Et maintenant on mange quoi ?

Christophe Brusset, ancien cadre de l'industrie agro-alimentaire, a eu l'occasion, en tant qu'acheteur de matières premières pour les transformer industriellement avant de les mettre dans nos assiettes, de constater des pratiques peu soucieuses de la santé des consommateurs. Il nous les a déja décrites dans « vous êtes fous d'avaler ça ! » et en remet une couche bien épaisse dans son nouveau livre. Un redondance certaine occupe la première partie, mais elle n'est pas inutile et la suite nous intéressera plus particulièrement, parce qu'elle nous donne des clefs de comportement à avoir pour tenter de passer au travers des mailles serrées du filet agro-industriel de la bouffe. Une belle incitation à devenir consom'acteurs !

Autant j'avais été très séduite par le premier tome ("Vous êtes fous d'avaler ça", c'est le livre que j'ai le plus prêté autour de moi) autant j'ai trouvé celui-ci bien trop prétentieux. le ton est désagréable, l'auteur prend parfois la position d'un professionnel de la santé, trop d'ironie, pas assez direct. On se perd parfois quand il passe plus de temps à critiquer et ironiser sur une situation qu'à nous éclairer réellement et à aller droit au but.
On y apprend tout de même des choses, mais ça aurait pu être résumé en bien moins de pages.

En résumé beaucoup de blabla pour peu d'informations intéressantes.

Une petite piqure de rappel après "vous etes fous de manger ça .
un petit livre d'épouvante tous les 3 ans c'est supportable.
Rien de bien nouveau l'industrie vous mnt , l'industrie vous empoisonne, mais depuis un moment si vous ne faites rien c'et un peu de votre faute donc on se retrousse les manches et on se met en cuisine et il n'y aura pas de tome 3 :-)

Second volet après "vous êtes fous d'avaler ça. " Je conseillerais de Lire uniquement cet ouvrage là, qui reprend l'essentiel de ce qui à été dit dans le précédent avec l'avantage d'êtres plus concret et de proposer des idées sur ce que l'on doit acheter ou pas dans les rayons de nos magasins.
Toutefois quiconque s'intéressant un temps soit peu au sujet n'apprendra rien de nouveau.
Et toujours pas grand chose du côté des solutions pour empêcher l'agroindustrie de nuire.