Psycho Killer

L’expression sur le visage de l’homme se transforma immédiatement. Les muscles de son visage se relâchèrent, il sembla complètement dépité, comme s’il venait d’ouvrir un cadeau de Noël pour y découvrir un rat mort.

Disons que suite à un petit malentendu j ai du violer analement un des patients

Le muscle solide avait laissé place à ce qu'il appelait "du muscle un peu plus mou".

Le hall d'entrée était presque aussi déprimant que l'extérieur du bâtiment. Tout était gris. Sol gris, murs gris, plafond gris. Il ne manquait plus qu'une chanson de Morrissey en fond sonore pour parfaire l'ambiance. (p.106)

- Daisy Coltrane vient d'appeler. Elle dit qu'elle a trouvé Hank Jackson la tête dans les toilettes de son bureau.
O'Grady soupira.
- Et? Ça ne doit pas être la première fois.
- Ellea aussi trouvé ses mains dans la caisse enregistreuse et ses pieds sous le bureau, mais elle dit qu'elle a cherché partout et qu'elle ne trouve pas le reste. (p.68)

Si tu n'arrives pas à repérer un type avec un masque jaune et rouge au volant d'une voiture jaune et rouge, tu mérites de te faire décapiter. (p.88)

– Mais la Roumanie ? C’est le trou du cul du monde. Qu’est-ce qu’il y a à faire là-bas ? »
Jasmine suggéra une réponse.
« Le Danube, les Carpates, le château de Pele’s, les stations balnéaires de la mer Noire. »
Munson couvrit le téléphone de sa main.
« Qu’est-ce que vous racontez ? murmura-t-il, visiblement énervé.
– La Roumanie. Vous demandiez ce qu’il y avait à faire. J’ai juste donné quelques idées.
– Comment vous savez tout ça sur la Roumanie ?
– Je regarde History Channel.

– Eh bien, la fille ne veut pas vraiment se faire avorter. Elle est mentalement instable et assez perturbée. En tant que tuteur légal, je prends la décision à sa place. »
Le docteur Chandler sembla horrifié.
« Elle ne veut pas se faire avorter ?
– Elle est perturbée, c’est tout.
– Mais je vous ai dit que je n’avais rien pour l’endormir. Vous avez quelque chose ? Parce que si elle se débat, ça pourrait être extrêmement dangereux.
– Je m’en suis déjà occupé, dit Mellencamp. Nous l’avons attachée à un lit et bâillonnée. Elle ne pourra ni se débattre ni même hurler si les choses tournent mal. »
Le médecin regarda la liasse de billets dans sa main.
« Cinq mille maintenant, et cinq mille quand ce sera fait, dit-il en réfléchissant tout haut.
– C’est ça.
– C’est pour l’avortement, n’est-ce pas ?
– Ouais.
– Donc je recevrai également, disons, la même somme pour m’occuper de sa blessure par balle ? »
Mellencamp leva un sourcil perplexe mais son expression de surprise laissa bientôt place à un grand sourire. Il hocha la tête en regardant Reg.
« J’aime bien ce type !
– Moi aussi », dit Reg.

Les policiers avaient relevé toutes les preuves dont ils avaient besoin, ce qui se résumait pour eux à jeter un rapide coup d’œil à la scène de crime avant d’aller se goinfrer de donuts et de muffins chipés derrière le comptoir. Ce n’était pas vraiment leur truc à B Movie Hell, les traces d’ADN et ce genre de choses.

Bien. Je vais aller droit au but alors. L’opération Blackwash est née de l’imagination d’un abruti entêté qui bossait dans le département il y a quelques années. Un trou du cul qui regardait beaucoup trop de films d’espionnage et qui s’est dit qu’on pourrait créer un corps d’élite d’espions et d’assassins ultra-entraînés, des sortes de robots. L’idée était de les recruter jeunes, très jeunes, j’entends. Certains étaient des nouveau-nés, et le plus vieux devait avoir cinq ans. Bref, on a pensé que si on commençait à les entraîner à cet âge-là, on pourrait créer une équipe de soldats proche de la perfection.