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Critique de CasusBelli


Attiré par le résumé lors d'une de mes veilles à la recherche d'un peu de diversité dans mes lectures, "Le Pain perdu" et ses tout juste 160 pages me semblait un bon choix.
Le sujet, souvent traité propose un témoignage doublé d'une autobiographie, une histoire qui commence dans un petit village de Hongrie peu de temps avant que les trois familles juives soient "raflées" et déportées.
L'auteure nous conte son expérience au Lager, la perte d'une partie des siens, les souffrances et les privations. Il y aura la libération et une réinsertion difficile avec sa soeur, le voyage en Palestine, un mariage raté puis un retour en Europe, le récit d'une vie en miettes dont elle essaye de recoller les morceaux tant bien que mal.
Tout au long de ma lecture j'ai été gêné par plusieurs choses et notamment le style que j'ai trouvé brouillon et approximatif, comme si cette histoire était écrite dans l'urgence, gêné aussi par le peu d'empathie et d'émotions dans les descriptions et la narration. Et enfin gêné par certaines approximations qui m'ont rendu cette lecture un peu laborieuse.
Je suis bien conscient d'aller un peu à contre courant des avis, je me contenterai de dire que j'ai été beaucoup plus ému et remué par Primo Levi.
Les notes de fin d'ouvrage nous apprennent que l'auteure au terme de sa vie a effectivement écrit ses mémoires dans l'urgence une soixantaine d'années après les faits, ce qui explique peut-être mon ressenti global d'une histoire qui ne me paraît pas aboutie.
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