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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'affrontement impitoyable entre Assassins et Templiers se poursuit dans Brotherhood. Ezio est de retour dans la villa toscane de son oncle avec la Pomme quand l'endroit est attaqué par un ennemi bien plus cruel et dangereux que Rodrigo Borgia : son propre fils, Cesare.

Je ne gardais pas un souvenir très glorieux de Renaissance (La croisade secrète m'en ayant laissé un meilleur), malgré quoi j'étais loin du compte. J'ai trouvé cette novellisation encore pire, à un point tel qu'il m'aura fallu de nombreux jours et plusieurs pauses pour réussir à en venir à bout.

L'écriture est toujours aussi pauvre, la temporalité toujours aussi discutable, certains passages sont beaucoup trop survolés, et le fait d'avoir appris l'italien entre-temps aurait pu me rendre les innombrables répliques dans cette langue plus supportables… si l'auteur l'avait lui-même maîtrisée.

En relisant ma précédente chronique, je m'aperçois que je décrivais Ezio comme sympathique et surtout charismatique, au contraire des antagonistes qui ne l'étaient pas suffisamment. Eh bien, cette fois, c'est l'inverse. Cesare et Micheletto s'en sortent plutôt bien, l'ambiguïté de Lucrezia est également maîtrisée, mais Ezio a eu tendance à m'agacer.

Son attitude vis-à-vis de sa soeur, ses soupirs et lamentations après Caterina Sforza… Autant je l'avais adoré dans le jeu vidéo, autant au fil de ma lecture, j'ai eu plusieurs fois envie de lui asséner un bon coup de pied à l'arrière-train.

Ce qui m'amène à la fidélité de l'oeuvre. La fin de Renaissance m'avait induite en erreur, puisque je pensais que le récit se concluait avec la mort de Rodrigo Borgia, mais non, on le retrouve bien, comme il se doit, dans Brotherhood. Ce qui n'a pas empêché l'auteur de prendre certaines libertés.

Je me souviens notamment d'une course poursuite dans l'un des chars d'assaut construit par Leonardo qu'on ne retrouve pas ici (Leonardo n'ayant d'ailleurs qu'un tout petit rôle très secondaire), mais surtout, surtout…

D'où c'est Cesare qui tue Micheletto ? Là, il ne s'agit pas seulement de se détacher du jeu, c'est se détacher de l'Histoire avec un grand H, puisque le Valentinois est mort un an avant son fidèle bras droit ! Autant les changements de scénario mineurs ne m'ont pas vraiment dérangée au regard de mes souvenirs émoussés, autant cette modification-là m'a fait grincer des dents.

Ce n'est clairement pas une lecture que je recommande, surtout après m'être lancée dans l'excellente trilogie Last Descendants, certes destinée à un public jeunesse, mais bien plus prenante et agréable. Tournez-vous plutôt vers cette oeuvre, ou replongez-vous dans le jeu vidéo, mais quoi qu'il en soit, ne redoutez pas de faire l'impasse sur les novellisations. Et si vous voulez quand même vous y essayer, La dernière croisade s'en sort à mon goût un peu mieux que les autres.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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