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Critique de PiertyM


Après une Jane Eyre très pointilleuse, on retrouve dans ce livre une intrépide Shirley, femme indépendante, libre de de ses opinions et de ses choix. Elle bouscule les mœurs avec ses prises de position que les hommes se voient contraints de traiter avec elle d'homme à homme comme s'ils avaient affaire effectivement à un homme, allant jusqu'à la surnommer le capitaine Keeldar. Le mariage n'est pas une obsession pour elle, elle décline l'offre de ses soupirants même ceux qui présentent une meilleure partie, ceux dont révérait de conquérir toute jeune fille. Ce que les autres femmes verraient comme un seul atout épouser un homme riche, Shirley, elle, cherche plutôt celui-là qui la subjuguera par sa personnalité, son intelligence et aussi par son autorité. En même temps, cette âme de guerrière fascine les habitants de Yorshire par sa nature chaude et froide selon le côté qui n'empiètera pas à sa liberté....prête à secourir les autres, elle respecte dument la valeur de tout être humain allant jusqqu'à traiter ses domestiques en des amis.
A côté de ce portrait d'une femme typiquement moderne, Charlotte Brönte rééquilibre la température avec une Caroline Helstone, une jeune fille humble, douce et sensible, on s'attache à elle dès le début du livre. Elle est secrètement amoureuse de son cousin Robert, un industriel qui est rongé par la crise qui sévit et pénalise sa société, il n'a qu'une seule obsession, maitriser la crise.
Dans ce livre, il est aussi question de la modernisation qui arrive et bouleverse tout. Dans les industries, les machines remplacent les ouvriers, ce qui sera un bon parti pour les patrons car non seulement que cela va rehausser la production, mais cela va aussi baisser le prix de la main d'œuvre, par contre que deviendront les ouvriers? that's the question! Ils ne voient qu'une démarche à faire: se soulever...

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