AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PapillonVoyageur


Dans les 4 livres scolaires à lire sur l'année, c'était un des seuls qui me tentait le plus. Son résumé, sa couverture simple, le fait qu'il vienne de la maison d'édition Scripto comme « La face cachée de Margo » que j'ai particulièrement apprécié, les bons échos que j'avais de l'auteur... bah finalement j'ai été un peu déçue.

En gros, l'histoire parle d'une nouvelle drogue sortie « Le raid » qui est supposé faire vivre la plus belle semaine d'une vie à quelqu'un mais en contrepartie, on meurt à la fin. Joyeux non ? Adam, le personnage principal va mal : sa copine le quitte, son frère part, ses parents ne sont pas très présents dans sa vie, ils préfèrent son frère, son rêve de footballeur a peu de chance de se réaliser... Mais veut-il vraiment tout perdre pour une semaine de joie ? Durant ce roman, Adam va se rendre compte qu'il a plus à perdre que ce qu'il croit.

Le point positif du roman est qu'il fait passer un beau message. Celui du « si tu crois que ta vie ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est que tu n'as pas encore vécu, que le bon reste à arriver ». C'est un très beau message qui est complémentaire à un autre. En effet, le roman montre aux gens une sorte de révolution entre classes sociales. Les pauvres contre les riches. Cela peut paraître cliché mais ça a bien été mené malgré tout, bien que je pense que 280 pages ne suffisent pas pour un sujet d'une telle ampleur. Melvin aurait dû développer plus que ça son histoire et les messages qu'il veut y faire passer.

Si je disais quels sont mes personnages préférés, cela vous gâcherait la lecture, je préfère me taire et vous laisser découvrir. Néanmoins, Lizzie et Adam, les héros principaux m'ont particulièrement gavée à certains moments. Ils ont 17 ans, ça se voit mais parfois, on aurait vraiment cru qu'ils n'en avaient que 14. Mais ici on peut facilement les distinguer, y en a pas mal avec tous un rôle différent.

Alors le gros défaut de ce roman, selon moi, c'est son écriture. Elle est prenante, je ne dis pas. Ça aurait pu être addictif. D'ailleurs, je l'ai lu vite. Mais, un coup, elle est crue, un coup elle est enfantine. Dans une histoire comme celle-ci, l'auteur doit se mettre en accord avec lui-même. Alors, soit c'est « ses seins durcissent » le truc bien expressif, bien clair, soit ce sont les mots faciles utilisés pour un élève de 12 ans entremêlés en une phrase niaise. Mais un mélange des deux ? Cela ne m'a pas trop convaincue. Je n'ai rien personnellement contre le style de Melvin Burgess mais La dose ne m'a pas attirée au point que je veuille lire Junk.

Après, ceci peut paraître carrément subjectif, j'en suis navrée, mais quand on regarde la couverture, qu'on lit le résumé, on se dit « ouah ça a l'air excitant, un jeune qui se remet en question, on est carrément dans sa tête, etc » hé bah pas du tout. Déjà, le récit est écrit dans la narration externe. Gros avantage dans le roman quand il s'agit d'expliquer plusieurs événements simultanés mais gros défaut si l'on veut exactement savoir ce que pense le personnage principal. Ensuite, ce livre est vraiment sombre. Trop sombre pour mon humeur actuelle, même si la fin (qui n'en est pas une) fait légèrement sourire.

En conclusion, ce roman vise surtout les jeunes qui ont entre 12 et 16 ans mais malheureusement, trop « enfantin » pour moi. Il est bien écrit même si le mélange cru-niais ne peut plaire à tout le monde (il m'a quand même presque fait pleurer à la fin!). Mais, il est assez plaisant à lire pour l'école, bien que je ne l'aurais pas lu pour le plaisir.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}