Stefan Zweig

L'écriture de Dominique Bona est aussi agréable que celle de Zweig, simple, fluide, riche ; c'est toujours un plaisir de lire ses biographies. Pour moi, après celle de Romain Gary, celle de Zweig. Beaucoup d'éléments de l'écrivain sont connus, il a récemment été réédité dans la Pleiade, redoublant les commentaires à son sujet. Pour résumer : l'homme est né riche, n'a jamais eu besoin de travailler, a passé sa vie à ses passions : la lecture, l'écriture, la rencontre des grands esprits. A fui l'Allemagne nazie et s'est suicidé au Brésil. Mais de nombreux nouveaux traits nous sont dévoilés : Sa conception des femmes, du foyer, du sexe (je vous laisse découvrir), sa passion de collectionneur, son soutien indéfectible et militant aux jeunes artistes ou aux artistes étrangers mal connus. Je continue à ne pas entièrement comprendre son retrait volontaire du monde, comme d'ailleurs beaucoup de ses amis de l'époque (les témoignages ne sont pas glorieux au moment de son suicide).