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Critique de Mimeko


San Miguel une île au large de Santa Barbara (Californie) apparaît comme une terre promise aux yeux de Will Waters, le deuxième époux de Marantha, il y voit l'occasion de développer le commerce de la laine, et celui du guano. Embellissant la réalité de l'ile et surtout son climat qui pourrait améliorer la santé de Marantha, phtisique, Will la convainc elle et la fille adoptive de cette dernière, Edith de s'installer à San Miguel. Débarqués en plein hiver 1888, le réveil sera plus que difficile pour Marantha et Edith, perdues sur ce bout de terre inhospitalière, où vents, brouillards, froidures et pluies restent intenses, réduisant à néant toute tentative d'amélioration de leurs conditions de vie. Après la mort de Marantha, rentrée à Santa Barbara pour y mourir, Edith, devra revenir malgré elle sur l'île pour quelques années encore. 1930, en pleine crise économique, Herbie et Elise s'installent dans l'ile dans des conditions bien plus favorables, et leur vécu sera bien plus épanouissant, faisant prospérer le commerce de la laine et bénéficiant de liaisons plus fréquentes avec le continent, ou par radio, leur permettant de sortir de leur isolement insulaire.

Ce roman s'attache comme son titre l'évoque sobrement, à décrire cette île de San Miguel, personnage central du roman, qui va révéler les instincts et drames de chacune des trois femmes qui vont affronter cette terre perdue au milieu de nulle part, des femmes fortes, âpres face à cette île qui ne l'est pas moins et qu'elles doivent combattre pour survivre, un combat inégal...
J'ai apprécié ce roman, Inspiré de personnages ayant existé sans avoir de réel coup de coeur : les descriptions décortiquées et très détaillées (trop peut-être), les apartés entre parenthèse qui alourdissent le propos, ou les sujets rediscutés le long des chapitres ont eu pour effet de ralentir le rythme de ma lecture.
T.C. Boyle met d'autre part, sur le même plan, des évènements marquant la vie des personnages et les petites choses du la vie quotidienne, noyant les faits importants dans le quotidien, les rendant ternes. Alors restent les thèmes de la nature difficile, l'humain qui doit s'y adapter, des thèmes intéressants mais dont je n'ai pas vraiment aimé le déroulement..
C'est le deuxième roman que je lis de T.C. Boyle, et cette lecture confirme les mêmes sentiments de lenteur, d'étirement et au final d'ennui que j'avais ressenti lors de la lecture de América
....et c'est un peu dommage qu'avec tant de thèmes intéressants, son écriture en fasse un récit terne à mon goût.
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