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Citations sur Darkest Minds, tome 1 : Rébellion (103)

Ma mère avait dit un jour que l'éducation était un privilège dont tout le monde ne bénéficiait pas, mais elle se trompait... Ce n'était pas un privilège. C'était notre droit. Nous avions droit à notre avenir.
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- Le désir de vivre ta vie…, ajouta-t-il, ne fait pas de toi une mauvaise personne.
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Nous étions, Sam et moi, réalistes. Nous savions que nous ne sortirions pas. Les rêveries entraînaient la déception, et la déception plongeait dans une déprime dont il n’était pas facile de sortir. La grisaille était préférable aux ténèbres.
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Cet optimisme me parut aussi forcé que celui de mon institutrice du cours élémentaire le jour où elle avait affirmé que la mort de nos camarades était un avantage parce que nous pourrions utiliser plus souvent la balançoire de la cour.
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Il recula, prononça mon nom d'une voix inquiète, mais je ne lâchai pas prise. Je m'effaçai de son esprit, jour après jour, morceau par morceau, souvenir par souvenir et, bientôt, Ruby eut complètement disparu. Il fut libre, plus rien ne le liait à moi. Ce fut une étrange sensation de déconstruction, que je n'avais jamais éprouvée, ou dont je n'avais pas pris conscience avant cet instant.
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Le FSP [*] qui nous avait conduites jusqu’à notre nouveau logement s’était montré clair : interdiction de parler après l’extinction des feux, interdiction de sortir, interdiction d’utiliser nos « pouvoirs monstrueux »... intentionnellement ou accidentellement.
C’était la première fois qu’on employait « pouvoirs monstrueux » devant moi, pour qualifier ce dont nous étions capables, et pas le terme poli de « symptômes ».


([*] FSP : Forces Spéciales PSI)
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-Tu peux...euh...ouvrir une seconde ?
Sa voix était si tendue que je "me" tendis. Pendant une fraction de seconde terrifiante, je crus qu'il était arrivé malheur. Je saisis une serviette et l'enroulai autour de moi. San réfléchir, je tirai le verrou et tournai la poignée.
Il y eut tout d'abord une bouffée d'air glacial. Puis je vis les yeux dilatés de Liam et, finalement, la paire de chaussettes blanches qu'il avait à la main.
Les lèvres serrées, il jeta un coup d’œil dans la salle de bains, par-dessus mon épaule. Il faisait plus sombre, dans la chambre, que lors de mon arrivée; la nuit devait être tombée depuis un bon moment. Il me sembla, malgré l'obscurité, que ses oreilles rougissaient.
-Tout va bien ? soufflais-je.
Il me fixa, dans la buée chaude qui sortait de la salle de bains.
-Liam ? insistais-je.
Il tendit les chaussettes. Je les regardais puis reportais mon attention sur son visage en espérant que mes traits ne trahissaient pas mon ébahissement.
-Je voulais seulement...te donner ça, dit-il, secouant les chaussettes et me les tendant à nouveau. Tu sais...pour toi.
-Tu n'en a pas besoin ? demandai-je.
-J'en ai deux autres paires et tu n'en as pas, hein ?
Il semblait maintenant très mal à l'aise.
-Vraiment, ajouta-t-il. S'il te plaît. Prends-les. D'après Chubs, si j'ai bien compris, le froid s'attaque d'abord aux extrémités, alors tu en a besoin et...
-Bon sang, Verte, intervint Chubs, que je ne voyais pas, prends ces fichues chaussettes, mets fin à sa souffrance !
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Quand une fille pleure, rien n'est plus inutile qu'un garçon.
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Je gardai le silence et regagnai la banquette arrière. Ils s’interrogeaient toujours sur le meilleur moyen de trouver l’Insaisissable et j’aurais peut-être dû participer à la conversation, mais je ne le fis pas. Le campement de l’Insaisissable pouvait être n’importe où, et j’avais envie de participer à sa localisation. Je ne voulais pas rester à l’écart. Mais je ne pouvais pas m’imposer et je devais cesser de me mentir. Parce qu’ils risquaient de découvrir que les chasseurs de primes et les FSP n’étaient pas les vrais monstres. Non. Le vrai monstre était assis sur la banquette du fond.
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- [...] Mais survivre, c'est aussi aller de l'avant. Il y a ce mot, poursuivit-elle, fixant ses doigts crispés sur le volant, qui n'a pas d'équivalent en anglais. C'est du portugais : saudade. Tu connais ?
Je secouai la tête. Je ne connaissais pas la moitié des mots de ma langue.
- C'est...il n'y a pas de traduction parfaite. C'est l'expression d'un sentiment... une terrible tristesse. C'est ce qu'on éprouve quand on comprend que ce que l'on a perdu l'est à jamais, qu'on ne le retrouvera pas.
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