AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 68 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
Au milieu d'une nature hostile, sur l'île minuscule de San Miguel au large de Santa Barbara, se succèdent 3 femmes. Marantha, Edith et Elise affrontent les vents, les pluies, les tempêtes de sable et les brouillards. Epouses ou fille de gérant de l'exploitation de moutons présente sur l'île, elles combattent tout autant la météo que la solitude. Loin du continent, tributaires des bateaux qui passent au large des côtes, elles vivent avec leur famille dans une précarité qu'elles subissent. Mais c'est aussi une façon plus libre d'appréhender le futur, de profiter du temps présent et de se protéger des affres de la société qui se modernise...
Un bien beau roman que celui-ci !! J'ai vécu au milieu des vents et des moutons, j'ai frissonné avec ces familles rassemblées au coin du poêle, j'ai pleuré avec eux sur la perte d'un cheval... Une écriture envolée qui nous entraine avec facilité au milieu de cette île perdue. Des personnages attachants qui affrontent courageusement les difficultés de leur quotidien et qui se sentent chanceux d'être protégés du monde mais qui le paient bien cher...
Commenter  J’apprécie          333
San Miguel une île au large de Santa Barbara (Californie) apparaît comme une terre promise aux yeux de Will Waters, le deuxième époux de Marantha, il y voit l'occasion de développer le commerce de la laine, et celui du guano. Embellissant la réalité de l'ile et surtout son climat qui pourrait améliorer la santé de Marantha, phtisique, Will la convainc elle et la fille adoptive de cette dernière, Edith de s'installer à San Miguel. Débarqués en plein hiver 1888, le réveil sera plus que difficile pour Marantha et Edith, perdues sur ce bout de terre inhospitalière, où vents, brouillards, froidures et pluies restent intenses, réduisant à néant toute tentative d'amélioration de leurs conditions de vie. Après la mort de Marantha, rentrée à Santa Barbara pour y mourir, Edith, devra revenir malgré elle sur l'île pour quelques années encore. 1930, en pleine crise économique, Herbie et Elise s'installent dans l'ile dans des conditions bien plus favorables, et leur vécu sera bien plus épanouissant, faisant prospérer le commerce de la laine et bénéficiant de liaisons plus fréquentes avec le continent, ou par radio, leur permettant de sortir de leur isolement insulaire.

Ce roman s'attache comme son titre l'évoque sobrement, à décrire cette île de San Miguel, personnage central du roman, qui va révéler les instincts et drames de chacune des trois femmes qui vont affronter cette terre perdue au milieu de nulle part, des femmes fortes, âpres face à cette île qui ne l'est pas moins et qu'elles doivent combattre pour survivre, un combat inégal...
J'ai apprécié ce roman, Inspiré de personnages ayant existé sans avoir de réel coup de coeur : les descriptions décortiquées et très détaillées (trop peut-être), les apartés entre parenthèse qui alourdissent le propos, ou les sujets rediscutés le long des chapitres ont eu pour effet de ralentir le rythme de ma lecture.
T.C. Boyle met d'autre part, sur le même plan, des évènements marquant la vie des personnages et les petites choses du la vie quotidienne, noyant les faits importants dans le quotidien, les rendant ternes. Alors restent les thèmes de la nature difficile, l'humain qui doit s'y adapter, des thèmes intéressants mais dont je n'ai pas vraiment aimé le déroulement..
C'est le deuxième roman que je lis de T.C. Boyle, et cette lecture confirme les mêmes sentiments de lenteur, d'étirement et au final d'ennui que j'avais ressenti lors de la lecture de América
....et c'est un peu dommage qu'avec tant de thèmes intéressants, son écriture en fasse un récit terne à mon goût.
Commenter  J’apprécie          182
Le précédent roman de TC Boyle, Après le Carnage, investissait Les Channel Island pour un débat de militants "Écolos" entre une tendance radicale et des responsables du conservatoire de la faune et la flore.

San Miguel, ici est investi par trois voix de femmes (et en partie documenté par leurs écrits), elles proposent une vision plus réaliste, plus sombre, presque noire, de l'île perdue dans les brumes au large de San Francisco.

San Miguel est bien cette île inhospitalière à souhait, balayée par les vents d'Ouest, où la nature se déchaîne au rythme des tempêtes, petit piton rocheux planté comme pour défier le diable. Peu de bateaux y font escale, quelques voiliers parfois ont la chance ou la malchance de s'y abriter.
Quelle lubie a pu conduire une famille à tant d'imprudences à vouloir vivre et même y guérir ? Ce rêve fou, on le vivra en trois épisodes, deux femmes vont y succomber, une troisième, mineure, contrainte de suivre son père par la force, finira par s'enfuir.

« Sur une île? Où cela, dîtes-vous ? Puis elle avait marqué une pause et son regard s'était pour ainsi dire retranché.
Je crois que l'air y est très bon, là-bas, avait-elle déclaré, très sain ; et le petit feu de charbon, dans la cheminée, s'emballa derechef.
Et il y fera plus chaud, plus chaud qu'ici en tout cas.P13 »

Par aveuglement Will et Marantha s'engageaient dans une aventure, une nouvelle vie, l'air virginal laissa vite place aux brouillards, puis une fois sur l'île à la boue. Perdre sa belle vaisselle fut pour Marantha le premier drame, plus lugubre et funeste, fut la fuite d'eau, qui en pleine nuit trouva le lit conjugal et le baptisa en silence.

Will se trouva vite dépassé et les quintes de taux chargées de sang redoublèrent, la guérison s'éloignait inexorablement.

La deuxième partie, quand plus tard, dans le récit, Edith "rigide le regard planté droit devant p305" suivit son père adoptif, contre son gré, elle avait 16 ans. Les conditions d'une survie chère à David Thoreau dans cet écrin de beauté, n'étaient toujours pas au rendez-vous. Jimmie, le commis avait du mal à retrouver celle qui l'avait charmé et mis sur les charbons ardents de la passion. Edith voulait se faire un nom dans le Music hall ! C'est surprenant de penser que l'absence totale de musique, mais une présence quasi permanente des moutons ! ai fait naître une telle vocation !

50 années après on retrouve Jimmie, vieil homme solitaire, le seul sans doute qui suivi les préceptes de Thoreau et qui semble goûter cette nature âpre qui lui ressemble.
Elise, c'est sûr va réussir , le couple qu'ils forment avec Herbie est plein de soleils de bonne humeur et leurs filles sont venues leur apporter une sérénité et un but ; leur apprendre la vie d'ici sur l' île où la maison bien isolée est devenue douillette et accueillante.
On ne sait toujours pas, quelle est la race si précieuse, suffolk, southdown, Blackface, Hampshire...qui leur apporte avec la laine leurs seuls revenus. L'élevage qui arase la terre sera-t-il finalement remis en question ?

Les événements semblent les conduire au désastre. Les blessures de guerre d'Herbie se réveillent douloureusement, les tracasseries de l'administration, la présence deux jeunes soldats inexpérimentés venus les protéger ! Rien ne va bientôt plus, plus rien ne tourne dans le bon sens à San Miguel malgré l'engouement médiatique que suscite nos trappeurs.
La guerre a éclaté, le couplé est en proie aux doutes.

Celui qui nous a enchanté par son ardeur à défendre la cause écologique, qui a rêvé comme Herbie, ou Elise d'une vie possible sur cette île rebelle, comme un défi lancé à David Thoreau et son célèbre Walden, T C Boyle nous ramène aux implacables réalités de la nature sauvage.

On pense aux îles Irlandaises les Blaskets où la population à fini par céder et fuir leur rocher. Les incidents mineurs prennent brusquement une ampleur stratosphérique ; pas d'avion, les conditions sont trop mauvaises, une toux ravageuse, un animal blessé, et c'est le drame.

Ce qui rend un tel roman attachant c'est son pouvoir de pousser les êtres à leurs limites extrêmes, d'altruismes, de dévouement, d'émerveillement, ici sur l'île on ne triche pas, on doit faire face, s'écouter se comprendre.
TC Boyle trace ainsi de très beaux portraits d'où émergent trois femmes étonnantes qui vont au bout d'elles mêmes : Marantha luttera pour surmonter sa tuberculose, malgré tous ses drames conjugaux et donnera l'envie de vivre libre à sa fille Edith, Edith devenue Inez Deane sera une reine de la scène fidèle à ses rêves bucoliques, Elise avec son énergie peu commune a pris en charge l'enseignement de ses filles et porté à bout de bras un Herbie assailli par les tourments.

Une magnifique saga d'une surprenante originalité, plus l'envie fébrile de fouler cette île dont il ne parle pas assez, de sa flore comme de sa faune.
Commenter  J’apprécie          170
A partir d'archives, TC Boyle nous fait vivre la vie de trois femmes, Marantha, sa fille, Édith, et enfin Elise, aux destins scellés à celui de San Miguel, toute petite île au large de la Californie, loin de la civilisation, de son confort mais aussi de la guerre et de sa consommation forcenée. SI la volonté de vivre loin du monde diffère selon ces trois femmes, leur lutte pour survivre est la même. Dit écologique, ce roman dur et sombre, lumineux et humaniste, doit se lire avec lenteur et persévérance, sans se décourager, comme si le lecteur était lui-même prisonnier de cette île et devait trouver ses ressources cachées. Ici, la Nature superbement décrite n'est pas seulement le paradis retrouvė mais peut être destructrice et hostile. J'avais déjà apprécié l'écriture de cet auteur avec son merveilleux Water Music, j'ai été encore plus éblouie par ce roman . TC Boyle aime ces femmes et nous les fait aimer dans leur courage, leurs faiblesses et leurs différences.
Commenter  J’apprécie          80
T.C. Boyle (Tom Coraghessan Boyle) est un écrivain et romancier américain né en 1948 à Peekskill dans l'Etat de New York. Depuis 1978, il anime des ateliers d'écriture à l'Université de Californie du Sud et vit près de Santa Barbara, dans une maison dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright. Il est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles ainsi que de nombreux romans. Celui-ci, San Miguel, date de 2014.
L'île de San Miguel est la plus à l'ouest de l'archipel des Channel Islands de Californie, un bout de terre aride où broutent les moutons et fréquentée par les phoques. C'est dans ce rude décor, ce microcosme, que T.C. Boyle plante sa saga courant sur presque un demi-siècle, à travers deux familles qui viendront s'y installer successivement.
Le roman débute le jour de l'an 1888 quand Marantha Waters débarque sur l'île avec son mari Will et sa fille adoptive Edith. C'est lui qui les y a entrainées car il a une idée fixe, être à son compte. Ils ont investi leurs économies dans ce projet, l'élevage de moutons et la revente de leur laine, puis plus tard quand les affaires marcheront un gérant viendra les remplacer sur place. Pour ajouter un argument à son choix, Will avance que le climat local ne peut qu'être favorable à la santé de Marantha souffrant de tuberculose. La maison est un taudis, une quasi-ruine, tout doit être récuré et réparé…
La seconde famille, Elise et Herbie Lester, s'installe en 1930. Ils sont jeunes mariés, elle arrive de la bonne société de la côte Est, lui a fait la Grande Guerre et en conserve un éclat d'obus dans le corps. Eux s'installent dans une maison en bon état et confortable pour continuer à pratiquer la seule activité possible ici, l'élevage des moutons, poussés par l'enthousiasme d'Herbie, « ils avaient rendez-vous avec la vraie vie, la vie au contact de la Nature, la vie selon Thoreau et Daniel Boone, simple, vigoureuse et pure. »
Une fois encore l'écrivain nous embarque dans une histoire étourdissante et riche en aventures mais surtout extrêmement touchante pour ne pas dire plus car bâtie autour de trois portraits de femmes – Marantha, Edith et Elise - qui en passeront par l'espoir, la déception, l'amour et la fidélité, des naissances d'enfants, la souffrance et même pire… Impossible de résumer une telle somme, trop d'évènements : les rudes conditions de vie sur l'île et les trop rares visites qui en font des Robinson Crusoé, mais aussi le contexte économique et social de ces époques comme la crise économique et la Grande Dépression, la guerre avec le Japon qui les place dans une situation inconfortable etc.
Si l'Homme et la Nature servent de toile de fond au récit, le plus intéressant réside dans l'angle psychologique entre chacune et son époux, ou bien entre Edith et Will. Certes, toutes auront de bons moments mais sur la durée cette vie isolée s'avèrera un cauchemar. Toutes s'évaderont de l'île (si on peut dire) mais en en payant le prix fort, au risque de faire rimer « fort » avec « mort ». Un magnifique roman.
Commenter  J’apprécie          60
[Traduit de l'anglais (États-Unis) par Bernard Turle]

T.C. Boyle l'explique en note, il a tenté de raconter dans le roman "San Miguel" l'histoire de deux familles qui ont vécu et travaillé sur l'île, entre la fin du 19e siècle et la Seconde Guerre mondiale. Il s'est servi du journal de Marantha Waters, l'héroïne de la première partie, d'un texte d'Élisabeth (Élise) Lester "Le roi légendaire de San Miguel" et des souvenirs d'enfance de Betsy, fille cadette des Lester.

La petite île de San Miguel est la plus occidentale des Channel Islands, au large de la Californie, à quatre-vingts kilomètres de Santa Barbara. Aujourd'hui, elle est inhabitée (parc naturel).

Un roman en trois parties, trois récits, trois femmes courageuses : Marantha Waters, gravement malade des poumons, accompagne son mari dans un projet d'élevage ovin ; Édith sa fille est contrainte par son beau-père de revenir sur l'île après le décès de sa mère ; Élise, quarante ans plus tard, épouse d'Herbie Lester, aura une vie aussi rude mais les conditions offertes par la modernité adoucissent un peu l'isolement, malgré les désordres de l'entrée en guerre avec le Japon, de l'autre côté du Pacifique. Mais il n'y a qu'eux sur l'île, les eaux sont dangereuses, rares visites d'amis, parfois les tondeurs de moutons, pas de médecin, pas d'électricité. On mange de la viande d'agneau, forcément, et la découverte d'un vieux tonneau de bourbon enseveli dans le sable sur la plage – un naufrage – représente un trésor. Vivre sur San Miguel désertique est une confrontation permanente avec la nature sauvage, les vents et les brumes, les moutons et les phoques. Il faut être opiniâtre. Cela valut aux Lester la couverture de "Life", ce qui ne plut guère à Élise et ne valut aucune retombée financière. Puis le drame, en 1942.

T. C. Boyle est romancier, j'ai cru à un lien entre les deux premières parties et la suite qui voit débarquer les Lester, jeunes mariés, à San Miguel ; la seule continuité tiendra dans l'homme à tout faire, Jimmy, sur l'île depuis le siècle précédent, qui racontera à Élise ce qu'est devenue Édith Waters dont il était épris. Cette petite déception de lecteur romanesque est largement compensée par la sensible et minutieuse reconstitution de l'écrivain, par l'attachement à ces gens qu'on voit vivre et lutter jour après jour, heureux malgré tout ; certes pour Marantha et Edith, ce fut souvent l'enfer, alors qu'Élise s'adapta et mit au monde deux petites filles. À Noël, pas d'arbres à couper sur San Miguel, il fallait faire venir un sapin...

Trouvaille perturbante, afin d'illustrer ma lecture, j'ai découvert un reportage sur la famille Lester, photographies et film, avec pour guide la blondine Betsy devenue une vaillante vieille dame. Émotion, car ce livre m'a accompagné chaque soir durant quelques semaines, je vivais un peu sur l'île, mesurant joies et peines de ces pionniers américains. Et puis les voilà comme ils étaient, pas tout à fait ceux que j'imaginais, mais ce sont eux...

Lien : https://christianwery.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
San Miguel est une petit île au large de Santa Barbera. En 1888, Marantha Waters s'y installe avec son mari et sa fille adoptive Edith. Atteinte de tuberculose, les médecins lui ont prescrit du repos et du soleil. Son mari Will a investi tout leur agent (ou plus exactement celui de Marantha) dans ce bout de terre isolé balayé par le vent, la pluie et le sable. Il espère y faire fortune grâce au commerce de la laine des moutons qui s'y trouvent. Dès son arrivée, Marantha comprend que le climat n'est pas propice à sa guérison. La maison qui les attend est rudimentaire, sale. Ida son employée de maison les a accompagnés sur l'île et tente de voir le bon côté des choses. Si au départ Edith âgée de quatorze ans s'amuse à découvrir l'île, très vite elle s‘ennuie. Marantha essaie de donner le change, de positiver mais ses quintes de toux se font de plus en plus violentes et l'affaiblissent davantage. Elle sait qu'elle va mourir et elle en veut Will.
L'île est ravitaillée sporadiquement, sa terre et les conditions climatiques ne permettent pas d'y planter quoi que ce soit. Les visites se résument à celles de l'associé de Will et des tondeurs : des hommes qui viennent le temps de leur travail et repartent. Animée par la rancoeur et un sentiment de trahison, Marantha veut quitter l'île alors que les mois passent. Et c'est sur le continent que la maladie l'emporta deux ans plus tard.

Will oblige Edith pensionnaire dans une école d'Art à le raccompagner sur l'île où elle a pour tâche de préparer les repas et de s'acquitter du ménage pour son beau-père un véritable tyran et les autres hommes qui y travaillent. Elle voue à Will de la haine, son projet est de s'échapper sur l'île même si elle doit payer de son corps.

Retour à San Miguel en 1930 avec Elise.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2014/03/tc-boyle-san-miguel.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          50
San Miguel, petite île au large de Santa Barbara en Californie est un endroit isolé, difficile â habiter, battu par les vents et la pluie, sans arbres, avec une seule maison occupée par une seule famille s'occupant des moutons, coupée du continent. Pour y vivre il ne faut pas craindre le travail ni la solitude. Pourtant, deux familles viendront y vivre, l'une en 1880, l'autre en 1930, affrontant les mêmes conditions, le même climat et le même isolement mais si l'une des familles y vit des moments plus sombres, l'autre y vivre de bons moments et une belle expérience qui se gatera à la fin.

C'est mon sixième roman de T.C. Boyle que je lis et peut-être son plus beau. Souvent dans ses romans il met en scène le combat de l'homme contre la nature, mais cette fois la nature, le climat et l'isolement y moment un rôle central. Avec beaucoup d'humanité et de sensibilité Boyle nous montre que des personnes différentes affrontant des conditions semblables peuvent vivre des expériences différentes. Il nous fait la démonstration que ce n'est pas les conditions extérieures qui déterminent notre aptitude au bonheur mais nos dispositions intérieures. Ce fut un très agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
San Miguel, la plus petite des îles de l'archipel qui longe Santa Barbara.
Un morceau de terre battu par les vents, bruissant de l'aboiement des phoques et du ressac de l'océan.
Aucun arbre n'y pousse, la lande chevauche la rocaille ouatée de brume, noyant moutons et rapaces.
Marantha, Edith puis Elise y ont vécu, à des époques et dans des contextes distincts.
Elles racontent leur histoire.
Un roman puissant, rythmé, authentique.
Commenter  J’apprécie          20
Excellent ouvrage qui m'a permis de decouvrir cet auteur de mon coté et l'histoire et le style m'ont captivé:tout est bon ici selon moi et ce roman est une oeuvre magistrale qui merite d'etre connue !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (164) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}