Ecris ton livre !

Nos rêves inaboutis finissent toujours par nous causer bien des tourments, nos projets abandonnés sont autant de poisons qui nous rongent de l’intérieur, et à chaque fois que nous baissons les bras devant un obstacle, c’est tout un pan de confiance en soi qui s’effrite.

L’écriture est une façon d’être soi-même, de chevaucher la liberté à sa façon sans se soucier du qu’en dira-t-on. Pour peu que vous manquiez de confiance en vous, écrire peut très vite prendre les apparences d’une activité honteuse, que dévoiler au grand jour relève du véritable « coming out ».

L’être humain ne trouve de sens et de bonheur dans son existence que lorsqu’il devient acteur et responsable de sa propre vie. Tant qu’il subit les événements sans pouvoir agir concrètement sur eux, les maîtriser et reprendre le dessus des situations, il s’enfonce dans un cercle vicieux où sa résistance s’amenuise pour ne laisser place qu’aux soupirs, aux plaintes et à la culpabilisation des autres et de lui-même. Tandis que les jours passent, puis les semaines, les mois et les années, ses projets stagnent, son moral dépérit, et son bonheur de vivre lui semble à jamais perdu. Nous sommes tous nés pour donner, échanger, grandir et nous épanouir. La vie a beaucoup à nous apprendre et chacun a beaucoup à apporter aux autres.

L’amour d’un livre, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre, à un moment précis d’une vie, entre un auteur et son lecteur.

L’envie d’écrire se respecte : continuez à vivre votre vie en l’ignorant, et ne soyez pas étonné si elle finit par s’envoler vers d’autres talents qui sauront y être plus réceptifs.

Faites de la littérature ou faites de la critique littéraire, mais surtout, lorsque vous vous attelez à l’écriture de votre ouvrage, ne cherchez pas à faire les deux !

De la théorie de la littérature à la doctrine pure et simple (et ce, avec toutes les conditions restrictives que cela peut comporter), il n’y a qu’un tout petit fossé, que quelques années d’études spécialisées suffisent largement à franchir.

Posez-vous cette question et répondez-y sans baratin ni mauvaise foi : est-ce qu’un auteur sans lecteur est vraiment un auteur ?

Devant la possibilité du choix, l’homme libre s’attire l’angoisse, la procrastination et le doute. Lorsque vous devez aller travailler chaque matin, vous ne vous posez pas la question, au réveil, de savoir si vous resteriez bien couché ou pas. Peu importe si la nuit a été trop courte ou si vos enfants ont été agités. Vous allez prendre une bonne douche pour vous réveiller, un bon café s’il le faut, et c’est parti. Tout ça parce que vous n’avez pas le choix.