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Critique de Pancrace


« Merci, merci, je tiens tout particulièrement à remercier ma mère sans qui cela n'aurait pas été possible. » … D'avoir une vie de merde.

Mini-miss, mini-moi, mini-elle, maxi traumatisme, celui qui dès dix ans, des princesses coupe les ailes et façonne des rebelles.
Tu es belle, allez, sois sage, on fait comme on a dit ! Tu vas gagner.
Truculent, dégoutant, succulent. Ambiance second degré, glauque à souhait.
Petit chemin de gloire mais grand chemin de croix pour Elizabeth qui est très belle et pas trop bête.
Festival de formules. Feux d'artifice de leurres. Il en faut du talent pour escalader la haine, la répugnance, et l'envie de vengeance envers cette engeance qui lui a donnée naissance.
Devenue Florida, pour évacuer ça, elle fera du gras dans un pensionnat et tombera dans les bras de ceux qu'elle croisera. La boulimie, pour faire chier sera sa première addiction.
Olivier Bourdeaut m'a bousculé avec ses mots et perturbé avec les excès de sa Florida jolie fleur de dawa.
Anabolisants et amphétamines seront des malédictions et sa nouvelle addiction, la revanche visible sur ses hanches. Bodybuildée à outrance, peut-être sa chance !
Acide et poudre compléteront la sanction qu'elle s'inflige pour dissoudre la détresse.
« Tu te détruis pour détruire tes parents, c'est beau comme du Monte-Cristo, c'est fort comme Musclor et c'est complétement con ! »

Lecture rejet, lecture accusation à l'acuité et à l'acidité presque gastrique de l'incompréhension des motivations de parents qui estiment faire le bien et qui créent des maux plantés au coeur de leurs enfants, définitivement. Où est la limite ? Où s'arrête les bonnes intentions ou commencent l'embrasement de petites gloires ou de jets d'adrénaline ?
Olivier Bourdeaut a le verbe acerbe et piquant aux phrases courtes à digérer comme des piments et met en scène joliment et crûment sa re-belle Florida.
« J'ai été shooté à la gloriole, c'est la plus violente des drogues, le regard des autres. »

J'ai beau avoir aimer et souffert mais il faut que je file, j'ai Botox.
Patron, l'addiction…

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