Tu auras fixé une île
De signes ensoleillés
Et de ferventes mouettes
Dans le livre sur la page.
Tu auras donné ton encre
Au souffle de l’océan
Qui rumine va et vient
Sans cesse au regard de l’homme.
Tu auras ouvert les yeux
Aux nuages au-dessus
Des lichens et des bruyères
À toute amarre du cœur.
Vois rien ne manque à ton île
Qui est aussi le royaume
De la parole où surgit
Ce qui demeure invisible.