- How exciting ! Tu me raconteras, dis ?... J'aimerais tant que John se fasse blesser pour moi !
- C'est un père que tu veux pour ton enfant ?... Ou une pension d'invalidité de guerre ?...
- Ah ! Ah !... Tu as raison ! On essayera de le conserver complet ! Je suis heureux, tu sais !... Depuis le temps que je rêve de vivre comme dans les bouquins, un grand truc aventuresque ! Là !... Look at the little owl !...
- Ce regard... C'est tout à fait ton père !!! Mr. Hereford, vous nous mécontentez ! Non seulement vous avez engendré une catin qui se fait culbuter par toute la marine, mais encore, vous semblez impuissant à étouffer le scandale à naître du fruit de ses péchés ! Mr. Hereford nous vous blâmons.
- Hou !... Il fuit ! Il a honte ! ...Honte de savoir sa fille heureuse !...
- C'est comme ça !... Les gens comme lui pensent que tout se paye !... Et comme ton bonheur ne lui coûte rien, il est certain que tu le voles !
Venir de si loin pour ne briller qu’un seul instant avant de rendre l’âme … Quelle pitié !
- Il pèse aussi que vous le Hoel ?...
- Hum !... heu... il est plus jeune mais je me défends encore.
- Avant de répondre n'importe quoi, Major, méfiez-vous des quiproquos !... Mary parle un français quelque peu fantaisiste !
Sale temps hein ?... Les Frogs, y sont dans leur éléments ! Notez !... C'est justement eux qui sont à l'abri. HA ! HA ! C'est bien la première fois que je vois des Français correctement alignés ! HA ! HA !
T'as as besoin de moi ,tu as la vieille!Alors pour m'avoir ,tu peux toujours te palucher!
Les mauvaises langues affirment que les cutters sont fabriqués par paires: Un pour les gardes-côtes, un pourla contrebande !
A quelle hauteur, le chirurgien que vous êtes situe le cœur d'un tel individu ?
Les gens comme lui pensent que tout de paye ! … Et comme ton bonheur ne lui coûte rien, il est persuadé que tu le voles !
- Pierre-Yves Lagadec ?…
- Présent !
- Jean-François Le Bris ?…
- Présent !
- Hoel-Marie Tragan ?…
- Présent !
- Tragan !… Une lettre for you !
Recueillis par les Anglais dans la mer des Caraïbes, Isa, Hoel et le major Michel de Saint-Quentin sont débarqués à Portsmouth. La jeune fille, dont la non-belligérence ne peut être contestée par les autorités britanniques, est rapidement libérée. Elle obtient même un permis de séjour. Hélas ! Il n'en est pas de même pour ses deux compagnons, envoyés rejoindre les quelques neuf cents prisonniers de guerre qui croupissent entre les planches d'un sinistre ponton ancré, par la “perfide Albion”, sur une vasière au large de Chatham… Nous sommes jeudi, septième jour de septembre 1780…