Écrit entre les deux phénomènes que furent
Anges et Démons et
Da Vinci Code,
Deception Point est largement en-deçà du niveau de ces deux mastodontes. Avec ce thriller mi-politique mi-science-fictionesque (ce n'est pas non plus de la science-fiction, ne rêvez pas), c'est le lecteur que
Dan Brown tente de mystifier, et on atteint carrément le Point de Déception (en mode « Google Trad' » !) au sein de la bibliographie de l'auteur. Plus textuellement, cette « Forme de tromperie » se fonde sur un personnage féminin fort et parfois intéressant, mais surtout sur une prétendue motnée en pression dans l'intrigue, qu'on ne voit jamais vraiment venir, finalement. L'auteur mise alors davantage sur des aspects scientifiques plutôt que sur une immersion dans le mystique et l'historico-fantastique ; mal lui en prend, seulement moi, car il est beaucoup moins fort en explications scientifiques qu'en détournement de légendes noires autour de célèbres sociétés secrètes.
Bref, encore quelques centaines de pages faites pour faire payer vingt ou vingt-cinq euros… C'est dommage, car l'ensemble se lit toujours aussi vite, mais ne mérite pas vraiment le détour.
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