Le Livre de la mort

[...] le Bourbon Kid est capable de tuer tous les vampires de cette ville avant même qu'ils se rendent compte qu'ils sont morts."
Clay fronça les sourcils : "Ça ne veut absolument rien dire.
- Peut-être, mais je trouvais que ça sonnait bien.

il fallait vraiment être le dernier des abrutis pour s'embêter à écrire un bouquin et oublier de mettre son nom dessus.

- Ce type est un cancer ambulant. On a autant besoin de lui que d’une invasion de grenouilles.
– Peut-être bien, mais je vais vous dire une chose : le Bourbon Kid est capable de tuer tous les vampires de cette ville avant même qu’ils se rendent compte qu’ils sont morts. »
Clay fronça les sourcils : « Ça ne veut absolument rien dire.
– Peut-être, mais je trouvais que ça sonnait bien.

Sanchez n’en revenait pas : il fallait vraiment être le dernier des abrutis pour s’embêter à écrire un bouquin et oublier de mettre son nom dessus.

Silvinho était assis, dos au mur qui faisait face à Beth, et son visage n'était plus qu'une ecchymose sanguinolente. JD le dominait de toute sa taille, pointant un énorme poignard à la poignée en os vers le visage du vaincu.

[Elle] était en train de prendre un pied incroyable. Écraser des piétons était le genre de chose que le commun des mortels ne pouvait faire que dans des jeux vidéo. C'était pourtant ce qu'elle faisait, avec de véritables victimes, dans la légalité la plus stricte et, qui plus est, dans un but hautement moral.

Sanchez n'en revenait pas : il fallait vraiment être le dernier des abrutis pour s'embêter à écrire un bouquin et oublier de mettre son nom dessus.

- Vous avez tué votre mère ?"
Kacy ne put dissimuler l'horreur qui perçait dans son ton.
" Elle était devenue un vampire. Elle m'a supplié de la tuer. J'ai dû boire pour m'y résoudre. J'ai bu une bouteille entière de bourbon et je lui ai mis six balles dans le coeur. Après ça, les seules choses qui me donnaient l'impression d'être vivant, c'était de boire du bourbon et de tuer des gens. Surtout des vampires.

Dans une flaque de sang gisait le corps d’un jeune homme. Sa tête avait été écrasée, réduite à une masse informe et sanguinolente. Mais le plus inquiétant dans cette scène, c’était l’homme qui se penchait au-dessus du cadavre, cet homme à propos duquel les rumeurs ne tarissaient pas. Drapé des pieds à la tête d’une longue cape à manches noires, le crâne recouvert d’une capuche, c’était bel et bien le Bourbon Kid. Alors qu’il détournait le regard dans sa direction, elle constata que ses mains étaient recouvertes du sang du jeune homme.
Après avoir considéré un moment ces mains, bouche bée, Caroline releva les yeux. Leurs regards se croisèrent. Elle resta figée, telle une statue de sel, son corps et son cerveau cessant de fonctionner à la vue du tueur tristement célèbre. En proie à une horreur infinie, elle le vit se redresser, passer une main ensanglantée sous sa robe, pour en ressortir un très gros pistolet. Il visa, pointant le canon droit sur la tête de Caroline. […] Elle se demanda si sa dernière heure avait vraiment sonné, mais avant d’appuyer sur la détente, le Bourbon Kid prononça deux mots, de ce ton rocailleux reconnaissable entre tous, qui semblait provenir des tréfonds de l’enfer.
« Baisse-toi. »
Durant une fraction de seconde, Caroline ne réagit pas. Puis elle obéit, enfonçant sa tête entre ses genoux, plaquant ses mains sur ses oreilles et fermant les yeux.
BANG !

« Putain de merde, dit Dante. Il vient de se passer quoi, là ? »

Kacy tenta de tirer un sens de ce qu’elle venait de voir. Tout s’était passé si rapidement. « Tu as réussi à voir qui a attrapé le petit garçon ? demanda-t-elle.

– Ouais, acquiesça Dante. Un truc de malade. Et apparemment, on n’est pas les seuls vampires de sortie à l’heure qu’il est.

– Tu l’as déjà vu quelque part, ce type ?

– Ouais, mais seulement avec toi, et aux dernières nouvelles, c’était pas un vampire. »