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Critique de florencem


Toujours dans ma période de romances de Noël, je me suis cette fois-ci lancée dans Comment ne pas faire pitié à Noël quand on est célibataire. Tout un programme ! Là encore, c'est le titre qui m'a donné envie. Que voulez-vous quand il s'agit des romances de Noël plus le titre sort de l'ordinaire, plus ça me plait.

Globalement, ma lecture a été très sympathique. Comment ne pas faire pitié à Noël quand on est célibataire est même dans mes romances préférées de cette année. Malgré cela, il y a plusieurs points qui ne m'ont pas convaincue et d'autres qui m'ont fait grincer des dents. Cependant, j'ai trouvé nos deux héros très attachants, il y a un petit peu de magie de Noël, une grande originalité pour la situation et la famille de notre héroïne, mais surtout une introspection que j'ai trouvé très intéressante.

Parlons des choses qui fâchent en premier ! La famille d'Emily, notre héroïne… J'approche de la quarantaine et je suis célibataire comme Emily, facile donc de se mettre dans sa peau et de comprendre ce que la société peut nous faire « subir ». Il a été ultra facile de se mettre dans ses baskets et je me suis retrouvée dans pas mal de choses la concernant. Rien de négatif pour l'instant. Ça arrive. le truc, c'est qu'être célibataire (à n'importe quel âge), n'est absolument pas une maladie, une tare, un défaut, un raté ou que sais-je encore. Mais dans la famille d'Emily, on a l'impression que c'est tout cela réuni. Et moi, je dis NON ! Alors, je suis certaine que c'était pour apporter une touche d'humour au roman, mais moi, je n'adhère pas, surtout dans une romance de Noël. Je me répète mais je veux de la bienveillance, surtout quand ça concerne la famille. L'attitude globale de la famille d'Emily est irrespectueuse et on voit combien cela l'a façonné et l'empêche de vivre sa vie pleinement. Elle arrive pourtant à plus ou moins bien le gérer, mais à chaque remontrance, chaque critique, chaque manque de considération (le coup du chien qui doit absolument dormir dans le lit de Em… non mais…) j'avais des envies de meurtres.

Heureusement, la romance contrebalance cette ambiance-là. On voit très rapidement ce qui va se profiler, comme d'habitude, et comme d'habitude, ça ne me gêne pas du tout. Surtout avec un trope enemies to lovers / fake boyfriend. La combinaison explosive qui peut se montrer très intéressante. Et ici, ça a été le cas à bien des niveaux. Emily et Evan forment un duo improbable et en même temps, on a rapidement cette impression qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. J'ai adoré tout le processus où on les voit se découvrir et surtout qu'ils parviennent l'un et l'autre à sortir de leur coquille. C'était ultra mignon, mais pas dans le sens fleur bleue. Et puis l'autrice met aussi en avant les carrières de chacun de nos héros, et je ne sais pas pourquoi mais c'est toujours quelque chose que j'apprécie. Sûrement parce que cela définit plus les personnages et ne les cantonnent pas à la romance qu'ils vivent.

Côté amitié, j'ai été aussi servie. On voit beaucoup plus les proches d'Emily vu qu'elle est notre narratrice, mais on voit que chacun a su s'entourer de sacrés phénomènes et que ces derniers sont présents pour le pire et le meilleur. Et moi, j'adore, vous le savez. Surtout quand on est face à des amis qui ne jugent pas, et qui vous poussent dans le bon sens du terme.

Ce que je regrette un peu par contre, c'est la conclusion de la romance qui est pour moi un peu bâclée… Je m'attendais tout de même à quelque chose de plus travaillé et poussé avec une vraie discussion, et une explication des plans de chacun. C'est ce point qui ne m'a pas convaincue.

Comment ne pas faire pitié à Noël quand on est célibataire n'en reste pas moins une comédie romantique de Noël fort plaisante à lire avec beaucoup d'humour, des héros attachants qui mettent en avant pas mal de bons messages. Une famille plus compréhensive et plus respectueuse m'aurait carrément vendu du rêve pour ce roman par contre.
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