Pas facile de faire un retour mitigé sur un livre d'un auteur que tu admires tant. Et pourtant, il faut bien avouer que
L'Usine à lapins de l'immense
Larry Brown, traduit par
Pierre Furlan m'a laissé sur ma faim…
Parce que le Larry, il m'a quand même bien secoué avec les mythiques
Joe et faye ou avec l'exceptionnel
Sale Boulot, sans oublier son mémorable recueil de nouvelles
Affronter l'orage. Des livres qui font se sentir tout petit n'importe quel blogueur scribouillard qui prétend, comme ma pomme, les chroniquer.
Et arrive
L'Usine à lapins, sorte d'objet littéraire bizarre à mi-chemin du roman et du recueil de nouvelles, où les protagonistes se croisent sans être vraiment liés. Certes, ils sont hauts en couleur, humains ou animaux, et forment autant de portraits pitoyables, névrosés ou attachants, c'est selon. Mais cela n'aura pas suffi pour moi.
Heureusement, il reste le style et là,
Larry Brown reste un maître qui sait passer du très sombre au caustique, du tendre au cassant. Et rien que pour cela, ces lapins valent le détour…
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