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Critique de ileana
« Un grand texte ne rend pas compte du monde, il est un monde. Plus un écrivain a la faculté de créer un monde à part entière et plus grand il est. »
L'univers de ce roman est très différent du notre : l'idéal de pureté ; la position de la femme ; les classes sociales.
Les thèmes : dans la partie médiane qui se déroule à Thornfield Hall, les thèmes dominants sont l'amour et les doutes liés à la tentation de l'amour ; dans la troisième partie chez St-John et à l'école du village, il s'agit du questionnement autour de la véritable vocation.
Je me souviens de détails qui témoignent de l'habilité de la mise en scène :
Lors de la première rencontre entre Jane Eyre et Mr Rochester, les mots qu'elle lui adresse sont « Etes-vous blessé, monsieur ? » Au fil de la narration, Mr Rochester se révèle vulnérable. Plus tard il est vraiment blessé.
Ensuite, lors de la première rencontre entre le pasteur St-John Rivers et Jane Eyre il est question de Dieu et de soumission au destin – c'est bien le fil rouge qui sous-tend la relation entre ces deux personnages.
L'art du portrait : voilà l'autoportrait de Jane Eyre, p113.
« Je me levai et m'habillai avec soin, car si j'étais obligée d'être simple – tous mes vêtements étant de la plus extrême simplicité – j'étais par nature soigneuse de ma personne. Je désirais paraître à mon avantage et plaire autant que mon manque de beauté pouvait me le permettre. Je regrettais parfois de n'être pas plus jolie ; quelquefois j'aurais voulu avoir un nez droit, des joues roses et une bouche comme une cerise ; je désirais être grande, majestueuse et bien faite. Je trouvais que c'était un réel malheur pour moi d'être si petite, si pâle et de posséder des traits si irréguliers et si marqués. »
L'univers de ce roman est très différent du notre : l'idéal de pureté ; la position de la femme ; les classes sociales.
Les thèmes : dans la partie médiane qui se déroule à Thornfield Hall, les thèmes dominants sont l'amour et les doutes liés à la tentation de l'amour ; dans la troisième partie chez St-John et à l'école du village, il s'agit du questionnement autour de la véritable vocation.
Je me souviens de détails qui témoignent de l'habilité de la mise en scène :
Lors de la première rencontre entre Jane Eyre et Mr Rochester, les mots qu'elle lui adresse sont « Etes-vous blessé, monsieur ? » Au fil de la narration, Mr Rochester se révèle vulnérable. Plus tard il est vraiment blessé.
Ensuite, lors de la première rencontre entre le pasteur St-John Rivers et Jane Eyre il est question de Dieu et de soumission au destin – c'est bien le fil rouge qui sous-tend la relation entre ces deux personnages.
L'art du portrait : voilà l'autoportrait de Jane Eyre, p113.
« Je me levai et m'habillai avec soin, car si j'étais obligée d'être simple – tous mes vêtements étant de la plus extrême simplicité – j'étais par nature soigneuse de ma personne. Je désirais paraître à mon avantage et plaire autant que mon manque de beauté pouvait me le permettre. Je regrettais parfois de n'être pas plus jolie ; quelquefois j'aurais voulu avoir un nez droit, des joues roses et une bouche comme une cerise ; je désirais être grande, majestueuse et bien faite. Je trouvais que c'était un réel malheur pour moi d'être si petite, si pâle et de posséder des traits si irréguliers et si marqués. »
