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EAN : 9781022769496
452 pages
Bookelis (26/12/2017)
4.69/5   57 notes
Résumé :
'C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique !'

Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptôme.
L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Bon bah oups
Rien à dire sur l'écriture, c'est très bien écrit. C'est très dynamique. le ton est humoristique, voilà voilà.
Mais la surabondance d'actions et de personnages m'ont perdu au fin fond du fond de quoi?
Petit à petit je m'en désinteresse jusqu'à l'abandon.
Pardon
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Il était une fois le début de la fin ...

Quand une épidémie mortelle se répand dans Paris, c'est toute l'humanité qui retient son souffle !

Serions-nous en train de périr à petit feu ?
Il ne suffirait de pas grand chose pour que le monde ne sombre définitivement dans une nouvelle ère, entre manipulations génétiques et recherche de la vérité, la consommation de masse était l'une des thématiques du film Zombie (1978), la Guerre du Vietnam, par extension toute forme de conflits, à la guerre comme dans une société avec ses règles mutantes, c'était l'une des métaphores proposées dans La nuit des morts-vivants (1968) d'un cinéaste visionnaire, le regretté réalisateur George A. Romero.

Il ne faut jamais se fier aux apparences, si les créatures contaminées reviennent à la vie, ne serait-ce pas pour donner un signal fort, on parle aujourd'hui de lanceur d'alerte, nourrir la main tendue pour mieux la manger plus tard ?
La fascination éprouvée pour les films de zombie ne date pas d'hier, la littérature n'est pas en reste avec un bonheur plus ou moins égal, à chaque époque, il était écrit que le mort-vivant reviendrait à la vie, tôt ou tard ...

La première impression du présent roman, le Début de la Faim, le premier de l'auteur Nil Borny se porte d'abord sur la superbe couverture, un mélange oscillant entre horreur et beauté formelle, le ton est donné, rien ne vous préparera jamais dans cette aventure soignée aux petits oignons, fan absolu du genre ou débutant, cette histoire révèle et recèle des petits trésors d'inventivité, pour sortir des sentiers battus, loin de l'intention de l'auteur à faire défiler plans et séquences de scènes gores ou choquantes page après page, la peur de la contamination suinte par tous les pores de la peau de tout un chacun, l'atmosphère rendue est apocalyptique à souhait, les personnages s'invitent au fil des pages dans une valse macabre et existentielle, tout un programme qui n'est pas sans rappeler toutes les thématiques que l'on serait en droit d'attendre dans une telle dévastation meurtrière.

Si le récit pourrait presque se métamorphoser en un journal intime d'un groupe de survivants, dans un monde en perdition complète, loin de suivre les clichés habituels et souhaitant avant tout apporter du sang neuf, le début de la faim démontre qu'il est encore possible d'innover sans tomber dans la surenchère de la violence tout azimut, ce phénomène de la brutale montée de l'adrénaline dans des situations extrêmes existe depuis la nuit des temps, défendre ses valeurs et ses convictions face à la menace, connue ou pas, cette obligeance malgré soi de sortir de sa zone de confort pour se mettre au diapason, contribuer à l'effort collectif, cela s'appelle la solidarité et la compassion.

Et si les plus belles histoires d'amour pouvaient s'écrire dans la fureur des éléments déchaînés, imprévisible est l'apanage des aléas de rencontres fortuites, le hasard fait parfois bien les choses, pas de super héros ici, l'empathie progressive des personnages se découvrent à travers leur angoisse, leur doute face à la contagion d'un mystérieux virus transformant quiconque est mordu en un monstre, difforme ou évolué, la chaîne alimentaire et d'évènements dits improbables est décrite de manière spectaculaire mais toujours dans un souci de cohérence et de réalisme.

Rien de plus jouissif à lire une histoire effrayante et jouissive, si ce n'est un degré supplémentaire d'humanité rendu possible par les intentions de l'auteur à faire évoluer l'histoire dans plusieurs voies, des chapitres courts qui ne manquent pas d'apporter rebondissements ou actions frénétiques afin de maintenir un climat de tension permanente, il est un exercice délicat que de trouver un équilibre entre vouloir et pouvoir, la crainte de tomber dans le ridicule et la lassitude de tourner en rond, si le récit déroule par le jeu de miroir qui sépare vivant et mort-vivant, l'ambiance claustrophobe participe à frissonner et à appréhender le devenir de certains protagonistes, se reconnaître dans les qualités et défauts renvoyant à sa propre sensibilité, c'est l'espoir maintenu dans ce qui semble basculer l'avenir de l'humanité vers une issue des plus aléatoires.

Au-delà de certains questionnements survolés mais néanmoins pertinents pour appréhender ce déclin d'une frange de la population, si le métro de Paris est le point de départ, il est très aisé d'imaginer l'ampleur exponentiel de la contagion à l'échelle du pays voire plus, dans la gestation ou l'évolution du virus, l'auteur ne se contente pas d'user et d'abuser des grosses ficelles, l'humour jubilatoire d'un des personnages clé évite la monotonie et c'est sans évoquer ce qui va finalement consituter le fil conducteur de l'histoire, décidément pas comme les autres.

En période de crise ou de guerre, on imagine sans mal que cela puisse arriver sans conséquences mais la nature a doté l'être humain à survivre par tous les moyens, prise de conscience collective, l'entraide, appelez cela l'instinct, la lutte collective et l'envie irrépressible de garder l'espoir de lendemains meilleurs, la foi en son prochain, l'amour peut tout traverser et ce roman prend alors une autre trajectoire pour toucher encore un peu plus notre fibre émotionnel.

Un style très imagé dans ses descriptions proches du cinéma d'action intelligent, brute de décoffrage ou flirtant d'une allégorie des plus salvatrices, des moments de poésie furtifs se permettant de façon impromptue une folle incursion dans cette course survoltée contre la montre, le temps de la vérité.

Un plaisir coupable que d'assister à une vague déferlante d'un jeu de massacre grandeur nature, aussi intense qu'un jeu vidéo à la première personne, aussi prenant qu'un des nombreux films ayant déjà traité du thème similaire, zombie ou mort-vivant au choix, cette lecture est purement un excellent divertissement, à prendre le plus souvent au deuxième voire troisième degré, des personnages forts et tellement proche de nos préoccupations quotidiennes qu'ils apportent une valeur ajoutée, la fameuse clé de voûte d'un édifice pourtant sur le point de basculer irrémédiablement, une agréable et appréciable belle surprise, je vous avouerai que le temps consacré à sa lecture, le coeur continuait de battre à l'unisson de tous les Louis, Sliman, Mathieu, Théo, Natacha et consorts, entre dérision et ironie d'un monde absurde, s'il y a bel et bien une fracture sociale et morale en train de mordre la poussière ici bas, se protéger et résister deviennent alors l'engagement et le combat d'une vie.

Une suite a déjà vu le jour avec Viktor, le Début de la Faim 2 qui se voudra assurément aussi déjanté et subversif que ne l'était ce premier tome à la promesse tenue, mariage réussi d'un roman de genre rebaptisé ici Roman de Gare de RER, quand l'horreur défie l'amour, tous les champs des possibles se mettent à clignoter, attention aux étincelles et n'oubliez jamais une chose, surveillez bien vos arrières !

Le Début de la Faim peut commencer ...
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Je suis partie à la découverte de la plume de Nil Borny avec son roman « le Début de la Faim »

Titre : le Début de la Faim, Premier tome
Auteur : Nil Borny
Éditeur : Auto-édition, paru le 15 Janvier 2018
Pages : 452
Prix : Broché : 19€ / Numérique : 3,99€

Alors là Mr Nil Borny ! Quelle histoire vous nous servez là ? Une chose est sûre ça envoie du lourd !
Amateur de chair (pas trop fraîche) vous êtes les bienvenus dans ce carnage sanguinolent. Un grand merci à l'auteur pour sa confiance, sa gentillesse et sa grande patience.

Une histoire riche, menée tambour battant aux multiples rebondissements. Nous allons suivre dans ce début d'intrigue grand nombre de personnages, ce qui sera très intéressant pour la suite de l'aventure.
Au départ, nous apprenons à les découvrir dans leurs routines quotidiennes, chacun se livrant à ses occupations habituelles.
Mais quand l'invasion commence, tout va se mettre à bouger et de nombreuses routes vont se croiser pour ces personnes aux différents caractères.
L'épidémie se propage très vite et une nouvelle forme de zombie va se révéler bien plus puissante, ce qui va propulser nos amis dans des situations pour le moins compliquées.
On ne présente plus ces fameux zombies, il existe tellement de représentations que ce soient par les jeux vidéo, les séries TV, les films, les livres, ils sont omniprésents et d'un côté ils nous envahissent à leur manière. Je suis moi aussi, comme beaucoup, fan de la première heure, surtout par les jeux vidéo comme les incontournables Résident Evil, avec leurs héroïnes Jill Valentine, Claire Redfield, Rebecca Chambers...
Aussi, quand j'ai commencé cette lecture j'espérais ne pas tomber dans les clichés et les scènes de déjà-vu. Je vous le dis tout de suite ce n'est pas le cas ! Je voulais être surprise, je l'ai été ! Nil Borny réinvente complètement sa vision du monde post-apocalyptique par invasion massive.
Une histoire détonante et tellement bien menée que l'on se plonge complètement dans le récit.
J'ai vraiment passé un super moment en compagnie de ces personnages dans des situations tantôt dangereuses tantôt loufoques.
On passe de la peur, à l'espérance et aux sourires en un rien de temps. Cette couverture représente bien le livre, malgré les hordes qui tournent autour d'eux, les personnages n'en oublient pas pour autant de faire connaissance de devenir amis voir même de flirter et de tomber amoureux.
Les morts vivants sont bien décrits et les scènes d'attaques sont bien réalistes.
Les zombies passent à table : du sang va gicler, des morceaux de chair vont être arrachés puis dévorés, des odeurs vont s'installer, des personnes vont se transformer pour devenir à leur tour de vraies bêtes affamées. Autant prévenir ! Les morsures et les scènes de banquet ne sont pas tendres, c'est de la grosse bouffe pour macchabées décérébrés et la transformation pour les malheureux n'aura rien d'une douce partie de plaisir.
L'armée est également au coeur de l'intrigue avec de nombreuses expérimentations validées par un ministère de la Défense totalement inconscient.

Au-delà de cette agitation, l'auteur a su instaurer une tout autre ambiance, il y a beaucoup d'humour dans ce livre, c'est un réel point fort. Vous y trouverez également de l'amour, le grand, le beau, le vrai, le carrément suicidaire, des personnages qui au moment le plus terrible de leur existence vont tomber amoureux.
Un bon groupe de personnes qui au fil des épreuves et des pertes humaines vont créer une belle amitié, si bien que le lecteur se prend de sympathie pour chacun d'entre eux. Mon coup de coeur va pour le petit rigolo du groupe, un peu lourd, mais qui est pour moi un personnage clé qui participe amplement à la réussite de cette histoire.

Alors bien entendu j'attends la suite avec impatience, car Nil nous laisse sur notre FAIM (le petit clin d'oeil au titre) l'attente va être longue, malgré le petit plus de fin de lecture proposée par l'auteur. Quoi qu'il en soit je serais au rendez-vous pour le second opus qui s'intitule « VIKTOR » qui doit voir le jour en fin d'année ou début d'année prochaine.

« La dernière chose qu'il avait eu la chance de voir était ce beau visage qui implorait un pardon alors que le projectile lui traversait le crâne en faisant passer la majorité de ses dents par son lobe occipital. »

« Il était couvert de sang et gesticulait comme un diable en vomissant d'horribles substances. Ses yeux étaient jaunâtres et injectés de sang. le plus étrange, c'est qu'il n'avait même pas défait sa ceinture de sécurité et qu'il se comportait comme un gamin faisant un caprice dans son siège-auto... En plus moche. »

Résumé : « C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et ... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique ! »
Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes. L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer. Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème. Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal.
Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique.

L'auteur : Né en 1966, Nil Borny n'était pas destiné à devenir "conteur d'histoire".
Parisien de pure souche, il s'exile en banlieue à la recherche de verts pâturages qu'il ne découvrira jamais. Après avoir passé sa jeunesse à ne pas faire grand-chose d'autre que l'imbécile, il réalise enfin son premier grand rêve : devenir livreur de Pizz' (et oui, il y en a plusieurs), seul moyen d'acquérir une mobylette gratis.
Suite à un grave accident causant la mort de plus d'une centaine de personnes, il apprend qu'il n'est pas judicieux d'associer de l'engrais, de la vodka et du white spirit avec un moteur à explosion. Par miracle, il s'en sort indemne et se résout à revoir ses ambitions professionnelles à la baisse.
Passionné de musique et de dessin, ses deux mains gauches ne l'aident pas à percer dans ce domaine. Néanmoins courageux, il s'inscrit aux beaux-arts où il en sortira quelques années plus tard en tant que sculpteur sur galets (véritable hantise à dégoter).
Un beau jour, sur la fin de l'été de sa vie (ça en fiche un coup, quand même !), une irrépressible envie d'écrire le submerge et le pousse à coucher quelques lignes sur papier. Étonnamment, il se surprend à aimer cela et s'en ébaubit net. Sous les conseils avisés de proches, il essaye quelque temps de faire publier son labeur, pour finalement choisir la liberté de l'auto-édition, personne n'ayant encore reconnu l'immensité de ses talents à titiller la muse.
Les avis de ses premiers lecteurs le laissent coi et certains l'incitent à poursuivre dans cette direction. Actuellement, il rédige la suite de son premier roman, le Début de la Faim, sorti en début 2018 : Viktor devrait voir le jour en cette fin d'année 2018.


www.lesmotsdelau.fr
Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/le..
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Bonsoir chères amies et chers amis, ce soir, je vais vous parler d'un livre sur les Zombies, les morts-vivants, les Infectés.

Ce livre c'est "Le début de la faim" par Nil Borny.

Résumé :

"C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et.... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique !'

Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes.
L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer.
Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème.
Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal.

Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique."

Ce livre est un livre que j'ai gagné sur un de mes groupes de lecture.

Je suis quelqu'un qui aime bien les histoires de Zombies, j'ai quelques livres dessus mais aussi j'ai suivi la série The Walking Dead.

Je me suis dit, tiens une belle histoire de Zombies par un auteur français en plus, ce qui est rare donc j'essaye. Et bien, je ne suis pas déçu du voyage.

Je vais commencer par vous parler de la couverture qui est très importante puisqu'à elle seule, elle résume le livre.

L'alternance des points de vue des différents personnages fait que l'on ne s'ennuie jamais. Ils n'ont pas le même âge, le même métier, le même caractère, les mêmes peurs, ni les mêmes défauts. Mais ils restent humains sans passer par la case super-héros qui se farcit son quintal de zombies avec seulement un tire bouchon et un cure-dent (il faut se méfier, c'est quand même dangereux ces choses-là). Lesdits personnages sont attachants et j'ai vraiment aimé les suivre et j'ai croisé les doigts très fort pour qu'ils évitent de mourir. Malheureusement, ça ne fonctionne pas à chaque fois. (Snif)
Parce que oui, l'auteur donne le ton dès le départ : attention à ne pas trop s'attacher aux personnages, ils peuvent très bien mourir dans la page suivante. Cette incertitude participe à la tension du livre et à cette envie irrépressible de tourner les pages toujours et encore.
Pourtant, j'ai fini par succomber au charme de plusieurs d'entre eux, surtout de deux : Louis et Natacha. Bien que le premier, au départ, il est chiant. Parce que oui, cet énergumène est plutôt particulier (mais au final attachant), vous vous en apercevrez bien assez tôt.
Ce livre contient beaucoup de partis pris qui sauront, ou non, satisfaire et/ou convaincre selon les gens. Mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de ce livre et l'empêche d'être une énième version de la fin du monde version morts vivants, revenus à la vie :
- Choisir d'associer l'horreur des zombies et l'humour des personnages est une riche idée.
- Choisir d'intégrer une romance (et oui, même avec des zombies aux fesses, on peut tomber amoureux !) est aussi quelque chose qui peut ne pas plaire dans ce milieu post-apocalyptique. Sachez que cela ne m'a pas dérangé parce que l'amour ne prend pas le pas sur les zombies et l'action et ça, c'est chouette !
- Choisir le visage de l'armée qui ne montre (à quelques exceptions près) qu'un côté froid, voir glacial : On suit les ordres. La priorité c'est la mission. le côté humain, on voit ça plus tard. Beaucoup plus tard. Quand on aura le temps. Cela rajoute à l'angoisse et à la tension du livre, donc pour moi c'est payant.
- le choix de connaitre ou non les raisons de l'épidémie meurtrière est un bon coup, car soit on se retrouve avec des personnages (lambdas ou non) qui tentent juste de survivre au jour le jour, soit on a la même chose, mais avec, en plus, des personnages qui vont se retrouver embarqués au coeur du problème.

En résumé, Nil Borny nous offre là une petite Bombe littéraire (qu'il surnomme lui-même un roman de gare de RER) qu'il est vraiment difficile de lâcher et qui est passé, pour moi, comme un coup de coeur. L'histoire se met en place très rapidement et ne nous offre pas de temps mort mais de nombreux de morts. L'auteur garde des classiques du genre, mais sait aussi sortir des sentiers battus pour mieux capter notre attention. Nous côtoyons des personnages dont nous espérons la survie sans être certains qu'il seront encore là au chapitre suivant (ou alors peut-être à chercher de la chair fraîche à se mettre sous la dent). Sans compter l'ambiance particulière qui va de morsure en blagounette, d'éventration en humour caustique, d'explosion de boîte crânienne en flirt. Et tout ça se marie très très bien.

Un livre que je vous conseille que vous soyez fan ou non des Zombies.

Merci Nil Borny pour cette belle découverte ainsi que le "live" que tu as fait dimanche dernier le 6 décembre sur le groupe "Les lecteurs de romans Noir/Horreur/Policier".

Je vais me lancer dans la lecture du tome suivant Viktor.

Bonne soirée et de belles lectures à toutes et tous.

Bises livresques Horrifiques. 😘📖👿
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*** Un Walking-Dead Parisien***


Je ne suis pas du tout fan ni des romans mettant en scène des zombies affamés de chair fraîche se délectant d'hémoglobine immonde, ni de "romans de gare" ...
Pourtant, et c'est une première, j'ai beaucoup aimé le début de la faim de Nil Borny (auteur en auto-édition que je découvre ici), avec son roman "zombifique".
Qu'est ce qui m'a prise de "craquer" sur ce livre ? Sans aucun doute le graphisme de la première de couv' qui est juste ... magnifiquement dessinée !
Puis, je me suis laissée prendre dans cette aventure complètement loufoque, effrayante et avec un suspens à vous glacer le sang !


Tout à l'air calme à Paris ce jour-là ...
Sauf que dans un couloir du métro c'est le chaos lorsqu'un type pousse un cri terrifiant, un hurlement qui réveille les ... morts !
Mathieu croit rêver quand il voit ce type arracher la gorge d'un passant en se délectant de sa chair.
Natacha et Bernard, vivent leur dernière journée de boulot pépère à la gare ...
Louis, se paye la dernière fois le luxe de conduire la voiture de sport de son ex-femme ...
Théo, Flip et Bouli ne sont pas allés en cours préférant jouer à un jeu vidéo chez leur copain en se goinfrant de pizza jusqu'à ce que dans la rue il se passe quelque chose de terrible ...
Toutes ces personnes ne se connaissent pas, mais vont devoir faire équipe pour s'en sortir ... et éviter morsures et griffures ...

J'ai été conquise par l'humour de l'auteur, qui fait de cette histoire horrifique un grand moment de dérision tout en pataugeant dans les ennuis de nos personnages qui sont tous très attachants.
Nil Borny a eu le don, dans cette aventure mortelle qui décime l'humanité , de faire preuve de grande inventivité en évitant au lecteur des scènes gores à répétition, des paroles choquantes ou vulgaires.

Romantique Nil ? Assurément !
La passion entre Louis et la "bombasse" Natacha est un pur régal (sans jeu de mots). Allier une romance dans cette valse macabre où la fin de l'humanité est quasi certaine et où ces deux-là tombent fou amoureux, moi je dis qu'il fallait oser et c'est ... génial !

Les chapitres sont court ce qui permet au lecteur de sentir monter une certaine adrénaline qui fait qu'on ne peut pas lâcher le livre.

Merci à l'auteur pour cet excellent moment de frissons. Comme quoi, ne jamais rester sur des à priori de "je n'aime pas ce style" et surtout une fois de plus la première de couv' est très importante pour choisir une lecture (en tout cas en ce qui me concerne).

Je me laisse tenter pour continuer l'aventure avec sa suite : Viktor.

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Natacha, effrayée, ne savait quoi répondre. Elle se faisait un film en imaginant de pauvres gens étendus dans des mares de sang sur le quai, victimes de l'aboutissement ultime de la bêtise humaine qu'est le terrorisme. Elle se remémora l'attentat du Bataclan et le nombre épouvantable de martyrs qu'il y avait eu. Tout cela au nom d'un courant de pensée néfaste qui se sert de la religion pour d'obscures raisons incompréhensibles. Elle aperçut Bernard qui était maintenant sous son bureau. Il tirait également la chaise vers lui pour parfaire son camouflage de fortune. Il était sympa, mais niveau héroïsme, il venait de perdre des points, songea-t-elle.
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Une forme à l'intérieur de l'habitacle se précipita violemment sur la fenêtre lui faisant faire un bond en arrière. Un liquide marron et rouge vint éclabousser cette dernière pendant que l'ombre gigotait dans tous les sens. Sous le choc, Louis pensa à un chien tout d'abord, avant de commencer à analyser la silhouette qui se débattait dans tous les sens derrière le vitrage maintenant à moitié opaque. Méfiant, il fit le tour de la voiture côté pare-brise pour découvrir avec stupeur que ce n'était pas un animal. C'était un homme ou un truc qui y ressemblait. Il était couvert de sang et gesticulait dans tous les sens en vomissant d'horribles substances. Ses yeux étaient jaunâtres et injectés de sang. Le plus étrange, c'est qu'il n'avait même pas défait sa ceinture de sécurité et qu'il se comportait comme un gamin faisant un caprice coincé dans son siège-auto…
En plus moche.
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Il baissa son regard vers ses mains. Sa main droite était couverte de sang et il n'arrivait pas à trouver sa main gauche.
Peu importe… Tout ce sang ?
Cela devait être à cause de sa jambe.
Pourquoi n'avait-il plus mal ? Pourquoi ne ressentait-il plus rien ?
Il passa devant une vitrine et y vit son reflet. Il aurait dû être horrifié, mais non. Il avait une balafre qui zigzaguait de son oreille gauche à sa joue droite. Un morceau de cuir chevelu pendait lamentablement sur son œil gauche. Un couteau était planté dans son plexus et son bras gauche était amputé jusqu'au coude. Voila pourquoi il ne retrouvait pas cette maudite main. Aucune réaction. Tout ceci était secondaire. Il avait faim. C'était son unique préoccupation.
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L'homme avait les yeux révulsés et du sang lui sortait par tous les orifices. Théo laissa échapper un cri aigu de surprise qui eut un effet des plus surprenants. Tous les individus se tournèrent enfin vers lui à l'unisson, dévoilant la même physionomie. Ils étaient tous barbouillés de sang, roulaient des yeux et, de plus, se mettaient maintenant à grogner et gémir comme des bêtes. Ils entamèrent un changement de direction et se dirigèrent désormais vers lui. Madame Noël, arrivée en haut de ses quelques marches, lui claironna à nouveau de fuir et de s'enfermer. Elle claqua sa porte pour se mettre à l'abri. Théo, sous l'effet de la surprise demeurait immobile. Il était paralysé et ces choses fonçaient vers lui.
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- Patate douce à Nounouille ! Vous me recevez ? Patate douce à Nounouille ! Vous me recevez ? Mes raisins de Corinthe sont secs et le bidet est bouché ! baragouina plusieurs fois [...] devant l'air interloqué de [...].
- Très étrange votre code, dit froidement [...] .
- En fait, on n'a pas de code. Mais je trouve que ça fait quand même plus classe. Vous ne trouvez pas ?
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