Citations sur Mercy Thompson, tome 3 : Le baiser du fer (25)
-Non, non, non, psalmodia Jesse en tremblant. Ils le tueront s'il fait du mal à quelqu'un. Il ne faut pas... il ne doit pas... [...]
- ça suffit, dis-je d'une voix ferme et calme qui couvrit les gémissements de Jesse.
Son avertissement était inutile: je savais pertinemment qu'elle avait raison. Adam allait évidemment traquer et tuer ceux qui avaient fait ça à sa fille sans se soucier des conséquences. Et celles-ci lui seraient non seulement fatales à lui, mais probablement aussi à tous les loups-garous.
Je plongeai mon regard dans celui brûlant de colère d'Adam et continuai sur un ton plus tranchant:
- Tu ne crois pas en avoir assez fait à cette pauvre gamine? Mais à quoi tu penses? Depuis combien de temps est-elle ici sans que personne ait eu l'idée de désinfecter ses plaies? C'est une honte!
La culpabilité est un sentiment merveilleusement puissant.
C'est le problème avec les secrets. Il suffisait d'en confier un à une personne, et tout le monde était au courant en un clin d'oeil.
Je descendis délicatement mes mains, glissant mes doigts dans la ceinture de son jean et enfonçant légèrement mes ongles dans sa peau.
Il poussa un grognement inarticulé, mais aucun de nous deux n'y prêta attention. Il tourna le visage vers moi. Je m'attendais à un baiser des plus sérieux, mais il se contenta de mordiller gentillement ma lèvre inférieure. Le contact de ses dents m'envoya des frissons qui coururent jusqu'au bout de mes doigts avant de caresser mes genoux et de me faire remuer les orteils d'aise. C'est qu'elles étaient puissantes, ces dents.
Était-elle incapable de faire la différence entre un coyote et un loup-garou ? C'était comme confondre une Smart et un Hummer ! (P 91)
Une fenêtre s'ouvrit à l'étage de la maison et Kyle se pencha pour nous voir :
— Si vous en avez terminé avec votre petit jeu de cow-boys et d'Indiens, y a des gens qui aimeraient bien dormir, par ici.
Je regardai Warren :
— Homme blanc a compris ? Moi rentrer dans mon petit tipi pour dodo maintenant.
— Pourquoi c'est toujours toi, l'Indien ? gémit Warren, sérieux comme un pape.
— Parce qu'elle est indienne, petit Blanc, répliqua Kyle.
[...]
— Juste à moitié. Et j'ai rencontré plus d'Indiens qu'elle en verra jamais.
"- Tu me renvoies chez moi ?
Je flirtais, là ? Oui, il semblait bien.
Il sourit, d'abord avec les yeux, puis avec les lèvres, un sourire à peine perceptible, mais qui suffit à faire accélérer le battement de mon coeur.
- Tu peux rester, si tu le désires, dit-il en flirtant à son tour. (Puis ses yeux étincelèrent et il eut le mot de trop :) Mais je pense qu'il y a trop de gens dans les environs pour que nous puissions faire ce que je voudrais.
Je contournai hâtivement le mari de Honey et m'empressai de sortir, mais le bruit que mes tongs émettaient ne put couvrir son dernier commentaire :
- J'aime beaucoup ton tatouage, Mercy.
Je gardai le dos droit en m'éloignant afin qu'il ne devine pas le sourire qui barrait mon visage."
Je n'aurais pas dû tant apprécier la chaleur de son corps contre le mien. Il était furieux et chacun de ses muscles était tendu. C'était comme si une brique très lourde et très chaude s'appuyait sur moi. Sexy, la brique.
— C'est une vraie salope, Mercy. C'est justement ce qui fait d'elle une excellente avocate. Si elle le peut, je t'assure qu'elle fera libérer ton ami.
Elle [l'avocate en question] arqua un de ses élégants sourcils.
— Merci mille fois pour cet élégant portrait psychologique, Kyle.
Ce dernier lui sourit de toutes ses dents.
- Il faut que tu choisisses, me dit-il sur un ton pressant. Adam ou Samuel, ou aucun des deux. Mais tu ne peux pas les laisser dans cette situation.
Adam était l’Alpha de la meute de loups-garous de la ville, mon voisin, et parfois mon cavalier. Samuel était mon premier amour, ma première grande déception et, ces temps-ci, mon colocataire. Et seulement ça, même s’il aurait parfois aimé plus.
Je ne faisais confiance ni à l’un ni à l’autre. Sous l’apparence bonhomme de Samuel se dissimulait un prédateur patient et sans pitié. Et Adam…eh bien, Adam me fichait tout simplement les jetons. Et ce qui me faisait encore plus peur, c’est que je croyais bien être amoureuse des deux.
- Je sais.
Ces contes de fées ont été transmis en guise d'avertissement par des personnes vivant dans une civilisation où l'on ne savait ni lire ni écrire.