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Critique de Yzou
Un grand merci à Babelio et aux Editions Enrick B pour cet ouvrage que j'ai sélectionné dans le cadre de Masse Critique de février 2017, qui fut une belle surprise et qui m'a donné envie de découvrir d'autres livres chez cet éditeur.
Ce petit essai, que l'auteur appelle « méditation » à l'issu de celui-ci, tient sur moins de 100 pages mais est plutôt dense à lire. Fidèle à la ligne directrice de la maison d'édition qui se veut « agitat[rice] de neurones », cet ouvrage questionne la fragilité, la vulnérabilité et la sensibilité qui lui sont liées.
L'auteur, psychiatre spécialisé dans les maladies nerveuses et mentales, dresse ici un petit essai sur la raison d'être de la fragilité humaine. Souvent connotée, abaissée au stade d'une forme de « non-aptitude » sociale, la fragilité récupère ici ses lettres de noblesses.
Les notions explicitées telles que la joie, l'espoir, la timidité, les passages sur l'adolescence, la vieillesse ou le handicap sont illustrés de nombreux extraits littéraires – du Nouveau Testament en passant par Etty Hillesum ou Alberto Giacometti – toujours pertinents et souvent émouvants. On y retrouve ici ce qui finalement représente – hors de toute pathologie – une condition vitale de l'humain.
Au-delà d'en dresser seulement le portrait, Eugenio Borgna nous apprend à reconnaitre ces fragilités insaisissables qui ne peuvent souvent s'exprimer que par le silence chez autrui dans le rapport quotidien ou par celui du soignant/soigné et à prendre conscience de la richesse qu'elles peuvent représenter.
Par sa volonté de briser les à-priori et clichés négatifs de la fragilité, Eugenio Borgna nous offre une balade philosophique à l'image de celle-ci : toute en douceur et en émotions.
Ce petit essai, que l'auteur appelle « méditation » à l'issu de celui-ci, tient sur moins de 100 pages mais est plutôt dense à lire. Fidèle à la ligne directrice de la maison d'édition qui se veut « agitat[rice] de neurones », cet ouvrage questionne la fragilité, la vulnérabilité et la sensibilité qui lui sont liées.
L'auteur, psychiatre spécialisé dans les maladies nerveuses et mentales, dresse ici un petit essai sur la raison d'être de la fragilité humaine. Souvent connotée, abaissée au stade d'une forme de « non-aptitude » sociale, la fragilité récupère ici ses lettres de noblesses.
Les notions explicitées telles que la joie, l'espoir, la timidité, les passages sur l'adolescence, la vieillesse ou le handicap sont illustrés de nombreux extraits littéraires – du Nouveau Testament en passant par Etty Hillesum ou Alberto Giacometti – toujours pertinents et souvent émouvants. On y retrouve ici ce qui finalement représente – hors de toute pathologie – une condition vitale de l'humain.
Au-delà d'en dresser seulement le portrait, Eugenio Borgna nous apprend à reconnaitre ces fragilités insaisissables qui ne peuvent souvent s'exprimer que par le silence chez autrui dans le rapport quotidien ou par celui du soignant/soigné et à prendre conscience de la richesse qu'elles peuvent représenter.
Par sa volonté de briser les à-priori et clichés négatifs de la fragilité, Eugenio Borgna nous offre une balade philosophique à l'image de celle-ci : toute en douceur et en émotions.
