La fille du souffleur de verre

Il s'agit d'une intrigue fantasy dans une cité qui ressemble énormément à Venise, à une époque où roi et noblesse dirigeaient la ville de leurs talents et leur pouvoir. Cassafiore est donc dirigée par le roi Alessandro, et 7 maisons qui détiennent des dons d'artisanat. Ces 7 maisons, usent d'un héritage et de pouvoirs magiques pour enrichir leurs arts et conserver l'équilibre, la sécurité et le commerce de la ville. L'histoire commence le jour où, une des jeunes enfants de la maison Diverti, fille du souffleur de verre, doit être choisie par les dieux pour parfaire son apprentissage dans une des insulas, ces écoles pour les descendants des 7 maisons. Ainsi, Risa se prépare à ce grand jour. Or, aucune des deux divinités de la ville ne la choisit. Chose inédite et humiliante, les dieux n'ont pas besoin d'elle. Elle retournera dans l'atelier, auprès de ses parents, le coeur lourd, se sentant inutile et honteuse...

Parallèlement, le roi se meurt, et son héritier est en train de manigancer une reprise du pouvoir usant de force et de machiavélisme. Les parents de Risa se rendent au palais, pour la succession du pouvoir. Une grande intrigue va suivre, dés le moment où ces derniers font passer à leur fille un message codé déclarant être retenus prisonniers par le prince.

Ce livre est très riche. l'histoire possède son lot de rebondissements et d'action, la fin a réussit à me surprendre, je ne m'y attendais pas. L'héroïne trouvera très vite des amis, des compagnons de route dans sa quête et son aventure. Des personnages haut en couleur, dont le jeune garde Milo, qui la suit de près. L'intrigue est foisonnante, le décor de même, nous sommes véritablement dépaysé.
En effet, c'est un univers très particulier qu'a crée ici l'auteur. Un décor qui nous semble connu, des noms de personnages à consonance italienne... Et pourtant à tout cela se mêle un culte particulier, une magie, une organisation assez originale qui plonge le lecteur dans le genre fantasy...

Malgré tous ces points assez positifs, je n'ai cependant pas adhéré à ce roman. Pour ma part j'ai été assez perdue dans cet univers très foisonnant et sa terminologie italienne. J'ai trouvé le style un peu lourd par moment, les répliques des personnages très "jeunesse", manquant d'un peu de profondeur, d'émotion, d'humour. Et surtout j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé très classiques, simples acteur de l'histoire, courant partout pour arriver à leur fin. Il manquait de personnalité, de peps, d'intensité, à mon goût.
En bref, je me suis lassée, ennuyée, j'ai trouvé la dernière partie longue, et le début lent... Il m'a manqué ce qui fait qu'un roman jeunesse m'accroche dés le départ. Un je ne sais quoi qui nous embarque rapidement sans jamais nous laissé respirer.

En bref, un bon roman jeunesse, mais qui est loin de certains incontournables du genre, et qui m'a laissé sur un goût de déception.
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