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Critique de Lalivrophile


Alma Brami analyse ici les dangers de l'extrémisme. Lily a eu une éducation extrême, alors, elle en donne une dans l'autre extrême à sa fille. J'ai compris les raisons de Lily, mais le roman montre qu'elle ne s'est pas intelligemment servie de l'éducation étouffante de ses parents pour faire mieux, alors qu'elle le croit. Je sais que c'est souvent comme cela: à ne pas vouloir reproduire, on en fait trop dans l'autre sens... Si tout cela est compréhensible, je n'ai pas réussi à réellement apprécier Lily. Si elle aimait vraiment sa fille, celle-ci n'aurait jamais peur de lui parler, elle se confierait à sa mère. Pour moi, leur complicité est fausse. On me dira qu'une fillette dont le monde est soudain bouleversé, et qui se rend compte que sa mère est la cause de certains paramètres erronés de ce monde, n'aura pas obligatoirement envie de lui en parler. Une fillette qui aime sa mère n'aura pas envie de la blesser. Soit, mais je pense que ce qui retient surtout Charlotte, c'est l'assurance que sa mère balaierait ses objections d'une pichenette insouciante, et lui dirait de ne se préoccuper de rien, de faire ce qu'elle veut... du moment que cela ne bouleverse pas le petit cocon qu'a construit Lily autour d'elle-même. Car il ne faut pas s'y tromper: le nid douillet dans lequel elle a voulu élever sa fille n'est qu'une prison dorée. Cela se voit lors des réactions disproportionnées de Lily lorsque sa fille commence à avoir des amis, veut s'écarter de ce que sa mère a planifié pour elle.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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