Je ne suis pas « ronde », je suis grosse. Et ce n’est pas un gros mot.
Ici les gens viennent encrer leur histoire sous leur peau. Or votre peau à vous en raconte déjà une avec cette cicatrice. Elle fait de vous une guerrière. Quoi que vous ayez vécu, vous suscitez l’admiration.
J’ai un corps qui me parle. Il va falloir que j’apprenne à l’écouter.
[p. 82]
"La nourriture, c'est l'arbre qui cache la forêt... A partir du moment où vous parlez avec une anorexique de ce qu'elle a mangé, mange ou mangera, vous rajoutez une feuille à cet arbre. Pour la sauver : contournez l'arbre !! Allez faire un tour en forêt. Arrêtez de regarder la malade, parlez à la personne !!"
[p.77]
"Mais surtout, SURTOUT, vous savez quoi ? Je suis une fille qui aimerait qu'on lui foute la PAIX."
[p.27]
"Le viol, c'est quand même le seul crime où on remet SANS CESSE en cause la victime."
[p.26]
"J'ai eu l'impression de faire quelque chose d'horrible à mes proches quand je leur ai raconté. Mais ils ont compris plein de choses, ils ont compris pourquoi j'ai fait une dépression en terminale et ils étaient aussi en colère contre eux-mêmes, de n'avoir rien vu. Alors que non, si toi, tu ne veux pas qu'on sache, c'est normal que les autres ne voient pas."
[p.10]
"On voulait informer les femmes, qu'elles aient notre âge ou plus. On militait pour la pilule et la reconnaissance de l'avortement. Ca nous incitait à nous battre ! Actuellement il y a un danger avec ce qui se passe en Amérique ou même chez nous... Il faut se méfier... On fait marche arrière !"
La plupart de nos problèmes sont secondaires par rapport au bien-être de se trouver là, de se mouvoir. D’être en vie. Tout simplement.
Aujourd'hui, je trouve les gens beaux, tout simplement parce que ce sont des êtres humains et qu'ils rayonnent. Les gens s'attardent sr ce qu'ils estiment être des défauts et ne prennent pas le temps de cultiver leur jardin positif intérieur.