Le premier roman de
Gwenaël Bulteau,
la République des faibles avait impressionné bons nombres de lecteurs et reçu de nombreux prix. J'attendais comme beaucoup d'autres, je pense, son second roman avec impatience.
Le grand soir, même s'il est différent du premier, nous permet de retrouver ce que nous avions apprécié, une plongée un gros siècle en arrière cette fois à Paris et non plus à Lyon, une enquête moins policière dans ce dernier mais toujours bien menée mais, surtout une description de l'époque, commune aux deux qui en font des romans noirs comme on les aime.
Ici, tout commence à l'enterrement de
Louise Michel, dernière fois où est aperçue Jeanne, une fille de la bourgeoisie, proche des gens. L'enquête policière ne menant à rien sera vite abandonnée. C'est sans compter sur la volonté de Lucie, la cousine de Jeanne qui mettra son énergie à chercher à comprendre ce qui s'est réellement passé. Au cours de ses investigations, elle rencontrera des personnages historiques dont la citoyenne Sorgue et le Docteur Pelletier.
Histoire mêlée de fiction,
le grand soir est un merveilleux récit qui confirme le talent de
Gwenaël Bulteau.
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