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Critique de 5Arabella


Acqua Alta est un court essai de Joseph Brodsky, l'un de ses derniers, publié en 1992 et écrit directement en anglais.

Brodsky y fait une déclaration d'amour à cette ville, qu'il évoque d'une manière précise et en même temps fluide, fluide comme l'eau, élément principal de Venise, et visiblement très important pour Brodsky. Même si l'auteur évoque des lieux emblématiques, voire touristiques de la ville (le texte se clôt au café Florian) la Venise de Brodsky n'est pas forcément celle des touristes : il préfère y aller en hiver, lorsque la foule, la chaleur, le soleil, les couleurs éclatantes ne sont plus là. D'une certaine manière, Venise ressemble plus dans ces moments-là à la ville natale de Brodsky, Saint-Pétersbourg.

Brodsky traque la beauté de Venise dans l'espace, en arpentant ses rues, ses places, en prenant le bateau, mais aussi dans le temps, en explorant par exemple les pièces inoccupées d'un palais vénitien. Il y a les livres qui évoquent Venise, comme par exemple, un roman d'Henri de Régnier, et il y a aussi les tableaux, tant l'oeil semble primordial dans ce lieu. Tout cela dans une belle écriture, d'une manière discursive, et néanmoins ordonnée.

Un très beau voyage.
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