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Critique de BVIALLET


Un inventeur propose à un gradé un appareil gros comme une boite d'allumette capable de réduire en poussière tout matériel militaire, armes, canons, tanks. Pensant avoir affaire à un fou, il en réfère au psy qui ne juge pas utile de le faire enfermer. A peine l'inventeur parti, le militaire s'aperçoit que la douille qui lui sert de capuchon de stylo est tombée en poussière. Il s'arme d'un solide gourdin de bois pour régler son compte à l'inventeur... A la surface de Mars, deux astronautes recherchent un flacon bleu dans les décombres d'une ville morte. Ils sont persuadés d'y boire leur destin... En pleine canicule, un employé de bureau rencontre une sorcière qui lui propose d'acheter son âme en échange d'une vie plus facile ici-bas. Sera-t-il capable de refuser ?
« Bien après minuit » est un recueil de 14 nouvelles relevant de registres très différents : science-fiction (fort peu), étrange et poétique (beaucoup), fantastique et même horreur. Datant des années cinquante, ces nouvelles, écrites à l'origine pour être publiées dans divers journaux et revues, restent pleines d'intérêt et de charme et n'ont guère pris de rides. Bien entendu, comme toujours dans ce genre de sélection, l'intérêt est inégal. « Un morceau de bois », l'histoire de l'inventeur, est un petit chef d'oeuvre, alors qu' « Un intermède au soleil », histoire d'une querelle conjugale, m'a semblé très inférieure, ce qui reste relatif. L'inférieur chez Bradbury étant souvent très supérieur au niveau moyen de la production générale.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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