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Critique de steka


Dans l'univers de Boulgakov tout devient possible, surtout le plus improbable. Ayant eu à vivre dans une société ou chaque détail de la vie quotidienne était une course d'obstacles souvent insurmontables, Boulgakov ouvrit toute grande la porte de son imaginaire et le résultat fut prodigieux. Après tout, la seule alternative aurait été la folie, toujours prête à accueillir les êtres sensibles et exigeants. Par chance, c'est la créativité qui prit le pas et à laquelle nous devons cet extraordinaire roman. Boulgakov y épuisa ses dernières forces.
Sans doute pensait il pouvoir prendre la fuite dans l'univers parallèle de sa propre création et rien ne prouve qu'il n'y réussit pas puisque nous rencontrons souvent le Maître, Marguerite et Woland et même ce très étrange chat au détour de nos rêves.
Ce Woland, ce n'est pas longtemps un secret, est donc le diable : un diable d'une conception très particulière quand on y pense. Boulgakov lui a donné des traits caractériels qui dénotent fortement de l'image habituelle, une sorte de rigueur et un sens particulier de la justice. Tout en étant également un sacré farceur, Woland a toute la sagesse que peut procurer l'avantage de l'éternité; si bien qu'au regard de notre propre contemporanéité, on en viendrait rapidement à regretter son absence, que l'on espère donc temporaire.
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