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Critique de Davalian


La collection la sagesse des mythes ne cesse de s'étendre et de consacrer un nombre toujours constant (sinon croissant) d'albums, malgré une matière qui finira bien par lasser ou se tarir. le constat est ce qu'il est… mais il est toujours difficile de résister à l'idée de lire un nouvel album, surtout s'il est consacré à un dieu majeur.

Apollon, qui est déjà apparu dans nombre de volumes, se voit ici consacrer son propre album, uniquement constitué de faits nouveaux ou non évoqués ailleurs. Cela limite donc inutilement le champ du possible. Cette volonté est appréciée mais déjà mise à mal avec l'épisode consacré à Asclépios qui aura droit à une partie d'album et d'autres références que les plus avertis pourront découvrir.

Autant se l'avouer, ce n'est qu'une déception parmi de nombreuses autres. La plus frappante tient ici aux dessins. Les dieux son méconnaissables (Héra, la pauvre, en premier lieu), et c'est à croire, qu'initialement le projet visait une autre série. Franchement cette déception, inscrite dès les premières planches frappe le lecteur qui aura du mal à s'en défaire.
D'autant que par la suite, des détails viendront renforcer cette impression (notamment des protections visuelles apportées aux parties intimes, pourtant d'habitude exposées sans vergogne, tel ou tel personnage…).

Pour ne rien arranger, plusieurs planches d'introduction, répétitives et convenues donnent l'impression de faire du remplissage. le contexte de la naissance posé voilà qu'Artémis est consciencieusement oubliée… Il n'y a en vraiment que pour Apollon… encore et toujours.

Hélas, les faits d'armes présentés ici ne plaident guère en sa faveur, tant nous avons l'impression d'avoir avoir à un insupportable rejeton de Zeus, mystérieusement préservé des foudres paternelles (et ne parlons pas de la mystérieuse clémence de la reine mère tombée comme un cheveu dans… la soupe).

Fort heureusement (et c'est dire, sans ironie), nous pouvons compter sur Luc Ferry aux contributions pourtant inégales pour tenter de sauver les meubles. Et il s'en sort bien en apportant une analyse connectée à l'album (elle s'appuie sur le récit final) pertinente et compréhensible. Dommage qu'elle n'est davantage été exploitée durant le reste de l'album. Il y a avait pourtant de la matière…

Apollon méritait mieux. Il aurait été plus pertinent de s'abstenir que de se lancer dans tentative maladroite et mal inspirée. Album à éviter donc et qui sombre dans le tartare de la série (à côté de quelques autres titres du même acabit).
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