À l'époque où j'avais lu le roman, c'était le dernier de la série et j'avais été attristée de quitter la pétillante Enola.
Maintenant qu'il y a eu deux autres romans ensuite, lire l'adaptation bédé du tome 6 ne m'a pas mis le coeur en peine.
Même si Enola recevra un message qui lui fera beaucoup de peine.
De nouveau une disparition, celle d'une femme de la haute et Enola est chargée de la retrouver, son frère Sherlock aussi.
Les dessins sont toujours aussi colorés, lumineux et les nez de Sherlock et d'Enola en trompette. Au moins, leurs relations familiales vont évoluer et les deux frangins vont comprendre que leur petite soeur veut sa liberté, aller dans une université et surtout pas dans cette espèce de pensionnat de merde où l'on apprend aux jeunes filles à se tenir en société et à serrer les corsets jusqu'à ne plus savoir respirer.
Oui, c'est une série policière féministe ! L'autrice dénonçait les travers de la société victorienne et les adaptations les mettent en images.
La plupart des gens des classes sociales aisées ne se doutent pas de ce qui se déroule dans les bas fonds, ni ce qu'il s'y trame, n'ont pas connaissance des trafics qui ont lieu, et je les ai découverts en même temps que ma lecture. Bon, je suis moins oie blanche que Lady Blanchefleur del Campo !
Malgré tout, je n'ai pas conscience du quart de la moitié du tiers du centième de ce qui se trame chez les bandits, ni des multiples trafics en tout genre.
Une belle adaptation, fidèle aux romans, même si elles sont moins détaillées que les romans… Un sixième tome qui terminait, d'une belle manière, la sage Enola, avant de reprendre de plus belle avec deux autres tomes.
Puisque le tome 7 a été adapté aussi en bédé, je vais le chercher, afin de lui mettre la main dessus pour le lire !
Lien :
https://thecanniballecteur.w..