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Critique de SolennMirarchi


En ouvrant ce roman, j'ai cherché. Qui pouvait être cette Sensi à qui l'on rendait hommage ? À qui l'on écrivait ? À qui l'on dédiait ce livre ?
Erreur. Arrêtez tout de suite. Ne la cherchez pas, vous faites fausse route. Bien sûr vous saurez, vous comprendrez, mais pas tout de suite, patience.
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D'ailleurs, ne cherchez pas non plus de sens, de logique, de fil conducteur lors de votre lecture.
Serge Bramly est en deuil. En double deuil. Et lorsque vous êtes en deuil, vous êtes logique vous ? N'êtes-vous pas perdu ? Ne partez-vous pas dans n'importe quel sens ? ▫️
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Ces deuils, ces ruptures, l'auteur en vit deux, parallèlement.
D'abord, il y a son amante, Rivka. Un beau matin, descendant une rue à ses côtés, elle lui annonce : c'est terminé. Ça n'est plus possible. ▫️
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Et puis, il y a ce livre. Cet enfant, ce bébé, qu'après avoir tant porté, il laisse. Comme une mère pourrait le faire, il va vivre un véritable baby-blues, une dépression post-écriture, une resdescente brutale après l'adrénaline des derniers mois d'écriture intensive. ▫️
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Son monde lui échappe. Devient hors de contrôle.
Et Serge Bramly en sort une réflexion sur l'écriture, l'écrivain, son travail, son rôle.
Multipliant les anecdotes et références, nous baladant de Jean Giono au mythique Kafka, c'est un écrit au plus près de l'Écrivain, avec un E majuscule. ▫️
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