Comme toujours, la finesse d'analyse et le doux courant de l'écriture de
Dominique Bona nous entraîne dans le monde des êtres d'exception dont elle trace les portraits. Nous voici intime, sans même nous en rendre compte, sans recul de cet être si fort et fragile à la fois. Nous voici de la famille, de ses proches, mieux nous voici
Stefan Zweig lui-même, avec sa douceur, sa finesse, ses démons, ses tourments, sa vision presque infantile d'un monde qu'il croit bon, parce qu'il l'est lui-même et dont il prendra congé (il n'y a pas de hasard) avant d'en prendre la mesure de l'horreur. Un livre remarquable à marquer et re-marquer de cinq, cents, mille étoiles de connaissance et re-connaissance.
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