Élevé par Mama Rose 'au corps profond qui aime accueillir les hommes', Galant partage les jeux des fils du Baas jusqu'à ce que l'adolescence lui rappelle son statut d'esclave, jusqu'à ce que son désir de liberté vire au drame.
Tour à tour chacun s'exprime et c'est beau, ça sent le vrai. En ressort un immense désarroi, celui du Baas devant les nouvelles lois des Anglais, devant les tribunaux sud-africains qui défendent les esclaves et désarroi de ces derniers devant les inégalités.
J'ai été subjugué par les mots choisis par
André Brink qui arrivent à transformer les choses crues de la vie en une bouleversante poésie sauvage.
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