AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le club des cinq, tome 2 : Le club des cinq et le pas.. (14)

La fin de l'année approche, et les élèves de la pension Clairbois attendent les vacances de Noël avec impatience. Un matin, en arrivant au réfectoire pour le petit déjeuner, Annie trouve une enveloppe contre son bol.
- Tiens, une lettre de papa! dit-elle avec étonnement, et se tournant vers sa cousine Claude qui vient de s'assoir à côté d'elle, elle ajoute:
- C'est bizarre, j'en ai déjà reçu une hier...
- J'espère qu'il n'y a rien de grave, dit Claude.
Commenter  J’apprécie          30
À l'arrivée aux-Mouettes- Mme Dorsel accueille M. Rolland et le conduit dans sa chambre.
- Eh bien, dit-elle aux enfants en redescendant l'escalier, il semble gentil et plutôt jovial. Et il a l'air assez jeune.
- Mais, il n'est pas jeune du tout ! s'exclame François. Il a au moins quarante ans!
Tante Cécile ne peut s'empêcher de rire.
- Et tu trouves que c'est vieux, quarante ans ? dit-elle
Commenter  J’apprécie          20
- Dis-moi, Claude, demande François, toutes les terres qui entourent -les Mouettes- appartenaient à ta famille avant?
- Oui, mais aujourd'hui, il ne nous reste que la maison, l'île avec les ruines du vieux château et la ferme de Kernach qu'on voit là-bas.
Claude tend le bras et désigne à ses compagnons une petite colline isolée sur la lande. La bruyère couvre ses pentes d'ombres mauves qui tranchent avec le vert sombre des quelques arbres plantés au sommet. Derrière eux, on devine le toit d'ardoise de la ferme.
- Cette ferme est habitée ? reprend François.
- Oui, il y a un vieux fermier et sa femme, répond Claude. Ils sont très gentils et, si vous voulez, on ira les voir un de ces jours. Comme ils sont trop âgés pour travailler, maman les laisse recevoir des pensionnaires pendant l'été. Cela leur permet de...
- Écoutez ! s'écrie Mick brusquement. Le train n'est pas loin : je viens de l'entendre siffler. Dépêchons-nous ! Nous allons être en retard !
Commenter  J’apprécie          20
A l'arrivée aux "Mouettes", Mme Dorsel accueille M. Rolland et le conduit dans sa chambre.
- Eh bien, dit-elle aux enfants en redescendant l'escalier, il semble gentil et plutôt jovial. Et il a l'air assez jeune.
- Mais il n'est pas jeune du tout ! s'exclame François. Il a au moins quarante ans !
Tante Cécile ne peut s'empêcher de rire.
- Et tu trouves que c'est vieux, quarante ans ? dit-elle.
Commenter  J’apprécie          10
Soudain, il s'interrompt et court à la fenêtre.
- Oh ! regardez, s'écrie-t-il, il neige !
Dehors, les flocons tombent serrés, recouvrant lentement le jardin. Tout semble flotter dans une brume blanche où même le ciel a disparu.
Commenter  J’apprécie          10
Plus les enfants regardaient ce grimoire, et plus ils étaient intrigués. Quel secret dissimulaient donc ces lignes et ces mots mystérieux, tracés depuis si longtemps sur cette toile jaunie ?
Commenter  J’apprécie          10
Moi, je suis sûre qu'un homme qui est incapable d'aimer un chien -surtout quand c'est une brave bête comme Dago- n'est pas tout à fait normal. Et je me méfie de lui !
Commenter  J’apprécie          00
Soudain, il s'interrompt et court à la fenêtre.
- Oh ! regardez, s'écrie-t-il, il neige !
Dehors, les flocons tombent serrés recouvrant lentement le jardin. Tout semble flotter dans une brume blanche où même le ciel a disparu.
- Il faut que j'aille voir Dago, dit François. Je vais tourner sa niche à l'abri du vent pour que la neige n'y entre pas. Je ne voudrais pas retrouver Dago complètement enseveli !
Le chien a l'air très intrigué par cette substance légère qui tourbillonne dans l'espace avant de se poser délicatement sur le sol. Assis sur la paille, l'air effrayé, il observe les flocons tomber. Il se sent plus seul que jamais : pourquoi le laisse-t-on ainsi dehors, seul, dans le froid et dans cette chose blanche inconnue ? Le pauvre chien est de plus en plus inquiet : où est donc passée sa maîtresse bien-aimée ? Pourquoi ne vient-elle pas à son secours ? L'aurait-elle abandonné ?
Il accueille François avec de folles démonstrations de joie, lui sautant jusqu'aux épaules et lui passant de grands coups de langue sur la figure.
- Mon bon chien, lui dit le garçon, comment tu vas ? Tu n'as pas de chance, toi non plus.
Il le caresse doucement et reprend :
- Attends, laisse-moi balayer la neige devant ta porte, et je vais tourner un peu la niche pour empêcher les flocons d'y entrer. Voilà, c'est fait.
Cependant, le chien bondit de plus belle, persuadé que le garçon va le libérer de sa chaîne.
- Eh non, mon vieux, dit alors François, on ne peut pas aller se promener. Ce sera pour plus tard.
Il passe encore un long moment à caresser Dago avant de se décider à rentrer à la maison.
Commenter  J’apprécie          00
Les cinq amis contournent la maison, puis traversent le potager. Bientôt, ils se retrouvent sur la lande. Ils aperçoivent au loin la petite colline sur laquelle est bâtie la ferme de Kernach.
Claude entraîne ses compagnons sur un sentier qui s'étire devant eux à perte de vue. Une lumière nacrée baigne l'horizon. Le pas des promeneurs sonne sur le sol gelé et l'on entend les griffes de Dagobert crisser sur l'herbe givrée. Inlassablement, le chien court devant les enfants, puis revient vers eux, haletant, tout heureux de les retrouver tous ensemble.
La ferme de Kernach domine la lande. Ses lignes sont à la fois robustes et élégantes. Une vaste cour carrée s'étend devant les bâtiments de pierre blanche.
Commenter  J’apprécie          00
A nous tous, avec Dago, nous formons une sacrée équipe !
- Le Club des Cinq, voilà ce que nous sommes, et rien ne nous arrête ! dit Mick avec enthousiasme.
- Dites, s'exclame Claude, les yeux brillants, ça c'est une idée : si on formait un vrai club ?
A ces mots, Annie saute de joie.
- Oh ! oui, et on n'en parlera à personne !
- Alors, on dit sceller un pacte, décide François. Le problème, c'est Dago : il ne peut pas parler, lui.
Claude dit vivement :
- Cela n'a pas d'importance : Dago nous aime, et il est fidèle. Je ne vois pas ce qu'on pourrait lui demander de plus...
Elle regarde le chien qui, couché à ses pieds, a relevé la tête en entendant prononcer son nom.
- Nous allons former le cercle, reprend-elle. François dira le serment : c'est lui l'aîné. Nous répèterons après lui.
Claude s'assied en tailleur sur le sol, à côté de Dago. Ses cousins l'imitent. Puis, Claude prend la patte droite de Dago, Annie celle de gauche, et les quatre enfants se donnent les mains comme pour faire la ronde.
- Vas-y, François, dit Mick.
Alors le jeune garçon commence :
- Nous tous, Claude, Annie, Dagobert, Mick et François, réunis ici, nous décidons de constituer le Club des Cinq...
Quand les autres enfants ont répété ses paroles, il poursuit :
- Nous promettons de nous aider, de nous protéger et de garder le secret.
A leur tour, ses compagnons prononcent la promesse, et le silence s'installe un moment.
- Le Club des Cinq..., c'est merveilleux, murmure enfin Annie.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (657) Voir plus




    {* *}