La vérité est qu’aucun d’entre vous n’existe séparément de tous les autres, et que chaque individu qui est amené à parcourir un bout de chemin avec vous n’est qu’une autre « partie » de votre propre état de conscience. Une partie qui a choisi des chemins différents, mais dont la particularité réside en ce secret, que vous découvrirez par vous-même : la liberté appartient à celui qui arpente son propre chemin ; la vérité apparaît à celui qui comprend que peu importent le chemin et la direction, la destination reste toujours la même.
Le fléau de notre monde, c’est le pouvoir. Non pas le pouvoir de l’argent, mais le pouvoir de restreindre les libertés individuelles en vue de réaliser encore et encore plus de profits.
Tout notre système est basé sur les rapports de domination, l’absence d’écoute et de bienveillance, et le maintien des souffrances humaines. Pourquoi personne ne semble vouloir s’opposer à ça ?
Les mots ont ce pouvoir de déstructurer les prisons de nos convictions. Notre libération se situe là où plus aucune certitude n’a de prise. Restons des enfants. Émerveillés d’en découvrir toujours plus, et jamais sûrs de rien. La liberté appartient à ceux qui sont capables d’accueillir la singularité des autres sans avoir à la filtrer au travers de leurs propres croyances et certitudes.
La vérité est que la souffrance et le mal sont toujours les conséquences d’un manque d’amour… d’abord vis-à-vis de soi.