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Critique de Godefroid


Ce qu'on peut craindre avec les romans dits "de jeunesse" (Stark a été écrit en 1969), c'est de tomber sur un nanar mal fichu poussé par un éditeur qui n'a pas d'autre ambition que de rentabiliser au maximum la notoriété d'un de ses auteurs phares. Disons-le tout de suite : l'accroche louangeuse d'Ellroy en 4e de couverture est amplement méritée. Tout d'abord, bien que présenté comme un coup d'essai, ce texte semble avoir été écrit à la toute fin des années soixante, soit quelques années seulement avant le chef d'oeuvre "Aucune bête aussi féroce". Certes, on n'y trouve pas encore l'étonnante maturité qui transparaît dans ce premier roman "officiel"de Bunker : Stark a des allures de pulp de série, cumulant les ingrédients obligés du genre. A ceci près que le héros est un méchant gamin, camé, une grande gueule sans foi ni loi, un profiteur-menteur-arnaqueur plein d'une énergie que rien ne semble pouvoir entamer. le style, bien que pas très inventif, reste vif, l'intrigue est futée et la traduction de F. Michalski tient plutôt bien la route. Réjouissons-nous donc de l'arrivée de ce petit grand frère dans la trop maigre bibliographie de cet écrivain exceptionnel. A noter que Rivages a presque réussi le thriller sans coquille (je n'en ai trouvé qu'une dans ces 190 pages) ; courage, ils vont peut-être y arriver un jour.
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