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Critique de brigetoun


quatrième de couverture : "Un homme marche dans les allées d'un cimetière : Walt Whitman, Jonh Keats, Ovide, Virginia Woolf, entre autres tombes. Il se demande ce qu'est la poésie. Il se sert dans les morts pour élaborer des réponses. D'une certaine manière, il essaie de se glisser dans leur brouhaha, il répète ce qu'il comprend : par ex/ rendre la vie vivante, telle est la tâche que la poésie s'assigne parfois. Ou bien : trouver des égalités et des ressemblances dans le monde genre x roses = une certaine somme d'argent. Ou bien, parfois, la poésie attend comme une dingue un Tu et encore plus un vous qui lui laisse ouvrir entièrement les draps du poème".

Ma lecture : le cimetière, ni les tombes ne figurent dans le texte, mais une circulation de poètes en poètes en petits blocs de textes qui réagissent les uns sur les autres, ou s'enchaînent, un poète (et cela commence par un Whitmann "viel homme barbu, assis devant le fleuve.." assez formidable), en appelant un autre, et parlant de cet autre le promeneur bifurque, prend un autre chemin, suit un autre thème qui amène de nouveaux poètes, ou souvent les précédents en une autre facette, et outre les thèmes cités par l'éditeur on trouve la traduction, la langue qui devient inutile à la poésie, le rôle ou non du poète en politique, etc... et le texte est toujours texte de poète, incluant aussi de courts poèmes de Bouquet lui-même. Un cheminement dense et facile, progressant au long de 95 courtes pages
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