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2,07

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Pop, Bethsabée, Sophie, Johannes, Thomas et Henri font brutalement connaissance quand une fille meurt d'une overdose au cours d'une soirée. Ils sont tous jeunes, certains plus que d'autres et ils ne veulent pas vivre à moitié. « Tu ne voudrais quand même pas rater ta jeunesse ! » (p. 13) Unis malgré eux par la mort de l'inconnue, ils se retrouvent, discutent, créent des liens. Mais cette amitié qui a fleuri sur une tombe est-elle réelle ou n'est-elle qu'un prétexte, une excuse ou une échappatoire ? « le simple fait de nous réunir de temps à autre ne prolongera pas la vie de la fille arc-en-ciel… » (p. 129) Les mois passent, la jeune fille de la fête est toujours morte, mais eux sont toujours vivants, avec leurs peurs, leurs doutes et leur envie d'en découdre. Chacun à sa manière a compris la valeur et la brièveté de l'existence. « Vulnérable, mais vivant. » (p. 23)

J'avais apprécié Pastel fauve, le premier roman de Carmen Bramly, principalement pour les promesses qu'il portait : promesse d'une écriture qui ne pouvait que gagner en maturité en ne perdant pas – l'espérais-je – sa candeur incisive. Je suis bien désappointée avec ce troisième roman. Si maturité il y a, il reste surtout des traces d'une adolescence mal dégrossie. Les personnages de ce roman ne sont à mes yeux que des caricatures d'adolescents qui font tout à l'extrême, sauf espérer. Mais le pessimisme de ce texte n'est que la posture, me semble-t-il d'une jeune auteure qui a du mal à faire grandir sa plume. La maladresse emphatique des situations et des déclarations est bien loin de la finesse aiguisée qui m'avait charmée dans Pastel fauve. J'en veux pour preuve des phrases comme celle-ci : « La vie les avait jetés l'un contre l'autre, et ils se devaient d'honorer le hasard en sauvant leur amour. » (p. 151) C'est beau comme un poème d'adolescent et c'est bien là que le bât blesse. Dans son premier roman, à 15 ans à peine, Carmen Bramly faisait montre d'une plus grande ambition littéraire en évitant précisément ce genre de phrase à l'eau de rose rallongée de vodka tagada.

J'ai finalement trouvé bien plus de sincérité, de vérité et de style dans la lettre finale que l'auteure adresse à un ami perdu. Dans cette missive, oui, il y a de la littérature. Dans le texte qui la précède, il n'y a qu'un brouillon de roman qui aurait mérité un peu plus de travail.
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Chronique d'une jeunesse désemparée qui se cherche. 4 jeunes se rencontrent par hasard dans une soirée et la mort par OD d'une jeune fille les unit. L'année qui suit va les voir douloureusement entrer dans l'âge adulte, entre désillusions, pertes de repères, amours improbables, défonce et désespoir. Mais aussi l'envie de sortir de cette mélasse, devenir papillons et voler de leurs propres ailes.
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Ce qui m'a donné envie de lire ce roman, c'est avant tout une image, très forte : celle de la jeune morte à la perruque arc-en-ciel. Ce passage brutal de la fête au drame, de la folie enfantine à la défonce des âmes perdues, résume assez bien les années adolescentes. Certes, la drogue est un sujet très présent dans le livre, en particulier au travers du personnage de Bethsabée et des listes infinies d'initiales mystérieuses qu'elle ingurgite pour avoir la sensation d'exister. Mais au-delà de l'artifice chimique, c'est le même trouble qui anime tous les personnages, le même paradoxe entre une faim de vie qui leur tord les entrailles et une mélancolie puissamment enracinée, presque un dégoût. Qu'attendre de l'existence ?

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Entre ce roman et moi, ce fut un peu comme deux personnes qui se trouvent sympathiques de prime abord, échangent quelques mots et se rendent compte presque aussitôt qu'elles n'ont rien que des banalités à partager car le courant, finalement, ne passe pas. Il est bien écrit pourtant, un peu agaçant quand l'auteur se laisse emporter dans ses envolées lyriques, mais c'est son style bien à elle, elle y met de sa personnalité et ça me plaît. L'écriture est un peu bêcheuse derrière son côté foufou, un peu idéaliste aussi, vive, ça change de ces romans qui pourraient être écrits par n'importe qui tant leur style est aseptisé.
Par contre, le récit m'a ennuyée pendant… disons les trois quarts de ma lecture.
Ce roman est une réflexion sur le passage à l'âge adulte. Six jeunes gens se trouvent réunis un peu malgré eux suite au décès d'une fille en soirée. le lecteur les suit toute une année, voit la façon dont ils se réconfortent les uns les autres, dont leurs vies se télescopent, s'entremêlent… Chacun gère le traumatisme à sa façon, entre culpabilité (plutôt égotique) et mal-être adolescent.
Ils sont six, néanmoins deux d'entre eux restent en marge, dans le décor, presque accessoires, servant surtout à créer une cohésion de groupe. Et il y a Bethsabée, élément perturbateur, en souffrance, à la fois louve solitaire et satellite qui, comme la lune reflète la lumière solaire, leur renvoie en permanence l'image de la fille arc-en-ciel qui les a macabrement liés. Au centre du récit se trouvent Pop, Johannes et Sophie, leurs angoisses existentielles, leur improbable trio amoureux… Ce sont des personnages à fort potentiel, mais ils ne m'ont pas intéressée.
Carmen Bramly brosse particulièrement bien les portraits de ses personnages, on voit qu'elle les a réfléchis, construits petit à petit. Seulement… Ces gamins sont exécrables. Morbides, prétentieux, pleurnichards selon le cas. En général, les romans de ce genre me ramènent à mon adolescence pour ce qu'elle fut, loin du monde rose bonbon des bisounours, mais ces jeunes gens-là m'ont juste fait réaliser à quel point j'en suis loin aujourd'hui. Je n'ai pas ressenti d'empathie, ce qui a contribué à plomber ma lecture. Bethsabée, la plus excessive du lot, a pourtant été la seule avec laquelle j'ai compati, elle m'a semblée la plus sincère dans son désarroi et je l'ai prise en affection. Pour les autres, le traumatisme est en grande partie une excuse. Toute génération est en proie à son propre mal-être, se croit différente, mais au fond rien ne change…
Les atermoiements amoureux du trio de tête sont clairement ce qui m'a le plus ennuyée. le pire étant quand ils commencent chacun à leur tour à dire combien les deux autres sont merveilleux et égrener leurs qualités, en se répétant qu'ils ne les méritent pas… J'en aurais hurlé d'exaspération et je serais bien entrée dans le bouquin pour leur filer quelques coups de pieds au cul.
Je les ai suivi pourtant, jusqu'au bout de leur cheminement, j'ai acquiescé ou esquissé une moue peu convaincue parfois, mais n'ai pas refermé le roman avant d'en avoir lu la fin. Cette histoire ne m'a pas parlé, ne m'a pas non plus fait réfléchir, je n'en retiendrai que le beau style de Carmen Bramly et peut-être lirai-je un de ces jours un autre de ses ouvrages qui me correspondra mieux.
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J'ai lu les deux premiers roman de Carmen Brambly et j'ai choisi celui-ci parmi les autres « masse-critique) par hasard, j'ai été attiré par le titre, la couv' et le résumé sans faire attention à l'auteur. J'ai ressenti à la lecture ce que j'avais ressenti lors de mes deux précédentes lectures, une sorte d'agacement ! Carmen Bramly continue d'explorer le thème de l'adolescence et du passage à l'âge adulte dans ce nouveau roman mais tombe bien trop souvent dans la caricature. J'ai souvent eu l'impression que l'auteur jouait à « la grande », du coup l'ensemble manque de sincérité et d'un vrai style personnel. Je n'ai pas ressenti de sympathie pour les personnages et n'ai pas été captivé par l'histoire qui selon moi ne décolle jamais. Il est indéniable qu'il y a une qualité d'écriture même si celle-ci manque de mande maturité. le gros problème c'est qu'il manque peut être quelque chose à raconter… ou alors qu'il n'y a passez de recul sur les sujets abordés. Je remercie les éditions JC lattès et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman de cette auteur que je suis depuis le début.
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Lors d'une fête, une jeune fille Iris, coiffée d'une perruque arc-en-ciel, meurt d'une overdose.
L'arrivée de la police disperse les invités et un petit groupe se réfugie dans une cave.
Un événement morbide pour devenir des amis.
Pendant presque un an, ils sont six jeunes entre 16 et 22 ans à se fréquenter régulièrement, à se découvrir, à basculer...
Johannes, étudiant en 2è année de psycho,"...un peu barge et bourge",
Sophie, petite métisse, lycéenne égarée,
Pop, fils de concierge portugais, romancier à ses heures.
Et il y a aussi Bethsabée, Thomas et Henri.
Iris, prisonnière de leur mémoire va les guider, les posséder dans leurs errances et leurs épreuves...
...la drogue, comme moyen d'échapper au réel, de le transcender...
Dans ce roman d'apprentissage, d'une jeunesse écorchée, chacun de ses jeunes, habité par le souvenir douloureux de la jeune camée, ira jusqu'au bout de lui-même voir au-delà, vers l'impossible.
Les enfants de la cave vont grandir, entrer dans l'âge adulte, aimer, faire des choix, les assumer.
Iris parviendra-t-elle à leur insuffler une énergie nouvelle?
Retrouveront-ils le souffle vital dont ils avaient besoin?
Un livre très fort écrit par Carmen Bramly.
Des chapitres courts, une écriture juste mêlant poésie et tragédie.
Cette jeune écrivaine aborde un fléau de notre société, la drogue qui contamine nos jeunes et cette capacité à rebondir, à ressusciter un fol appétit de vivre.
Bouleversant!


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Même si j'ai trouvé le temps long durant une bonne moitié du roman, je dois reconnaître qu'il y a du bon et que certains personnages cabossés m'ont touchée (Pop m'a beaucoup plu). Les relations naissantes entre eux sont parfois troublantes et tragiques (la descente de Bethsabée est vraiment crue et extrême), et je pense que la complexité des sentiments qui leur tombent dessus avec l'incident a maintenu mon intérêt durant toute ma lecture. L'année qui suit l'incident va considérablement les faire grandir et avancer, et c'est une fois bien installée dans leur relation et dans leur vie respective que j'ai vraiment apprécié ma lecture......................
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Hard de vivre , hard de lire aussi .
Non pas que l'écriture soit mauvaise , bien au contraire mais histoire sans grand intérêt , je ne suis pas du tout attachée aux personnages , ils m'ont même fatiguée dans leurs questionnements , leurs amours grotesques. Bref roman que j'oublierai très vite.
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Je me rappelle avoir été touchée par le premier roman de Carmen Bramly, Pastel Fauve, empreint d'innocence et à l'écriture poétique. J'avais donc envie de découvrir ce nouvel opus, mais les avis mitigés me refroidissaient un peu. Et finalement…

Thomas, Henri, Pop & Bethsabée, frère et soeur de coeur, et Sophie, la plus jeune, encore au Lycée. Ils ont entre seize et dix-neuf ans, et se sont tous les cinq rencontrés à la suite de circonstances particulières. Tous présents à une soirée, à la fin de l'été, où une adolescente aux cheveux arc-en-ciel est morte d'une overdose. Pour échapper aux flics, ils se retrouvent enfermés dans une cave. Quelques jours plus tard, ils éprouvent le besoin de se revoir. À eux se mêle Johannes, le cousin de Thomas, la vingtaine, étudiant en psychologie. Il était aussi à la soirée, mais il est parti avant le drame.

Chacun à leur façon, ils réagissent à cette soirée, et à l'événement traumatique auquel ils ont assisté. La mort de « la fille arc-en-ciel » va provoquer tout un enchaînement de hasards et de rencontres, d'amours et d'amitiés qui n'auraient a priori jamais dû voir le jour. Sa mort va bouleverser et mettre sens dessus dessous leurs petites vies.

Un livre à la saveur douce-amère, qui m'a finalement surprise dans le bon sens, même si le manque de réalisme à certains moments m'a fortement agacée. C'est un roman torturé, porté par une écriture à la fois désabusée et naïve, qui se laisse lire et qui a su me toucher malgré tout.
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6 jeunes se rencontrent chez des amis d'amis où a lieu une fête. Une fille aux cheveux arc-en-ciel va provoquer cette rencontre. En effet, Iris meurt d'une overdose à 17 ans sous leurs yeux et c'est le choc pour tout le monde. Ils sont tous touchés par la mort de cette belle inconnue. Qui sont-ils ? Il y a Sophie, la petite métisse âgée seulement de 16 ans, Johannes, étudiant en 3ème année de psy et qui lui même suit une thérapie (on y participe d'ailleurs régulièrement). Pop, l'écrivain est fils de concierges portugais, Bethsabée, son amie de toujours est complètement perdue et à la limite de la dérive, et il y a le couple formé par Thomas et Henri. Tous se découvrent et apprennent à se connaître, s'aimer, se détester. Ils sont fascinés par l'histoire de la fille arc-en-ciel et tissent des liens amicaux entre eux, ils sont unis par ce qu'ils ont vécu et forment un groupe complètement en osmose mais est-ce une amitié qui résistera à l'usure du temps ou est-ce un échappatoire. Iris vit à travers eux et toute cette petite bande se sent liée à cette fille, chacun à sa manière. Tous ces jeunes sont très intéressants une fois qu'on va au fond des choses. Pop essaie d'écrire un roman pour échapper à sa condition sociale et à l'illettrisme de ses parents. Il veut vivre sa propre liberté sans contraintes et sans attaches. Mais la rencontre avec Sophie le trouble terriblement. Sophie vit avec sa belle-mère et ne connaît pas sa propre mère, Johannes va les héberger tous les deux eet tomber raide dingue de Sophie qui est tout le contraire des filles qu'il a rencontrées jusque-là. Au fil des pages, un trio amoureux se met en place. Chacun va se retrouver face à ses choix et surtout choisir ce qu'il veut faire de sa vie. Se connaître et s'accepter soi est toute la force de ce roman passionnant.

J'ai beaucoup aimé ce livre car d'abord il est très bien écrit, et j'ai partagé cette errance de jeunes qui ont une folle envie de vivre, mais ils se cherchent, ils avancent tous à des vitesses différentes, ils découvrent l'amour, le plaisir, la folie, mais aussi la déviance, la drogue. Je ne connaissais pas cette jeune auteure qui en est à son troisième livre, je n'avais lu aucune critique à son sujet, j'ai juste été attirée par la photo de couverture qui m'a beaucoup touchée et qui est très belle.


https://detoursetcoupsdecoeurs.wordpress.com/2015/10/19/hard-de-vivre-de-carmen-bramly-octobre-2015/
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