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Critique de Melimelo91
«Jane Eyre» fait parti de ces romans pleins, envoutants, qui vous touchent au coeur et vous parlent à l'âme. Jane Eyre est une héroïne intemporelle et universelle. Une femme finalement très commune («pauvre, obscure, quelconque et menue») et pourtant à laquelle on s'identifie énormément et à laquelle on a envie de ressembler.
Tout au long de ces 700 pages, je me suis pâmée d'aise devant le caractère de Jane Eyre. Jane n'est ni belle, ni riche, ni vouée à un destin extraordinaire. Sa force, son charisme, sa véritable beauté, elle les tient plutôt de son caractère et de son intelligence –l'intelligence du coeur, notamment. Jane est une héroïne profondément moderne, un véritable exemple de maturité. Elle avance, elle entreprend, elle fait des choix, prend des décisions, provoque les occasions et saisit les opportunités, en résumé, elle décide de sa vie. Si son corps est parfois prisonnier de sa situation matérielle, son âme, elle, reste toujours libre–la métaphore de l'oiseau revenant régulièrement au cours du roman. Durand son enfance, pour fuir les coups et les brimades de son cousin, elle saisit l'occasion d'aller à l'école dès que cette chance lui est donnée. À l'institut Lowood, malgré le froid et la faim qui tenaillent l'ensemble des élèves, Jane résiste, devient une jeune fille curieuse et une élève modèle et conscience, ravie d'apprendre et de découvrir de nouvelles choses. Son talent lui permet même de devenir institutrice au cours de deux dernières années. À 18 ans, elle tend vers une autre destinée et met tout en oeuvre pour se trouver une nouvelle situation en passant une annonce dans un journal. Elle décroche un emploi de gouvernante à Thornfield Hall. Ici, [ATTENTION SPOILER !!], malgré son amour passionnel envers M. Rochester et son irrésistible envie de vivre à ses côtés, elle refuse d'épouser ce dernier lorsqu'elle apprend qu'il est déjà engagé auprès d'une autre femme. On pourrait ainsi passer au crible tout le roman, tant la vie de Jane est continuellement dictée par ses choix.
Le lecteur la voit grandir, évoluer, gagner en jugement et en maturité. C'est un personnage complexe et en même temps terriblement humain. En résumé ? Une femme moderne, loin de ses semblables à la même époque, et une histoire passionnante, qui se lit d'une traite.
Tout au long de ces 700 pages, je me suis pâmée d'aise devant le caractère de Jane Eyre. Jane n'est ni belle, ni riche, ni vouée à un destin extraordinaire. Sa force, son charisme, sa véritable beauté, elle les tient plutôt de son caractère et de son intelligence –l'intelligence du coeur, notamment. Jane est une héroïne profondément moderne, un véritable exemple de maturité. Elle avance, elle entreprend, elle fait des choix, prend des décisions, provoque les occasions et saisit les opportunités, en résumé, elle décide de sa vie. Si son corps est parfois prisonnier de sa situation matérielle, son âme, elle, reste toujours libre–la métaphore de l'oiseau revenant régulièrement au cours du roman. Durand son enfance, pour fuir les coups et les brimades de son cousin, elle saisit l'occasion d'aller à l'école dès que cette chance lui est donnée. À l'institut Lowood, malgré le froid et la faim qui tenaillent l'ensemble des élèves, Jane résiste, devient une jeune fille curieuse et une élève modèle et conscience, ravie d'apprendre et de découvrir de nouvelles choses. Son talent lui permet même de devenir institutrice au cours de deux dernières années. À 18 ans, elle tend vers une autre destinée et met tout en oeuvre pour se trouver une nouvelle situation en passant une annonce dans un journal. Elle décroche un emploi de gouvernante à Thornfield Hall. Ici, [ATTENTION SPOILER !!], malgré son amour passionnel envers M. Rochester et son irrésistible envie de vivre à ses côtés, elle refuse d'épouser ce dernier lorsqu'elle apprend qu'il est déjà engagé auprès d'une autre femme. On pourrait ainsi passer au crible tout le roman, tant la vie de Jane est continuellement dictée par ses choix.
Le lecteur la voit grandir, évoluer, gagner en jugement et en maturité. C'est un personnage complexe et en même temps terriblement humain. En résumé ? Une femme moderne, loin de ses semblables à la même époque, et une histoire passionnante, qui se lit d'une traite.
