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Bon bah oups
Rien à dire sur l'écriture, c'est très bien écrit. C'est très dynamique. le ton est humoristique, voilà voilà.
Mais la surabondance d'actions et de personnages m'ont perdu au fin fond du fond de quoi?
Petit à petit je m'en désinteresse jusqu'à l'abandon.
Pardon
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*** Un Walking-Dead Parisien***


Je ne suis pas du tout fan ni des romans mettant en scène des zombies affamés de chair fraîche se délectant d'hémoglobine immonde, ni de "romans de gare" ...
Pourtant, et c'est une première, j'ai beaucoup aimé le début de la faim de Nil Borny (auteur en auto-édition que je découvre ici), avec son roman "zombifique".
Qu'est ce qui m'a prise de "craquer" sur ce livre ? Sans aucun doute le graphisme de la première de couv' qui est juste ... magnifiquement dessinée !
Puis, je me suis laissée prendre dans cette aventure complètement loufoque, effrayante et avec un suspens à vous glacer le sang !


Tout à l'air calme à Paris ce jour-là ...
Sauf que dans un couloir du métro c'est le chaos lorsqu'un type pousse un cri terrifiant, un hurlement qui réveille les ... morts !
Mathieu croit rêver quand il voit ce type arracher la gorge d'un passant en se délectant de sa chair.
Natacha et Bernard, vivent leur dernière journée de boulot pépère à la gare ...
Louis, se paye la dernière fois le luxe de conduire la voiture de sport de son ex-femme ...
Théo, Flip et Bouli ne sont pas allés en cours préférant jouer à un jeu vidéo chez leur copain en se goinfrant de pizza jusqu'à ce que dans la rue il se passe quelque chose de terrible ...
Toutes ces personnes ne se connaissent pas, mais vont devoir faire équipe pour s'en sortir ... et éviter morsures et griffures ...

J'ai été conquise par l'humour de l'auteur, qui fait de cette histoire horrifique un grand moment de dérision tout en pataugeant dans les ennuis de nos personnages qui sont tous très attachants.
Nil Borny a eu le don, dans cette aventure mortelle qui décime l'humanité , de faire preuve de grande inventivité en évitant au lecteur des scènes gores à répétition, des paroles choquantes ou vulgaires.

Romantique Nil ? Assurément !
La passion entre Louis et la "bombasse" Natacha est un pur régal (sans jeu de mots). Allier une romance dans cette valse macabre où la fin de l'humanité est quasi certaine et où ces deux-là tombent fou amoureux, moi je dis qu'il fallait oser et c'est ... génial !

Les chapitres sont court ce qui permet au lecteur de sentir monter une certaine adrénaline qui fait qu'on ne peut pas lâcher le livre.

Merci à l'auteur pour cet excellent moment de frissons. Comme quoi, ne jamais rester sur des à priori de "je n'aime pas ce style" et surtout une fois de plus la première de couv' est très importante pour choisir une lecture (en tout cas en ce qui me concerne).

Je me laisse tenter pour continuer l'aventure avec sa suite : Viktor.

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C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et... une bombe atomique me kiffe ?!
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Vous pensez avoir déjà tout lu ou vu sur les zombies ? le Début de la Faim vous démontrera le contraire.
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Loin des poncifs du genre, l'auteur nous entraîne dans les histoires de ses personnages hauts en couleur. Aucun rôle secondaire ou mise à l'écart n'est à déplorer. On s'attache immanquablement à tous, au fil des pages qui s'enchaînent à un rythme effréné.
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Amateurs d'action, de suspense, mais aussi d'humour, car l'auteur n'en manque pas, loin s'en faut, ce livre est pour vous.
.Et bonne nouvelle, si la fin vous laisse pantelant et avide de plus de sensations, Viktor vous attend. Moi, j'y fonce !
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Il était une fois le début de la fin ...

Quand une épidémie mortelle se répand dans Paris, c'est toute l'humanité qui retient son souffle !

Serions-nous en train de périr à petit feu ?
Il ne suffirait de pas grand chose pour que le monde ne sombre définitivement dans une nouvelle ère, entre manipulations génétiques et recherche de la vérité, la consommation de masse était l'une des thématiques du film Zombie (1978), la Guerre du Vietnam, par extension toute forme de conflits, à la guerre comme dans une société avec ses règles mutantes, c'était l'une des métaphores proposées dans La nuit des morts-vivants (1968) d'un cinéaste visionnaire, le regretté réalisateur George A. Romero.

Il ne faut jamais se fier aux apparences, si les créatures contaminées reviennent à la vie, ne serait-ce pas pour donner un signal fort, on parle aujourd'hui de lanceur d'alerte, nourrir la main tendue pour mieux la manger plus tard ?
La fascination éprouvée pour les films de zombie ne date pas d'hier, la littérature n'est pas en reste avec un bonheur plus ou moins égal, à chaque époque, il était écrit que le mort-vivant reviendrait à la vie, tôt ou tard ...

La première impression du présent roman, le Début de la Faim, le premier de l'auteur Nil Borny se porte d'abord sur la superbe couverture, un mélange oscillant entre horreur et beauté formelle, le ton est donné, rien ne vous préparera jamais dans cette aventure soignée aux petits oignons, fan absolu du genre ou débutant, cette histoire révèle et recèle des petits trésors d'inventivité, pour sortir des sentiers battus, loin de l'intention de l'auteur à faire défiler plans et séquences de scènes gores ou choquantes page après page, la peur de la contamination suinte par tous les pores de la peau de tout un chacun, l'atmosphère rendue est apocalyptique à souhait, les personnages s'invitent au fil des pages dans une valse macabre et existentielle, tout un programme qui n'est pas sans rappeler toutes les thématiques que l'on serait en droit d'attendre dans une telle dévastation meurtrière.

Si le récit pourrait presque se métamorphoser en un journal intime d'un groupe de survivants, dans un monde en perdition complète, loin de suivre les clichés habituels et souhaitant avant tout apporter du sang neuf, le début de la faim démontre qu'il est encore possible d'innover sans tomber dans la surenchère de la violence tout azimut, ce phénomène de la brutale montée de l'adrénaline dans des situations extrêmes existe depuis la nuit des temps, défendre ses valeurs et ses convictions face à la menace, connue ou pas, cette obligeance malgré soi de sortir de sa zone de confort pour se mettre au diapason, contribuer à l'effort collectif, cela s'appelle la solidarité et la compassion.

Et si les plus belles histoires d'amour pouvaient s'écrire dans la fureur des éléments déchaînés, imprévisible est l'apanage des aléas de rencontres fortuites, le hasard fait parfois bien les choses, pas de super héros ici, l'empathie progressive des personnages se découvrent à travers leur angoisse, leur doute face à la contagion d'un mystérieux virus transformant quiconque est mordu en un monstre, difforme ou évolué, la chaîne alimentaire et d'évènements dits improbables est décrite de manière spectaculaire mais toujours dans un souci de cohérence et de réalisme.

Rien de plus jouissif à lire une histoire effrayante et jouissive, si ce n'est un degré supplémentaire d'humanité rendu possible par les intentions de l'auteur à faire évoluer l'histoire dans plusieurs voies, des chapitres courts qui ne manquent pas d'apporter rebondissements ou actions frénétiques afin de maintenir un climat de tension permanente, il est un exercice délicat que de trouver un équilibre entre vouloir et pouvoir, la crainte de tomber dans le ridicule et la lassitude de tourner en rond, si le récit déroule par le jeu de miroir qui sépare vivant et mort-vivant, l'ambiance claustrophobe participe à frissonner et à appréhender le devenir de certains protagonistes, se reconnaître dans les qualités et défauts renvoyant à sa propre sensibilité, c'est l'espoir maintenu dans ce qui semble basculer l'avenir de l'humanité vers une issue des plus aléatoires.

Au-delà de certains questionnements survolés mais néanmoins pertinents pour appréhender ce déclin d'une frange de la population, si le métro de Paris est le point de départ, il est très aisé d'imaginer l'ampleur exponentiel de la contagion à l'échelle du pays voire plus, dans la gestation ou l'évolution du virus, l'auteur ne se contente pas d'user et d'abuser des grosses ficelles, l'humour jubilatoire d'un des personnages clé évite la monotonie et c'est sans évoquer ce qui va finalement consituter le fil conducteur de l'histoire, décidément pas comme les autres.

En période de crise ou de guerre, on imagine sans mal que cela puisse arriver sans conséquences mais la nature a doté l'être humain à survivre par tous les moyens, prise de conscience collective, l'entraide, appelez cela l'instinct, la lutte collective et l'envie irrépressible de garder l'espoir de lendemains meilleurs, la foi en son prochain, l'amour peut tout traverser et ce roman prend alors une autre trajectoire pour toucher encore un peu plus notre fibre émotionnel.

Un style très imagé dans ses descriptions proches du cinéma d'action intelligent, brute de décoffrage ou flirtant d'une allégorie des plus salvatrices, des moments de poésie furtifs se permettant de façon impromptue une folle incursion dans cette course survoltée contre la montre, le temps de la vérité.

Un plaisir coupable que d'assister à une vague déferlante d'un jeu de massacre grandeur nature, aussi intense qu'un jeu vidéo à la première personne, aussi prenant qu'un des nombreux films ayant déjà traité du thème similaire, zombie ou mort-vivant au choix, cette lecture est purement un excellent divertissement, à prendre le plus souvent au deuxième voire troisième degré, des personnages forts et tellement proche de nos préoccupations quotidiennes qu'ils apportent une valeur ajoutée, la fameuse clé de voûte d'un édifice pourtant sur le point de basculer irrémédiablement, une agréable et appréciable belle surprise, je vous avouerai que le temps consacré à sa lecture, le coeur continuait de battre à l'unisson de tous les Louis, Sliman, Mathieu, Théo, Natacha et consorts, entre dérision et ironie d'un monde absurde, s'il y a bel et bien une fracture sociale et morale en train de mordre la poussière ici bas, se protéger et résister deviennent alors l'engagement et le combat d'une vie.

Une suite a déjà vu le jour avec Viktor, le Début de la Faim 2 qui se voudra assurément aussi déjanté et subversif que ne l'était ce premier tome à la promesse tenue, mariage réussi d'un roman de genre rebaptisé ici Roman de Gare de RER, quand l'horreur défie l'amour, tous les champs des possibles se mettent à clignoter, attention aux étincelles et n'oubliez jamais une chose, surveillez bien vos arrières !

Le Début de la Faim peut commencer ...
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Je suis partie à la découverte de la plume de Nil Borny avec son roman « le Début de la Faim »

Titre : le Début de la Faim, Premier tome
Auteur : Nil Borny
Éditeur : Auto-édition, paru le 15 Janvier 2018
Pages : 452
Prix : Broché : 19€ / Numérique : 3,99€

Alors là Mr Nil Borny ! Quelle histoire vous nous servez là ? Une chose est sûre ça envoie du lourd !
Amateur de chair (pas trop fraîche) vous êtes les bienvenus dans ce carnage sanguinolent. Un grand merci à l'auteur pour sa confiance, sa gentillesse et sa grande patience.

Une histoire riche, menée tambour battant aux multiples rebondissements. Nous allons suivre dans ce début d'intrigue grand nombre de personnages, ce qui sera très intéressant pour la suite de l'aventure.
Au départ, nous apprenons à les découvrir dans leurs routines quotidiennes, chacun se livrant à ses occupations habituelles.
Mais quand l'invasion commence, tout va se mettre à bouger et de nombreuses routes vont se croiser pour ces personnes aux différents caractères.
L'épidémie se propage très vite et une nouvelle forme de zombie va se révéler bien plus puissante, ce qui va propulser nos amis dans des situations pour le moins compliquées.
On ne présente plus ces fameux zombies, il existe tellement de représentations que ce soient par les jeux vidéo, les séries TV, les films, les livres, ils sont omniprésents et d'un côté ils nous envahissent à leur manière. Je suis moi aussi, comme beaucoup, fan de la première heure, surtout par les jeux vidéo comme les incontournables Résident Evil, avec leurs héroïnes Jill Valentine, Claire Redfield, Rebecca Chambers...
Aussi, quand j'ai commencé cette lecture j'espérais ne pas tomber dans les clichés et les scènes de déjà-vu. Je vous le dis tout de suite ce n'est pas le cas ! Je voulais être surprise, je l'ai été ! Nil Borny réinvente complètement sa vision du monde post-apocalyptique par invasion massive.
Une histoire détonante et tellement bien menée que l'on se plonge complètement dans le récit.
J'ai vraiment passé un super moment en compagnie de ces personnages dans des situations tantôt dangereuses tantôt loufoques.
On passe de la peur, à l'espérance et aux sourires en un rien de temps. Cette couverture représente bien le livre, malgré les hordes qui tournent autour d'eux, les personnages n'en oublient pas pour autant de faire connaissance de devenir amis voir même de flirter et de tomber amoureux.
Les morts vivants sont bien décrits et les scènes d'attaques sont bien réalistes.
Les zombies passent à table : du sang va gicler, des morceaux de chair vont être arrachés puis dévorés, des odeurs vont s'installer, des personnes vont se transformer pour devenir à leur tour de vraies bêtes affamées. Autant prévenir ! Les morsures et les scènes de banquet ne sont pas tendres, c'est de la grosse bouffe pour macchabées décérébrés et la transformation pour les malheureux n'aura rien d'une douce partie de plaisir.
L'armée est également au coeur de l'intrigue avec de nombreuses expérimentations validées par un ministère de la Défense totalement inconscient.

Au-delà de cette agitation, l'auteur a su instaurer une tout autre ambiance, il y a beaucoup d'humour dans ce livre, c'est un réel point fort. Vous y trouverez également de l'amour, le grand, le beau, le vrai, le carrément suicidaire, des personnages qui au moment le plus terrible de leur existence vont tomber amoureux.
Un bon groupe de personnes qui au fil des épreuves et des pertes humaines vont créer une belle amitié, si bien que le lecteur se prend de sympathie pour chacun d'entre eux. Mon coup de coeur va pour le petit rigolo du groupe, un peu lourd, mais qui est pour moi un personnage clé qui participe amplement à la réussite de cette histoire.

Alors bien entendu j'attends la suite avec impatience, car Nil nous laisse sur notre FAIM (le petit clin d'oeil au titre) l'attente va être longue, malgré le petit plus de fin de lecture proposée par l'auteur. Quoi qu'il en soit je serais au rendez-vous pour le second opus qui s'intitule « VIKTOR » qui doit voir le jour en fin d'année ou début d'année prochaine.

« La dernière chose qu'il avait eu la chance de voir était ce beau visage qui implorait un pardon alors que le projectile lui traversait le crâne en faisant passer la majorité de ses dents par son lobe occipital. »

« Il était couvert de sang et gesticulait comme un diable en vomissant d'horribles substances. Ses yeux étaient jaunâtres et injectés de sang. le plus étrange, c'est qu'il n'avait même pas défait sa ceinture de sécurité et qu'il se comportait comme un gamin faisant un caprice dans son siège-auto... En plus moche. »

Résumé : « C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et ... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique ! »
Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes. L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer. Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème. Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal.
Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique.

L'auteur : Né en 1966, Nil Borny n'était pas destiné à devenir "conteur d'histoire".
Parisien de pure souche, il s'exile en banlieue à la recherche de verts pâturages qu'il ne découvrira jamais. Après avoir passé sa jeunesse à ne pas faire grand-chose d'autre que l'imbécile, il réalise enfin son premier grand rêve : devenir livreur de Pizz' (et oui, il y en a plusieurs), seul moyen d'acquérir une mobylette gratis.
Suite à un grave accident causant la mort de plus d'une centaine de personnes, il apprend qu'il n'est pas judicieux d'associer de l'engrais, de la vodka et du white spirit avec un moteur à explosion. Par miracle, il s'en sort indemne et se résout à revoir ses ambitions professionnelles à la baisse.
Passionné de musique et de dessin, ses deux mains gauches ne l'aident pas à percer dans ce domaine. Néanmoins courageux, il s'inscrit aux beaux-arts où il en sortira quelques années plus tard en tant que sculpteur sur galets (véritable hantise à dégoter).
Un beau jour, sur la fin de l'été de sa vie (ça en fiche un coup, quand même !), une irrépressible envie d'écrire le submerge et le pousse à coucher quelques lignes sur papier. Étonnamment, il se surprend à aimer cela et s'en ébaubit net. Sous les conseils avisés de proches, il essaye quelque temps de faire publier son labeur, pour finalement choisir la liberté de l'auto-édition, personne n'ayant encore reconnu l'immensité de ses talents à titiller la muse.
Les avis de ses premiers lecteurs le laissent coi et certains l'incitent à poursuivre dans cette direction. Actuellement, il rédige la suite de son premier roman, le Début de la Faim, sorti en début 2018 : Viktor devrait voir le jour en cette fin d'année 2018.


www.lesmotsdelau.fr
Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/le..
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Bonsoir chères amies et chers amis, ce soir, je vais vous parler d'un livre sur les Zombies, les morts-vivants, les Infectés.

Ce livre c'est "Le début de la faim" par Nil Borny.

Résumé :

"C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et.... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique !'

Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes.
L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer.
Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème.
Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal.

Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique."

Ce livre est un livre que j'ai gagné sur un de mes groupes de lecture.

Je suis quelqu'un qui aime bien les histoires de Zombies, j'ai quelques livres dessus mais aussi j'ai suivi la série The Walking Dead.

Je me suis dit, tiens une belle histoire de Zombies par un auteur français en plus, ce qui est rare donc j'essaye. Et bien, je ne suis pas déçu du voyage.

Je vais commencer par vous parler de la couverture qui est très importante puisqu'à elle seule, elle résume le livre.

L'alternance des points de vue des différents personnages fait que l'on ne s'ennuie jamais. Ils n'ont pas le même âge, le même métier, le même caractère, les mêmes peurs, ni les mêmes défauts. Mais ils restent humains sans passer par la case super-héros qui se farcit son quintal de zombies avec seulement un tire bouchon et un cure-dent (il faut se méfier, c'est quand même dangereux ces choses-là). Lesdits personnages sont attachants et j'ai vraiment aimé les suivre et j'ai croisé les doigts très fort pour qu'ils évitent de mourir. Malheureusement, ça ne fonctionne pas à chaque fois. (Snif)
Parce que oui, l'auteur donne le ton dès le départ : attention à ne pas trop s'attacher aux personnages, ils peuvent très bien mourir dans la page suivante. Cette incertitude participe à la tension du livre et à cette envie irrépressible de tourner les pages toujours et encore.
Pourtant, j'ai fini par succomber au charme de plusieurs d'entre eux, surtout de deux : Louis et Natacha. Bien que le premier, au départ, il est chiant. Parce que oui, cet énergumène est plutôt particulier (mais au final attachant), vous vous en apercevrez bien assez tôt.
Ce livre contient beaucoup de partis pris qui sauront, ou non, satisfaire et/ou convaincre selon les gens. Mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de ce livre et l'empêche d'être une énième version de la fin du monde version morts vivants, revenus à la vie :
- Choisir d'associer l'horreur des zombies et l'humour des personnages est une riche idée.
- Choisir d'intégrer une romance (et oui, même avec des zombies aux fesses, on peut tomber amoureux !) est aussi quelque chose qui peut ne pas plaire dans ce milieu post-apocalyptique. Sachez que cela ne m'a pas dérangé parce que l'amour ne prend pas le pas sur les zombies et l'action et ça, c'est chouette !
- Choisir le visage de l'armée qui ne montre (à quelques exceptions près) qu'un côté froid, voir glacial : On suit les ordres. La priorité c'est la mission. le côté humain, on voit ça plus tard. Beaucoup plus tard. Quand on aura le temps. Cela rajoute à l'angoisse et à la tension du livre, donc pour moi c'est payant.
- le choix de connaitre ou non les raisons de l'épidémie meurtrière est un bon coup, car soit on se retrouve avec des personnages (lambdas ou non) qui tentent juste de survivre au jour le jour, soit on a la même chose, mais avec, en plus, des personnages qui vont se retrouver embarqués au coeur du problème.

En résumé, Nil Borny nous offre là une petite Bombe littéraire (qu'il surnomme lui-même un roman de gare de RER) qu'il est vraiment difficile de lâcher et qui est passé, pour moi, comme un coup de coeur. L'histoire se met en place très rapidement et ne nous offre pas de temps mort mais de nombreux de morts. L'auteur garde des classiques du genre, mais sait aussi sortir des sentiers battus pour mieux capter notre attention. Nous côtoyons des personnages dont nous espérons la survie sans être certains qu'il seront encore là au chapitre suivant (ou alors peut-être à chercher de la chair fraîche à se mettre sous la dent). Sans compter l'ambiance particulière qui va de morsure en blagounette, d'éventration en humour caustique, d'explosion de boîte crânienne en flirt. Et tout ça se marie très très bien.

Un livre que je vous conseille que vous soyez fan ou non des Zombies.

Merci Nil Borny pour cette belle découverte ainsi que le "live" que tu as fait dimanche dernier le 6 décembre sur le groupe "Les lecteurs de romans Noir/Horreur/Policier".

Je vais me lancer dans la lecture du tome suivant Viktor.

Bonne soirée et de belles lectures à toutes et tous.

Bises livresques Horrifiques. 😘📖👿
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Alors là si je m'attendais à ça... je l'ai dévoré d'un trait. J'ai ADORÉ. le sujet des zombies est maintes fois vu et revu surtout avec TWD mais là, c'est carrément autre chose... Borny ne tombe absolument pas dans les clichés et nous le livre une toute autre façon (je ne veux pas spoiler mais surtout le chapitre sur Nicolas que j'ai trouvé franchement intelligent). J'adore ressentir des émotions lors d'une lecture et combien de fois mon coeur s'est serré d'angoisse pour les personnages... franchement, je te lève mon scalpe. Véritable coup de coeur, Viktor m'attend assurément.
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Attention coup de coeur énormissime.
Un matin comme beaucoup de Parisiens, Mathieu se rend dans une station de métro pour allé bosser, arrivé dans les couloirs du métro, il va se retrouver confronté à un homme au comportement bizarre. L'homme va se jeter sur la foule et Mathieu va s'apercevoir qu'il a affaire à un zombie. Théo, Flip et Bouli, jeunes adolescents, Louis, Natacha et d'autre vont tous être confrontés à des hordes de zombies et vont devoir tout faire pour survivre.
Ce roman commence comme tous les romans zombiesques que j'ai lu, les zombies débarquent, tout par en vrille, il faut survivre, mais ce roman est loin d'être que ça. Les personnages que nous suivons sont tous différents et très attachants, j'aime beaucoup le caractère que leur a donné l'auteur. Au fil des pages, j'en ai appris beaucoup sur la raison de cette apocalyptique zombie, qui est responsable de ce désastre. Nil Borny a donné du caractère à ses personnages et une sacré dose d'humour, je n'ai jamais autant souri et ri en lisant un roman avec des zombies, mon mari s'est même demandé ce que j'etais en train de lire pour sourire comme ça, je suis fan de l'humour de Louis, il ne prend vraiment rien au sérieux ce qui ne l'empêche pas d'assurer un max. Je trouve ce roman très structuré, une écriture rythmée, un style que j'ai de suite aimé. J'ai dévoré ce roman d'une seule traite, une fois commencé impossible de lâcher ma lecture, j'avais envie de me freiner à la fin, je n'avais pas envie que cela s'arrête, mais ma curiosité était trop forte. Une fin qui laisse supposer une suite que j'attends déjà avec impatience. Merci Nil Borny pour ce super moment de lecture, lorsque je lis vos remerciements à la fin de votre roman, je me dis que vous avez beaucoup de similitudes avec Louis.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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J'ai lu le Début de la faim de Nil Borny… et bien, il m'a scotchée ! Je m'attendais à un truc complètement déjantée, humoristique à gogo. Alors certes, il y en a, mais c'est également une histoire dramatique, haletante, émouvante, attendrissante, romantique… Si, si !

Ce qui m'a accrochée en premier, la couverture ! J'adore ! Et elle résume assez bien l'histoire si on ne retient que les grandes lignes. Ensuite, il y a la personnalité de l'auteur. C'est qu'on l'aime notre Nilou !

Nil Borny nous donne sa version d'un drame apocalyptique et je l'ai trouvée très originale. le bonus : les causes vous seront dévoilées à la fin du tome !

Les humains deviennent d'étranges créatures mortes vivantes et ne pensent qu'à une seule chose, vous dévorer !

Comment survivre dans un tel contexte ? Vous suivrez plusieurs options à travers des personnages aussi variés qu'attachants ou totalement effrayants. Mais attention, tout le monde ne s'en sortira pas. Ne vous attachez pas trop vite aux protagonistes de cette histoire ! :p Face à un tel fléau, on meurt ou on se bat, avec des moyens parfois inattendus ! Peut-on faire confiance à tout le monde ? ces choses sont-elles les seules à craindre ?

Le tour de force de Nil Borny ? Apposer une franche dose d'humour grâce aux situations cocasses et à un personnage en particulier. Je ne dirai pas de qui il s'agit mais il a intérêt à rester en vie celui-là ! Vous le repérerez vite.

Bref, une belle plume : très fluide, très agréable, un scénario qui cultive son originalité malgré les références à des séries ou films du même type.

L'auteur m'a embarquée dans son monde, auprès de ses personnages, et je suis conquise ! Un bon moment de détente et de suspense à lire absolument ! Je découvrirai avec beaucoup d'intérêt et de plaisir la suite ainsi que les autres romans de cet auteur !
Lien : https://rimedebervuy.wixsite..
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Nous voici plongés dans une version parisienne de la venue de morts-vivants. En effet, suite à des morsures irrévocables, les victimes se réveillent et n'ont qu'une seule idée se nourrir inlassablement. Certaines personnes vont y échapper et se regrouper, un groupe totalement hétéroclite va alors se former, des caractères, vies, traumatismes et expériences différentes.
Louis est un personnage que j'ai tout de suite apprécié, en effet, il est à la fois totalement décalé et d'une certaine manière pragmatique. Il va user jusqu'à la moelle les nerfs de ses amis d'infortune mais va se révéler d'une redoutable et très précieuse endurance face à événements. Même s'il peut exaspérer, il fédère. Sa motivation est de retrouver son fils vivant et si possible non atteints… Quand l'amour s'en mêle il va aussi perdre le sens des priorités pour le plus grand plaisir du groupe. Il va se révéler, malgré les événements être un pilier indispensable.
Je découvre l'auteur avec son premier volet, une sacrée compilation d'humour de sarcasmes, de déroutes totales ; mais avec une réelle originalité. Je rassure ceux qui pense au énième Walking Dead, non non vous n'y êtes pas. Un style à la fois original, des présentations de personnages qui font que de suite le lecteur se sent concerner par ce qu'il va leur arriver. Une fine équipe qui va mettre le doigts sur ce qu'ils n'auraient jamais dû découvrir, et pourtant ils vont s'unir et combattre. Et si les morts-vivants n'étaient pas leur seuls ennemis ?
L'auteur distille à travers ses personnages, des valeurs, des sensibilités, des revendications, soulève également certaines problématiques qui pourraient s'avérer très plausibles.
L'histoire est très bien ficelée, les rebondissements sont nombreux, tenant en haleine le lecteur jusqu'au bout, la présence d'enfants est très touchantes ; des protagonistes bien travaillés et aboutis. En résumé, tout un sacré cocktail que l'on remue à la touillette, il en ressort une très belle lecture, toute en subtilité, jamais dans l'absurde. Cette histoire est émouvante, parsemée de nombreux sarcasmes et de francs fous rires. Il ne me restera plus qu'à retrouver ceux qui ont survécu dans la suite et découvrir leurs folles nouvelles aventures. Si vous croisez par hasard ce livre, découvrez le !!!
Lien : https://www.facebook.com/les..
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