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Critique de Azrael54


Bonsoir chères amies et chers amis, ce soir, je vais vous parler d'un livre sur les Zombies, les morts-vivants, les Infectés.

Ce livre c'est "Le début de la faim" par Nil Borny.

Résumé :

"C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et.... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique !'

Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes.
L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer.
Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème.
Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal.

Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique."

Ce livre est un livre que j'ai gagné sur un de mes groupes de lecture.

Je suis quelqu'un qui aime bien les histoires de Zombies, j'ai quelques livres dessus mais aussi j'ai suivi la série The Walking Dead.

Je me suis dit, tiens une belle histoire de Zombies par un auteur français en plus, ce qui est rare donc j'essaye. Et bien, je ne suis pas déçu du voyage.

Je vais commencer par vous parler de la couverture qui est très importante puisqu'à elle seule, elle résume le livre.

L'alternance des points de vue des différents personnages fait que l'on ne s'ennuie jamais. Ils n'ont pas le même âge, le même métier, le même caractère, les mêmes peurs, ni les mêmes défauts. Mais ils restent humains sans passer par la case super-héros qui se farcit son quintal de zombies avec seulement un tire bouchon et un cure-dent (il faut se méfier, c'est quand même dangereux ces choses-là). Lesdits personnages sont attachants et j'ai vraiment aimé les suivre et j'ai croisé les doigts très fort pour qu'ils évitent de mourir. Malheureusement, ça ne fonctionne pas à chaque fois. (Snif)
Parce que oui, l'auteur donne le ton dès le départ : attention à ne pas trop s'attacher aux personnages, ils peuvent très bien mourir dans la page suivante. Cette incertitude participe à la tension du livre et à cette envie irrépressible de tourner les pages toujours et encore.
Pourtant, j'ai fini par succomber au charme de plusieurs d'entre eux, surtout de deux : Louis et Natacha. Bien que le premier, au départ, il est chiant. Parce que oui, cet énergumène est plutôt particulier (mais au final attachant), vous vous en apercevrez bien assez tôt.
Ce livre contient beaucoup de partis pris qui sauront, ou non, satisfaire et/ou convaincre selon les gens. Mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de ce livre et l'empêche d'être une énième version de la fin du monde version morts vivants, revenus à la vie :
- Choisir d'associer l'horreur des zombies et l'humour des personnages est une riche idée.
- Choisir d'intégrer une romance (et oui, même avec des zombies aux fesses, on peut tomber amoureux !) est aussi quelque chose qui peut ne pas plaire dans ce milieu post-apocalyptique. Sachez que cela ne m'a pas dérangé parce que l'amour ne prend pas le pas sur les zombies et l'action et ça, c'est chouette !
- Choisir le visage de l'armée qui ne montre (à quelques exceptions près) qu'un côté froid, voir glacial : On suit les ordres. La priorité c'est la mission. le côté humain, on voit ça plus tard. Beaucoup plus tard. Quand on aura le temps. Cela rajoute à l'angoisse et à la tension du livre, donc pour moi c'est payant.
- le choix de connaitre ou non les raisons de l'épidémie meurtrière est un bon coup, car soit on se retrouve avec des personnages (lambdas ou non) qui tentent juste de survivre au jour le jour, soit on a la même chose, mais avec, en plus, des personnages qui vont se retrouver embarqués au coeur du problème.

En résumé, Nil Borny nous offre là une petite Bombe littéraire (qu'il surnomme lui-même un roman de gare de RER) qu'il est vraiment difficile de lâcher et qui est passé, pour moi, comme un coup de coeur. L'histoire se met en place très rapidement et ne nous offre pas de temps mort mais de nombreux de morts. L'auteur garde des classiques du genre, mais sait aussi sortir des sentiers battus pour mieux capter notre attention. Nous côtoyons des personnages dont nous espérons la survie sans être certains qu'il seront encore là au chapitre suivant (ou alors peut-être à chercher de la chair fraîche à se mettre sous la dent). Sans compter l'ambiance particulière qui va de morsure en blagounette, d'éventration en humour caustique, d'explosion de boîte crânienne en flirt. Et tout ça se marie très très bien.

Un livre que je vous conseille que vous soyez fan ou non des Zombies.

Merci Nil Borny pour cette belle découverte ainsi que le "live" que tu as fait dimanche dernier le 6 décembre sur le groupe "Les lecteurs de romans Noir/Horreur/Policier".

Je vais me lancer dans la lecture du tome suivant Viktor.

Bonne soirée et de belles lectures à toutes et tous.

Bises livresques Horrifiques. 😘📖👿
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