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Critique de Lou_Knox


Les suites, c'est toujours un peu dangereux. On a tendance à prendre les mêmes éléments, à le dire en pas pareil et puis on voit le résultat.

Pour ce deuxième tome, vous pouvez cracher sur c'que je viens de dire, parce qu'en fait ça se passe pas trop comme ça.

Bon si en fait, un peu. On prend les mêmes et on recommence, MAIS.

Mais ce filou d'Alexis Brocas sait comment nous captiver dès le début. Alexis Brocas utilise un procédé aussi fourbe que la fin de la saison 4 de Dexter : le Suspense !

Contexte :

Clémence (la démone) et Elo (sa bimbo goule), mortes à la fin du premier volume, réapparaissent en pleine forme, en voyage scolaire en Angleterre.

What the fuck ?! Quoi ?! Comme par magie, genre (vous aussi essayez de pas placer des genre après avoir littéralement explosé de rire face à la répartie cinglante d'Elo, métamorphosée en goule philosophe) elles sont mortes et pouf aucune explication ?

Si ! Il faut juste être un peu patient. Clémence ne torture pas que les humains et les anges, elle torture aussi le petit lecteur qui se mordille les bouts de peaux entre les ongles quand elle annonce "vous le saurez d'ici peu". Et on en a pour notre curiosité. Ça permet de nous tenir en haleine sur quatre cent pages (ce qui est quand même plutôt pas mal, nan ?).

Bilaï. C'est drôle, cruel, c'est diablement bon de suivre ces deux ados complètement jetées.

Pas seulement. Qui dit deuxième volet dit maturité (clin d'oeil au magicien dont-on-peut-dire-le-nom) : en fait Clémence a quand même évolué, elle a affiné ses pouvoirs, Elo s'essaye à la philosophie et elle atteint une certaine forme de sagesse (hommage à Nietzsche), entre deux bouchées de pauvres cataphiles/racailles du métro, ...

En plus ça crache sur la génération Lol que MA génération a découvert grâce/à cause à de Sophie Marceau. Ça fait fait monter dans mon estime, y'a pas à chier.

Le point commun entre Harry Potter, The Cure, le livre sans nom (oui oui en version light), et un film réussi de George A. Romero ? Devinez ?

Côté bande son, c'est juste énorme ; The Good The Bad and the Queen, The Cure, Elliot Smith, Leonard Cohen, ... Pour un peu j'ai l'impression de voir ma garde robe du bahut en B.O. (pardon, je veux dire mes t-shirts achetés sur le marché ou dans une boutique obscure qui jalouserait celles de Camden).

C'est ce qu'on appelle de la critique pas du tout constructive, mais au fond je m'en carre un peu. C'est un pur moyen de s'envoyer en livre. Un shoot d'air frais sur l'overdose que peuvent produire d'autres sagas jeunesse. Et j'arrête là avec mes métaphores à six sous (spéciale dédicace à Clémence, ma poto démone que je kiffe).

Bref, j'ai lu le deuxième tome, true story !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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