Frénégonde est une anti-héroïne par excellence : rustaude, d'une propreté douteuse... Si elle n'avait pas tenu une officine, cette dame apoticaire aurait vendu ses remèdes sur les marchés, à la criée ! Mais
Frénégonde est avant tout une femme généreuse, bienveillante et maternelle. C'est dans son giron confortable que l'on suit ses aventures. Loin du polar médiéval sombre ou angoissant, on ne cesse de se demander dans quel plat
Frénégonde va mettre les pieds. Et elle y saute parfois, à pieds joints et ivre morte. C'est une véritable source d'embarras pour l'officier Thibald (personnage dont je me sens le plus proche). Leur duo a du potentiel. Si nouvel opus il doit y avoir, je rêve que ces deux-là poursuivent ensemble leurs enquêtes .
Pour l'heure,
Lydia Bonnaventure convient que ce premier ouvrage est sans prétention. Il n'en procure pas moins du plaisir. Là est le trait de génie !
Commenter  J’apprécie         121