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Critique de dagonides


Je suis déception.

J'ai bien vu en feuilletant qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un "livre dont vous êtes le héros" avec paragraphe numéroté mais plutôt d'un jeu d'enquête au fil d'un récit linéaire. Je m'attendais à quelque choser d'un peu fouillé, avec renvoi vers des documents en annexe, codes secrets, etc. Mais en fait... c'est assez plat. Les énigmes sont semées au fil du récit, d'accord, mais la réponse est systématiquement donnée dès la page suivante ! Au lieu de proposer une logique de seuil, où on ne pourrait passer au chapitre suivant que quand l'énigme serait résolue. Avec des indices pour les plus dures.

Les situations prêtent parfois à sourire, il y a certains illogismes dans le récit : les roses toujours semées au même endroit dans le jardin du château, formant un indice ; le passage secret parfaitement évident à trouver, sans que personne s'en soit jamais avisé ; le voleur qui a apparemment volé deux fois le même objet ; la deuxième moitié de carte qui tombe quasiment du ciel au bon moment, sans qu'on sache comment le complice du voleur l'a perdue là... Mais comme une autre critique le signale, ça ne gênera pas les jeunes lecteurs.

L'énigme finale, présentée comme non résolue par les Cinq, est pourtant d'une facilité déconcertante.

Astucieux malgré tout, le fait que la carte de l'île soit tracée à l'intérieur d'une enveloppe alors que bien sûr on se concentre sur la lettre qu'elle contenait (ce n'est pas un spoil).

Quelques curiosités :
- page 128, un article de journal dont on ne comprend pas l'utilité dans le récit, nomme avec insistance les marins Tobias et Harvey Bennett. C'est sans doute une manière pour le(s) auteur(s) de signer le livre, dont la couverture et les copyrights ne donnent que le nom d'Enid Blyton.
- la reprise d'illustrations venant d'autres tomes (économie...) affuble François D un bonnet, de gants et d'une doudoune en plein été, page 75.
- page 167, dans le journal intime de Mick, on apprend qu'il est lecteur assidu du... Clan des Sept !

Ça pourra plaire à des enfants de 8 à 10 ans, qui connaissent déjà cette version moderne du Club des Cinq, sans grande complication pour les énigmes.
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