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3,27

sur 44 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai reçu Les anges de meurent jamais de Bérengère de Bodinat dans le cadre d'une masse critique de Babelio. le résumé m'avait beaucoup plu : j'imaginais une histoire douce, romancée... En fait, il s'agit d'une histoire vraie.

Bien sûr, l'histoire m'a touchée mais pas autant que ce que je pensais. C'est toujours avec un peu de distance que j'aborde les "histoires vraies", surtout de ce genre : elles sont tellement personnelles, que j'ai souvent du mal à me projeter dedans et je me sens rapidement de trop, un peu comme un voyeur... Cela n'a pas vraiment été le cas ici mais j'ai tout de même été gênée dans ma lecture.
Le truc, c'est que ce livre est un peu une thérapie en lui-même. On sent qu'il a aidé Bénédicte de Bodinat à extérioriser ses démons... du coup, on saute un peu du coq à l'âne, on ne comprend pas forcément tout de suite tout ce qu'il s'y passe, certains passages sont confus... Dès les premières pages, j'ai été dérangée par le rythme que j'ai trouvé trop rapide : des mini-chapitres de deux pages, des phrases très courtes... ça m'a essoufflée, ce que je n'apprécie pas vraiment, surtout dans une histoire aussi triste.

J'ai trouvé intéressante la quête de spiritualité de Bénédicte. Personnellement, je ne trouve pas ça commun et je pense que cet aspect dérangera certains lecteurs. Mais, cela donne une saveur particulière à l'histoire... C'est amusant la façon dont les dires des voyants peuvent s'avérer vrais dans la vie de Bénédicte mais avaient-ils réellement raison ou la jeune femme s'arrange-t-elle pour qu'ils se réalisent ?
Par contre, juste à titre personnel, j'ai été également un peu dérangée par les nombreux "Adrien joue dorénavant dans la lumière". C'est une très jolie idée, certainement très rassurante, mais un peu trop "religieuse" pour moi, surtout quand elle apparait toutes les cinq pages...

Bénédicte de Bodinat a une jolie écriture même si celle-ci ne m'a pas vraiment plu dans Les anges ne meurent jamais. Comme je le disais un peu plus haut, je pense que c'est surtout du à l'histoire qu'à l'auteure elle-même : c'est un roman tellement particulier !
Un livre-thérapie assez émouvant.
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J'adresse, tout d'abord, mes remerciements à Babelio et aux Editions Flammarion qui m'ont proposé ce livre-témoignage qui s'est avéré être très différent de mes lectures habituelles.
Adrien, quatre ans et demi, demande : « Maman, tu crois qu'un jour j'aurai cinq ans ? ». Ce sera la dernière question posée à sa maman… Ce petit bonhomme trouve la mort peu après au bord de la maison de famille, alors que sa maman est en voyage.
A la lecture de la quatrième de couverture, j'ai imaginé un contenu bien différent de celui que j'ai découvert dans Les anges ne meurent jamais.
Par définition, un témoignage est un texte qui relate des faits vécus, un choix délibéré de l'auteur de partager son expérience personnelle, ici ô combien douloureuse, avec ses lecteurs. Prendre la plume pour écrire sur la mort de son enfant est très courageux. Ici, on se laisse porter par la sincérité et la plume sensible. Bérengère de Bodinat nous donne à ressentir la force indestructible du lien d'amour. Son texte se lit très vite.
Mais… même si ma lecture a été rapide, elle a été dérangée par l'utilisation régulière au cours du récit de termes à l'empreinte religieuse très lourde… C'est là où j'ai découvert un contenu qui ne correspondait pas du tout à l'idée que je m'en étais faite en lisant le résumé.
En fait, il s'agit du récit d'une mère sur la quête spirituelle qu'elle a menée pendant de longues années afin de trouver le chemin de la reconstruction après avoir perdu son fils et à ce titre, ce texte trouve sa place au rayon Développement personnel / Psychologie / Spiritualité.
Il aura évidemment une portée très différente selon nos croyances, nos convictions, notre perception de la vie et de la mort, certains lecteurs pourront venir y puiser du réconfort, de l'apaisement car l'auteur sait mettre les mots sur ce qu'il est difficile d'exprimer car en-dehors du tangible, du vérifiable, d'autres lecteurs en ressortiront dérangés ou profondément agacés.
Au-delà de l'inacceptable séparation et de l'immense chagrin, ce récit fait surgir toute la puissance et l'intensité du lien extraordinaire qui continue de nous relier à ceux que nous aimons même lorsqu'ils disparaissent. Ils continuent d'exister tant que nous continuons de penser à eux. Nous sommes d'accord là-dessus.
Pour le reste du contenu, on y croit… ou pas. Quoi qu'il en soit, ce texte reste un moment de lecture très à part et une intéressante découverte.
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Gagné dans le cadre de masse critique, j'avoue n'avoir pas pris le temps, au départ, de lire le résumé.
En même temps, c'est un peu mon "défi", mon "jeu" lors des masses critiques, c'est justement de ne pas trop m'informer sur le livre, de cocher "au feeling" ce qui m'oblige à sortir de mon style, à découvrir des auteurs que je ne connais pas, des ouvrages dont je n'ai jamais entendu parler.
Je n'ai pas failli à ma tradition.... Et du coup, me voila "condamnée" à devoir lire un roman que je n'aurais pas lu sans cette manie.
Lorsque j'ai su que j'étais lauréate, je suis allée sur internet pour me renseigner sur l'ouvrage.... Ouh la la, dur dur le thème ! Je n'étais pas très confiante au départ, grande émotive que je suis, j'avais vraiment des appréhensions avec cette histoire, je visualisais l'accident, je ressentais déjà la détresse de la maman.
Un engagement étant ce qu'il est... j'ai tenu ma parole et, lorsque j'ai reçu le bouquin, je me suis attelée à cette lecture directement.
En fait, je m'attendais à tout autre chose. J'avais lu sur la page de l'auteur les quelques critiques et le livre semblait vraiment amener une réponse à un questionnement.
Or, je termine cette lecture en n'ayant pas une réponse "éblouissante".
Je suis confrontée à la détresse de cette maman, à son questionnement, à ce qu'elle pense être des signes (et je ne dis pas qu'ils n'en sont pas) mais, au final, ce roman est LA réponse de cette maman.
Je suis totalement empathique et solidaire de la détresse de cette pauvre dame. Mais je me dis qu'à certains moments, elle trouve des signes de son enfant, des espèces de signes "extra sensoriels" mais, personnellement, je suis assez septique. Ce livre ne m'a rien amené de particulier, je n'y ai pas trouvé une réponse transcendante. Par moment, je me suis demandée, également, si l'auteur n'avait pas, parfois, rencontré des personnes peu scrupuleuses qui tirent profit d'une situation.
Ceci dit, si, pour la maman, l'écriture de ce livre est une forme de thérapie et qu'elle s'en sent mieux, c'est le principal.
Mais ne vous attendez pas à trouver le Graal dans ce roman.
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Une mère qui perd son enfant, ce récit touche à un domaine sensible et inacceptable qu'est la perte d'un être cher qui ne devrait pas avoir lieu, car principalement il n'est pas dans l'ordre des choses.

Comment faire face, comment accepter l'absence, le silence et accepter l'insurmontable douleur et continuer à vivre son quotidien après un déchirement synonyme de cataclysme tentaculaire ?

Je ne vais pas vous le cacher, c'est une lecture qui remue beaucoup, on est submergé par le sentiment d'incompréhension et d'injustice. Que l'on soit croyant ou pas dans ses moments là, il est difficile de trouver réconfort et paix intérieur. Une disparition qui ébranle aussi l'entourage, comme une onde de choc semblable à un caillou lancé dans l'eau.

L'écriture est délicate, touchante. J'ai aimée le cheminement de cette femme qui propose une approche de la mort différente, positive. Il faudra du temps pour réconcilier les âmes, et pourtant les preuves, les messages de l'au delà, étaient là sous ses yeux. C'est seulement qu'elle n'était pas prête pour les accueillir...

Elle nous invite non pas à comprendre, mais à ressentir sans jugement et affliction, une communication avec l'infini.

Un récit qui devient lumière pour les familles qui sont dans le deuil. Des pistes pour ne pas oublier, en douceur et en toute générosité !

Cette lecture, dans le cadre d'une Masse Critique, je remercie les Editions Flammarion et Babelio pour cette belle découverte.
Lien : http://sophiesonge.canalblog..
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L'auteure retrace ses souvenirs de ce qu'il s'est passé ce jour-là, alors qu'elle n'était pas là et qu'Adrien jouait dans le jardin de la maison familiale, jusqu'à maintenant.

Elle décrit sa relation spirituelle avec son fils décédé (il s'agit plus de signes, elle ne parle pas aux esprits) et même si elle évoque ses peines j'ai trouvé que l'ensemble était toujours teinté de luminosité. La fameuse lumière que lui évoque son fils. le récit n'est jamais triste et au même titre qu'elle, on accepte que malheureusement les choses sont comme ça. On ressent vraiment qu'après presque trente ans elle a parcouru un chemin, non pas d'acceptation de la réalité, mais de compréhension spirituel, qui font qu'elle n'a plus à être affaibli par cet évènement, c'est ce qui devait arriver inéluctablement.

En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti. Bien sûr, quand on évoque un peu d'ésotérisme, il y a toujours les détracteurs et septiques. Je pense qu'il faut lire tout ça au travers des yeux de la personne qui écrit et se laisser porter par l'histoire, qu'on y croit réellement ou non.


L'auteure écrit beaucoup de pensés au fur et à mesure de la chronologie des évènements et pour le coup on se retrouve régulièrement avec des choses très ressemblantes qui amène une certaine redondance lascive parfois, surtout quand il s'agit de décrire les sentiments.

J'ai plus préféré la partie "intrigue", car aussi bizarre que ça puisse paraître il y a quelques mystères qui ne sont élucidés que bien des années après car comme on suit l'auteure qui n'était pas sur les lieux du drame, il y a des non-dit, des choses oubliées ou arrangées à la sauce du temps ce qui fini par donner des informations erronées.


Un livre que j'ai aimé par son côté très lumineux et pas du tout tourné vers la tristesse. L'auteure a vraiment su décrire son parcours spirituel depuis la mort de son fils et nous entraîner dans quelques mystères de non-dit et d'ésotérisme. le seul bémol restera sur la redondance de sentiments, qui devaient sans nul doute se bousculer au moment d'écrire, mais qui du point de vue du lecteur est parfois un peu répétitif à lire.

Je ne suis pas dans cette situation, mais j'ai le sentiment que ce livre peut être bénéfique aux personnes qui ont perdu un proche par la sérénité qu'il insuffle alors même que le sujet est grave.
Lien : http://unlivrepeutencacherun..
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Bérengère va pouvoir prendre une semaine de vacances en Grèce. Elle confie ses deux enfants à ses parents et pourrait donc partir l'esprit tranquille. Ce n'est pas le cas. Impression de malaise, rêves inquiétants la poursuivent. Et à son retour, le malheur la frappe de plein fouet : son petit garçon a eu un accident. Il est mort. Bérengère se rappelle alors cette terrible question qu'Adrien lui avait posée un peu plus tôt : « Dis, maman, tu crois qu'un jour j'aurai cinq ans ? »
Bérengère écrit ce livre pour expliquer ce qu'elle a ressenti et comment elle est parvenue à surmonter sa douleur. Durant tout le récit, nous n'avons que sa vision. Elle est donc forcément subjective. Aucun autre point de vue ni témoignage ne vient compléter sa narration. C'est dommage.
J'imagine la douleur atroce qu'elle a dû ressentir. Douleur doublée par la culpabilité. Elle n'était pas là quand le drame s'est produit. Et bien plus, elle était en vacances. Je suppose donc qu'elle s'en veut d'avoir pris du bon temps pendant que son enfant mourait. Aussi voit-elle les endroits qu'elle a traversés, Athènes et les îles grecques, comme des lieux sombres, tristes, hostiles et inhospitaliers. Elle se persuade d'avoir fait deux rêves prémonitoires qui lui ont été envoyés par Adrien pour la réconforter. Elle en déduit qu'il a choisi sa mort et que celle-ci était la plus douce possible.
Elle s'en veut de n'avoir pas ressenti d'avertissement au moment où son enfant mourait. Mais, dans la réalité, ce serait trop facile si une sonnerie ou un choc électrique nous avertissait d'un danger imminent. Hélas, il n'en est rien.
Son chagrin est si fort que, pour ne pas sombrer, elle a besoin de se raccrocher à la moindre lueur d'espoir, au plus petit signe. Ce qui me chiffonne, c'est que, à mon avis, elle va trop loin. Elle parle longuement de plusieurs «médiums » qui l'auraient « aidée ». Je ne peux pas croire qu'elle n'ait pas été la proie de charlatans qui profitent de la douleur de ceux qui les consultent pour leur faire avaler n'importe quoi, leur dire ce qu'ils ont envie d'entendre et, bien évidemment, leur soutirer de l'argent. Cette attitude me fâche et me révolte. Par exemple, cette Carnita qui la reçoit « dans son cabinet, un sous-sol près de la Place des Vosges, une sorte de grotte aux énergies bienveillantes », et qui lui fait croire qu'elle a reçu un message de l'au-delà, qui ne peut avoir été écrit par aucune main humaine.
Il me semble aussi que l'auteur ne parle que de sa propre douleur. Elle ne fait qu'évoquer en passant ceux qui l'entourent. Ainsi, sa fille, Prunelle. Elle n'avait que six ans et elle était présente quand on a découvert le corps de ce petit frère qu'elle considérait comme une sorte de jumeau, sur lequel elle veillait avec amour. La première pensée de cette enfant a été pour sa mère : « Qu'est-ce que maman va dire ? »
De loin en loin, l'auteur mentionne son nom, mais ne précise ni ce qu'elle a pu ressentir, ni comment elle a réagi, et surtout, quelle consolation elle a pu trouver, elle. Ce qui me paraît d'autant plus injuste qu'il doit être terriblement traumatisant pour une enfant si jeune d'être confrontée à la mort de son frère.
En quatrième de couverture, le résumé nous promet « une véritable enquête » qui mènera la mère éplorée à « vaincre le non-dit familial et à reconstituer les événements de cet après-midi tragique ». Je n'ai rien lu de tel. Ces mots font penser que la famille aurait sciemment caché des choses à l'auteur. Mais ce n'est pas le cas. D'après ce qu'elle nous raconte, chacun a vécu cette journée de manière différente. La mémoire a transformé certains faits, en a occulté d'autres. Par exemple, selon la grand-mère, une foule de gens se pressaient dans la maison et le jardin, alors que l'ex-mari prétend qu'il n'y avait presque personne, au contraire. Tout le monde s'accorde sur la présence de tel ou tel, mais interrogé, l'intéressé répond que non, il n'était pas là.
Pour ma part, je crois qu'il n'y a pas de « non-dits » car, quand on questionne les témoins d'un accident, il y a autant de versions que de spectateurs. Je ne pense pas que quelqu'un ait voulu cacher quoi que ce soit à la mère effondrée, mais que chacun a voulu lui épargner un surcroît de souffrance. Que faut-il dire, dans de telles circonstances ? Quelles paroles seront consolatrices et quelles autres accroîtront la peine ? Chacun agit au mieux selon sa conscience.
Enfin, j'ai été dérangée par une impression de confusion dans ce livre. Rien n'est construit, l'auteur se répète à de nombreuses reprises.
En outre, je n'ai pas compris l'intérêt du premier chapitre qui n'a rien à voir avec la mort d'Adrien. Ou alors, peut-être y avait-il des ponts, des liens que je n'ai pas perçus ?
Dans ses remerciements, l'auteur cite « Dominique qui m'a aidée avec délicatesse à mettre de l'ordre dans ces chapitres écrits au cours de l'été, alors que j'avais l'impression de me perdre dans un foisonnement émotionnel. » Cette impression de foisonnement, je l'ai pourtant ressentie. Quant à l'ordre, je ne l'ai pas vraiment trouvé.
Mon avis est donc mitigé : j'ai beaucoup aimé l'idée de vouloir aider les personnes en détresse à surmonter leur chagrin, car j'ai moi-même connu plusieurs bouleversements du même genre. J'ai été très touchée par ce terrible drame. J'ai trouvé certains passages très justes et ils m'ont émue dans la mesure où j'ai vécu des choses similaires. En revanche, j'ai éprouvé des difficultés face au style et au manque de rigueur dans la composition. Enfin, j'ai été outrée par l'importance accordée aux prétendus médiums et par la manière dont ils s'approprient la douleur d'autrui et en profitent pour s'imposer et manipuler ceux qui s'en remettent à eux. C'est en tout cas mon ressenti. Mais les gens qu'a croisés Bérengère étaient peut-être animés de meilleures intentions.
Quoi qu'il en soit, je remercie l'opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion de m'avoir offert cette lecture.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée donc je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Flammarion pour cet envoi. J'aime les histoires où se mêlent spiritualité et paranormal alors, je me suis laissée tenter et je ne le regrette pas.

Dans ce témoignage, Bérengère de Bodinat nous raconte le drame qui a bouleversé sa vie: le décès brutal d'Adrien, son petit garçon de quatre ans et demi. Plus qu'un témoignage, je pense qu'il s'agit d'un livre pansement, un livre qui l'a obligé à mettre des mots sur cet événement tragique, à fouiller dans la mémoire de ses proches - 20 ans plus tard - pour comprendre le déroulement de cette journée, ôter la culpabilité qui gangrène leur vie et vaincre le non-dit familial.

Il est vrai que ce témoignage est trop centré sur les émotions de l'auteure et sur ses expériences paranormales. Si elle avait donné la parole aux membres de sa famille un peu plus souvent, pour qu'ils racontent "leur version des faits", qu'ils disent comment ils ont vécu ce drame, la dynamique aurait été différente. Il est vrai que sa démarche est positive puisqu'elle a voulu raconter son expérience, pour donner des conseils et aider les personnes qui ont vécu un drame similaire, néanmoins, ces éléments arrivent un peu trop tard à mon sens.

Il est important de noter que c'est un ouvrage très particulier qui ne plaira pas à tout le monde, de part sa forte dimension spirituelle. Elle fait souvent référence au monde de l'invisible puisqu'elle rencontré des médiums, des astrologues etc. qui l'ont aidé à rentrer en contact avec son fils dans l'au-delà et cela l'a visiblement aidé dans son processus de deuil. En lisant la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas à cela, pas à ce point en tout cas puisqu'ils parlaient d'enquête... Je pense que c'est important d'en avoir conscience avant de vous lancer dans cette lecture.

En effet, dès les premières lignes, on comprend que l'auteur est une personne intuitive. Les cartésiens, athées et sceptiques prendront leurs jambes à leur cou car ils ne se retrouveront pas du tout dans ces propos, mais les personnes sensibles à cette part de l'invisible se reconnaissant entre elles, se comprendront et seront certainement touchés par son témoignage. Elle fait également référence à de nombreux ouvrages qui l'ont aidé dans sa démarche et qui aideront très certainement ses lecteurs.
Je salue son courage car, aborder un tel sujet dans un monde où prime le cartésianisme, et qui plus est sous cet angle, ne doit pas être évident.

Malgré une structure un peu particulière et de nombreuses répétitions, c'est un livre qui se lit rapidement et facilement. Ce n'est pas un coup de coeur, mais je n'ai pas détesté non plus. Je suis restée un peu sur ma faim, néanmoins, je comprends l'auteure et sa démarche.
"Les anges ne meurent jamais" s'adresse à un public avisé et je le recommande aux personnes spirituelles et/ou très ouvertes d'esprit.
Lien : http://bookinons.blogspot.fr..
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Alors qu'elle est en voyage, le fils de Bérangère meurt noyé. Pas à pas elle refait le chemin de cette perte difficile à surmonter. Elle nous explique son cheminement vers l'apaisement pour que continue à vivre Adrien
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Merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour l'envoi de ce livre.
Le témoignage d'une maman sur la mort de son petit garçon ne peut laisser indifférent... J'ai apprécié ce témoignage plein de pudeur. Sur ce qui est des expériences avec l'au-delà, je n'ai rien appris de plus.
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Merci à Babelio, via sa Masse Critique, et aux Editions Flammarion de m'avoir offert le livre de Bérengère de Bodinat.

Qu'il est difficile d'écrire une critique au sujet de ce récit.
D'abord car il n'est, d'après moi, pas de pire drame que celui pour un parent de perdre son enfant - que le jeune parte avant le vieux n'est pas dans l'ordre logique des choses - et, ensuite, de quel droit me permettrais-je d'émettre une critique (même littéraire) sur un drame que je n'ai (égoïstement, heureusement) pas vécu. Mais, bon, c'est le principe de Masse Critique - un livre en échange d'une critique - donc je vais m'y plier.

Dès le départ, le lecteur comprend la démarche qui anime celle de l'auteur: partager sa dramatique expérience, expliquer comment elle a surmonté cette tragédie et l'a transcendée après de nombreuses années.
La plume est intelligente, prenante et empreinte d'énormément d'amour.
La première partie concerne, assez logiquement, la mort d'Adrien et, ma plus jeune fille ayant un peu moins de 4,5 ans, elle m'a, évidemment, fait verser un torrent de larmes.
Personnellement, telle la soeur - J. - de l'auteur, j'ai une peur panique de l'eau en présence d'enfant(s). Rappelons que la noyade représente, en France, la première cause de mortalité par accident domestique chez les enfants de moins de 14 ans.
Les parties suivantes sont consacrées à la quête de la vérité, le travail de deuil et la recherche de l'apaisement.

Je dois dire que une multitude de thématiques m'ont profondément intéressée et bouleversée. Sans toutes les citer, je retiendrais: l'éternelle culpabilité de l'entourage - que ce soit les parents, grands-parents, oncles, tantes et la soeur d'Adrien - face à un tel accident domestique, le fait que l'auteur ne sache jamais quelle réponse donner à "combien d'enfants avez-vous?", la peur de la mère d'oublier un jour l'image, le visage de son enfant ainsi que le silence maladroit de l'entourage familial et amical.
Par contre, il est d'autres thématiques abordées par l'auteur qui m'ont moins convaincue.
Telle celle répétée plusieurs fois par Bérengère de Bodinat qui veut qu'Adrien était comme programmé pour rester si peu de temps sur terre. Ou encore qu'elle est persuadée, suite à des rêves prémonitoires auxquels un sens est donné après la mort de son fils, que s'il ne s'était pas noyé, il serait mort durant l'opération bénigne qui était programmée. Ou, encore, le fait qu'elle est convaincue que son fils, également, savait qu'il allait mourir. J'avoue ne pas adhérer mais, encore une fois, je n'ai pas vécu ce deuil et peut parfaitement convenir que le parent survivant cherche une explication à la disparition de son enfant.
Enfin, il est des thématiques auxquelles, en tant que sans doute trop cartésienne, je n'ai pas adhéré du tout. Telles les signes envoyés par les morts aux vivants (que ce soit une chose "rationnelle" comme une chouette ou d'autres moins rationnelles, plus surnaturelles dont le fameux objet contenu dans la boîte rouge), le fait que retenir par notre chagrin les morts entre deux mondes leur est préjudiciable, etc.

En résumé, cette histoire est une incroyable histoire d'amour, une leçon de vie en terme de "faire son deuil" et rebondir, même si les moyens mis en oeuvre par Bérengère de Bodinat, afin de retrouver une sérénité au quotidien, ne correspondent, sans doute pas, à ma personnalité et mon tempérament.

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