La parole du Muet, tome 2 : La bergère et le malfrat

Un second tome dans l'exacte suite du premier :le seul intérêt ce sont les coulisses du cinéma muet. le scénario est naïf et cousu de fil blanc. Les dialogues sont plats et sans relief.
Le dessin est plutôt bon mais n'a rien d'original.
Vite lu et déjà oublié...

Paris, 1927

Puisque personne ne semble s'intéresser au talent de producteur de Célestin, ce dernier décide tout simplement de réaliser son premier film avec ses amis, tant comme acteurs que du côté technique.
Ils sont bénévoles et pour ce qui est du matériel, ils ont la brillante idée de venir utiliser celui du studio, pendant la nuit.
Au final cela ne coûte rien mais la disparition de bobines vierges risque de bientôt venir porter une ombre au tableau.

En outre, Constance, que Célestin a fini par retrouver est comme un poisson dans l'eau devant la caméra et propose même une idée de scénario à ce dernier.

Mais il ne se doute pas que si ce film sort un jour, plusieurs personnes risquent d'avoir quelques démêlés avec la police, cette histoire, c'est rn effet celle de Constance.
Et les premiers à envisager de dénoncer Célestin pour ses activités illicites nocturnes ne sont pas forcément à chercher très loin de son ... cercle d'amis.

C'est exactement sur la même lignée que le 1er volume du diptyque. Je n'ai pas réussi à bien m'attacher aux personnages : Célestin aurait pu avec son changement de comportement et sa prise de confiance en lui, Constance aurait également pu avec son courage de devenir actrice pour dévoiler la vérité sur son passé.. Cela reste une lecture rapide et agréable pour avoir un pied dans les pans du cinéma muet.

Célestin parvient malgré les obstacles et les jalousies à tourner son film avec Constance dont on pressent que la carrière sera de courte durée car sourde muette à l'aube du parlant. Une B.D sur l'envers du décors, la fin du muet, les métiers moins connus du cinéma.