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Citations sur Snapshots (10)

A la télé, le beau monsieur blanc avec ses cheveux de femme (celui qui n'arrive pas à dire Zimbabwe et dit à la place Zeembaymbey) vient tout le temps et dit, Pays du tire-moonde, le Zeembaymbey é contraiiin d'aaadopteer démesuuur drahs-tique à faim de main tenir emplasson pouvouaar, é c'est si toi hein... deuveuront copéré. Tu l'écoutes et tu te demandes, c'est quoi au juste le pouvouaar ? Ce serait pas avec ça qu'on frappe les gens ? Et c'est quoi le tire-moonde ? Ca existe quelque part, le pousse moonde ? (p.16)
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Les unités mobiles de la police étaient à l'affût de ce genre de choses -des hommes avec des hommes ou des femmes avec des femmes. Et les condamnations étaient sévères. Prison, amende, lapidation ou fouet, ça dépendait de l'endroit où on se trouvait au Nigéria quand on se faisait prendre. Et à tous les coups, ça faisait les gros titres. L'humiliation publique. (p.82)
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Il n'y avait plus qu'une seule chose à faire. Capturer Hitler avant qu'il ne se rende maître de leur patrie. Aussi les jeunes gens du pays s'enrôlèrent-ils en masse. Parmi eux, le Sergent de Couleur Bombay. Lequel allait bien vite découvrir que quelqu'un avait dû confondre les frontières de son pays avec celles d'un endroit à l'autre bout du monde.
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Alors tu ne sais pas pourquoi les Japs ont fui ? dit le lieutenant. Les histoires qui t'ont précédé ici dans cette guerre racontaient que les Africains allaient arriver et qu'ils mangeaient les gens. On s'est débrouillé pour alimenter la rumeur en balançant des tracts sur le territoire ennemi, on a averti les Japs que non seulement vous viendriez les tuer, mais qu'en plus vous vous feriez un plaisir de les faire cuire pour les servir au diner. Les Japonais, tu le sais, sont entrainés à combattre sans craindre la mort. Ils se fichent pas mal d'être tués mais, comme tout le monde, la perspective d'être mangés ne les amuse pas du tout.
in La République de Bombay, Rotimi Babatunde.
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Regardez-les partir par milliers, les enfants de cette terre, regardez les qui partent par milliers. Ils n’ont rien, ils passent les frontières. Ils ont des forces, ils passent les frontières. Ils ont de l’espoir, ils passent les frontières. Ils sont en deuil, ils passent les frontières, ils ont de la peine, ils passent les frontières. Tous s’en vont, ils courent, ils émigrent, ils délaissent, ils désertent, ils marchent, ils quittent, ils filent, ils fuient – aux quatre coins, vers des pays proches ou lointains, des pays dont ils n’ont jamais entendu parler, des pays dont ils ne savent pas prononcer le nom. Ils partent par milliers
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Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, j’ai ouvert les yeux et, comme d’habitude, je n’y voyais rien. J’ai attrapé le sac, j’ai me mis mes lunettes, machinalement. Et là, miracle
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Il faut que d’un événement si désastreux surgisse quelque chose de bien
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