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Citations sur Le baiser (93)

Vous ne mesurez pas ce que représente celle qui inspire, qui initie, qui invite à la création. C'est l'être précieux. Le plus précieux du monde à cet instant-là. L'être qui, par une alchimie mystérieuse pour l'artiste, stimule, libère, permet le geste, l'expression, le sens. On ne sait pas comment ni pourquoi cet être-là ouvre une veine puissante. Mais le fait est
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Dans son quotidien réglé comme une horloge, dans son asservissement volontaire au cabinet McAnton, dans ses notes juridiques sans état d'âme, dans ses mémoires en défense cousus de mauvaise foi, dans sa vie sans amour, sans fantaisie, dans cette absence crasse de bienveillance pour elle-même, sous le couvercle que Camille avait solidement vissé sur sa vie, Ameline introduisait de la joie, de tendres moqueries, une absence constante de jugement..
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Il dit que les hommes devraient s'inspirer davantage de la nature qui offre une place à chacun, contrairement au monde tel qu'il va où les puissants n'ont de cesse de réduire en esclavage les plus faibles. Il dit que, dans la nature, l'homme ne lutte pas avec les éléments. Non, dans la nature, l'homme est partie prenante du cycle de vie, maillon infime du grand tout, ruisseau fragile qui rejoint le vaste océan.
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Chez les aristocrates, c'est si vulgaire d'étaler ses émotions, ses inquiétudes, ses espérances. Chez les aristocrates, on traverse l'existence avec retenue et élégance.
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Elle m'étouffe sous ses interdits, ses règles, ses rites. Elle me traite comme une enfant. Pis, comme une idiote frissonnante, effarouchée, incapable de penser par elle-même. Elle me refuse la liberté élémentaire d'une jeune fille de vingt-deux ans. Pour elle, la jeunesse est une maladie infantile dont il faut surveiller le moindre épanchement avec une attention constante.
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p. 24 Les communards de Paris qui ont tant inspiré ce diabolique M. Lénine.

... Le téléphone qui permet d'entendre une personne qu'on ne voit pas.

p. 47 ... Les livres ont la politesse de ne pas être des miroirs de soi-même.

p. 136 "Je veux extraire de la pierre votre joie intérieure..."

p. 146 ... Il adore l'art primitif. Il assure que cet art pose les questions éternelles...: comment dépasser la mort en célébrant la beauté, l'amour, la femme? ...

p. 149 Dieu que j'aime ce papillon qui volette sans cesse dans mon coeur et m'accompagne tout au long du chemin qui me mène à lui.

p. 169 ... les dictionnaires... Ce sont les seuls livres que Brancusi collectionne parce que ... ce sont les seuls qui disent tout mais dans le désordre.

p. 210 "Si nous pouvons démontrer que Brancusi voulait sceller Le Baiser sur la tombe, nous pourrons imposer que l'oeuvre y reste au nom du droit moral de l'artiste", ...

p. 251... Mais vivre en femme libre, c'est autrement plus compliqué quand on n'a jamais dû gagner sa vie...

p. 253 ...: serais-je assez forte pour regarder la liberté dans les yeux?
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Une apparence, une simple fourrure sont des prisons dans lesquelles le monde vous tient étroitement fermée.
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Ce grand artiste,cet homme mystérieux, ce sculpteur puissant,cet inventeur de rupture me reconnaît dans ma liberté de femme.Mon désir,mon corps, ma volonté m'appartiennent.Je ne m'évapore pas dans son instinct.Je ne suis pas son objet.Je peux dire oui.Ou non.(p163)
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J'aimerais trouver les mots pour écrire le parfum musqué de sa peau, là, juste dans le pli de l'aine, les palpitations cœur à cœur, les chairs mêlées, les baisers bouche à bouche, le râle tellurique venu du tréfonds de la terre quand il jouit. Mais les mots n'y suffisent pas. Les mots sont des coquillages vides. Ils ne rendent pas compte à leur juste mesure du chatoiement, de l'emportement, des cieux prodigieux que je découvre entre ses bras.
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Ce grand artiste, cet homme mystérieux, ce sculpteur puissant, cet inventeur de ruptures me reconnaît dans ma liberté de femme. Mon désir, mon corps, ma volonté m'appartiennent. Je ne m'évapore pas dans son instinct. Je ne suis pas son objet. Je peux dire oui. Ou non. Je suis un être debout, invité à découvrir en lui-même les chemins vivifiants de sa propre soif.
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