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Critique de zhudisara
Comment parler de ce chef d'oeuvre quand on a été si bouleversée et secouée ?...Après l'excitation, la joie et le bonheur, vient la mélancolie et la tristesse de quitter un monde. Mais c'est un départ enrichissant, car sous les mots de Brontë j'ai appris et j'ai aimé ce que j'ai appris.
M'attendant à un roman d'une légèreté austenienne, ma surprise fût grande. Beaucoup compare Charlotte à notre idole, mais pour ma part, nous avons à faire ici à deux écoles bien éloignées. Jane Austen a une plume légère, aérienne et pleine de vivacité. Edulcorée, pleine de fraîcheur et surtout optimiste, elle élève même le plus abattu des âmes. Voilà la danse de Jane Auten. Une danse simple mais profondément intelligible. Mais la danse de Charlotte…Lugubre, macabre, lourde, profonde, mais surtout spirituelle te prendra, toi lecteur, jusqu'aux tripes. Pleurs, dégoûts, choc, colère, HAINE, mais aussi espoir. C'est un torrent d'émotion qui vous empare et qui vous entraîne d'une manière effrénée à travers ses 718 pages. Un pavé certes, mais j'ai envie de citer notre idole : « If a book is well written, I always find it too shoort ». Charlotte Brontë a su se distinguer des autres auteures par sa force, son réalisme et sa brutalité, qui n'a rien à envié à ses compères masculins, et qui m'a même mis au début dans le doute, me faisant demandé si c'était bien une femme qui l'a écrit, tellement c'est habillé finement de ce que je qualifierai de tout style féminin. Et pourtant, un oeil avisé reconnaîtra cette féminité dans la description des paysages et des émotions, où on scellera par-ci par-là la sensibilité et la fragilité de Brontë, mais sans pour autant être dépourvu de réalisme. Je m'y croyais vraiment ! Habituée à être ennuyée des descriptions qui s'étendent sur 10 paragraphes pour un bosquet et que je trouve en général exagérée, là je me suis régalée ! Tout est parfait. Pas un seul défaut à poindre. Au fil des pages la perfection s'élève même.
C'est vraiment une histoire magnifique. Une romance passionnelle. Des romances passionnelles, on peut en dénombrer des centaines. Mais la passion de Brontë est subtile à sa manière. On y découvre des personnages enrichissant, pleine de complexité et d'humanité. Ce que je retiendrai surtout de ce roman et dont je remercie profondément Charlotte, c'est de m'avoir éclairée. Sous le personnage de Jane Eyre, j'ai admirée une force de caractère infaillible dont la conviction profonde l'a menée sur un chemin, certes tortueux, mais qui l'a grandi et illuminé de ce qu'il y a de plus beau et élogieux chez une Femme. Qu'est la Beauté quand l'âme est si belle ? Ne traverse-t-elle pas les pores de notre corps, pour nous envelopper d'une aura indescriptible et apaisante, à quiconque en profite puisse s'en délecter ? C'est ce que j'ai vu en cet homme. Orgueilleux, froid, vindicatif et animé par la luxure, sous l'apanage de Jane Eyre, cet homme connu enfin ce qu'est réellement la Vie. Isolant ainsi ce merveilleux couple d'un monde matérialiste et pharisaïque. Jane Eyre a donné ce qu'une Femme a de plus beau à offrir à un Homme : la Bête devint ainsi Homme. Ensemble ils s'accordent et ne font plus qu'Un. Quel bel hommage à la Femme !
M'attendant à un roman d'une légèreté austenienne, ma surprise fût grande. Beaucoup compare Charlotte à notre idole, mais pour ma part, nous avons à faire ici à deux écoles bien éloignées. Jane Austen a une plume légère, aérienne et pleine de vivacité. Edulcorée, pleine de fraîcheur et surtout optimiste, elle élève même le plus abattu des âmes. Voilà la danse de Jane Auten. Une danse simple mais profondément intelligible. Mais la danse de Charlotte…Lugubre, macabre, lourde, profonde, mais surtout spirituelle te prendra, toi lecteur, jusqu'aux tripes. Pleurs, dégoûts, choc, colère, HAINE, mais aussi espoir. C'est un torrent d'émotion qui vous empare et qui vous entraîne d'une manière effrénée à travers ses 718 pages. Un pavé certes, mais j'ai envie de citer notre idole : « If a book is well written, I always find it too shoort ». Charlotte Brontë a su se distinguer des autres auteures par sa force, son réalisme et sa brutalité, qui n'a rien à envié à ses compères masculins, et qui m'a même mis au début dans le doute, me faisant demandé si c'était bien une femme qui l'a écrit, tellement c'est habillé finement de ce que je qualifierai de tout style féminin. Et pourtant, un oeil avisé reconnaîtra cette féminité dans la description des paysages et des émotions, où on scellera par-ci par-là la sensibilité et la fragilité de Brontë, mais sans pour autant être dépourvu de réalisme. Je m'y croyais vraiment ! Habituée à être ennuyée des descriptions qui s'étendent sur 10 paragraphes pour un bosquet et que je trouve en général exagérée, là je me suis régalée ! Tout est parfait. Pas un seul défaut à poindre. Au fil des pages la perfection s'élève même.
C'est vraiment une histoire magnifique. Une romance passionnelle. Des romances passionnelles, on peut en dénombrer des centaines. Mais la passion de Brontë est subtile à sa manière. On y découvre des personnages enrichissant, pleine de complexité et d'humanité. Ce que je retiendrai surtout de ce roman et dont je remercie profondément Charlotte, c'est de m'avoir éclairée. Sous le personnage de Jane Eyre, j'ai admirée une force de caractère infaillible dont la conviction profonde l'a menée sur un chemin, certes tortueux, mais qui l'a grandi et illuminé de ce qu'il y a de plus beau et élogieux chez une Femme. Qu'est la Beauté quand l'âme est si belle ? Ne traverse-t-elle pas les pores de notre corps, pour nous envelopper d'une aura indescriptible et apaisante, à quiconque en profite puisse s'en délecter ? C'est ce que j'ai vu en cet homme. Orgueilleux, froid, vindicatif et animé par la luxure, sous l'apanage de Jane Eyre, cet homme connu enfin ce qu'est réellement la Vie. Isolant ainsi ce merveilleux couple d'un monde matérialiste et pharisaïque. Jane Eyre a donné ce qu'une Femme a de plus beau à offrir à un Homme : la Bête devint ainsi Homme. Ensemble ils s'accordent et ne font plus qu'Un. Quel bel hommage à la Femme !
